La décision de se mettre autour d’une table et voir comment éviter que la situation s’envenime a été prise tard dans la soirée d’hier.
Rappelons qu’initialement, les commerçants et socioprofessionnels de Balagne regroupés au sein d’un collectif avaient appelé à la mobilisation et à la manifestation ce matin à 11 heures au port de commerce de l’Ile-Rousse pour exiger le départ du navire de la SNCM « Monte d’Oro » accusé de bloquer le 2e poste à quai du port, afin que les bateaux de la Corsica Ferrie ne puissent accoster et aussi pour dénoncer les effets dévastateurs de cette grève sur l’économie insulaire.
Participaient à cette réunion de la dernière chance, Paul Trojani, président de la CCI de Haute-Corse et Philippe Albertini, directeur des ports et aéroports de Corse à la CCI, venus tout spécialement de Bastia défendre les intérêts des professionnels du tourisme et socioprofessionnels largement représentés autour de la table, Franco Farsetti, président du syndicat des commerçants de l’Ile-Rousse, Hyacinthe Mattei, conseiller général de l’Ile-Rousse, Jean-Pierre Santini, Antoine Guerrini et Pierre Maushart, adjoints au maire de l’Ile-Rousse, Bernard Acquaviva, Vincent Orabona et Josée Colombani-Buisson, conseillers municipaux, Alexandre Rutily, président de la commission tourisme à la CCI, Eric Claudet, commandant du « Monte d’Oro », Patrick Panzani, délégué syndical du Syndicat autonome des marins, Gilles Vicente, délégué du syndicat CGT et plusieurs syndicalistes.
Rapidement, autour de la table s’est dégagée une volonté de trouver une solution.
Par la voix de ses représentants syndicaux, les grévistes ont fait savoir que contrairement à ce qui a pu être dit et écrit, il n’a jamais été question pour eux de s’opposer à la venue à Ile-Rousse des unités de Corsica-Ferries.
De son côté, Eric Claudet est tout aussi formel : « Je ne comprends pas le procès qui nous est fait. Au port de l’Ile-Rousse, en 2012 déjà, avec « Le Corse » de 145 m de long pour 26 mètres de large on s’est côtoyé avec Corsica-Ferries à maintes et maintes reprises. Clairement, à la question de savoir si le positionnement de mon bateau tel qu’il est disposé pose un problème à l’accostage d’un autre navire au 2e poste à quai je réponds catégoriquement Non ».
Et d’ajouter : « Bien évidemment, si on me demande de bouger le bateau de 10 mètres dans les conditions météorologiques comme elles sont à l’état présent en déhalant c’est réalisable. En revanche, s’il faut effectuer cette manœuvre en mettant en route les machines, techniquement je ne serais pas en mesure de le faire ».
Toutes les parties étant tombées d’accord pour que tout soit mis en œuvre afin que les navires de Corsica-Ferries puissent exploiter durant le week-end le 2e poste à quai du port de l’Ile-Rousse, la séance était levée, non sans au préalable que s’engage une discussion animée, voir houleuse entre syndicalistes et professionnels du tourisme.
Rappelons qu’initialement, les commerçants et socioprofessionnels de Balagne regroupés au sein d’un collectif avaient appelé à la mobilisation et à la manifestation ce matin à 11 heures au port de commerce de l’Ile-Rousse pour exiger le départ du navire de la SNCM « Monte d’Oro » accusé de bloquer le 2e poste à quai du port, afin que les bateaux de la Corsica Ferrie ne puissent accoster et aussi pour dénoncer les effets dévastateurs de cette grève sur l’économie insulaire.
Participaient à cette réunion de la dernière chance, Paul Trojani, président de la CCI de Haute-Corse et Philippe Albertini, directeur des ports et aéroports de Corse à la CCI, venus tout spécialement de Bastia défendre les intérêts des professionnels du tourisme et socioprofessionnels largement représentés autour de la table, Franco Farsetti, président du syndicat des commerçants de l’Ile-Rousse, Hyacinthe Mattei, conseiller général de l’Ile-Rousse, Jean-Pierre Santini, Antoine Guerrini et Pierre Maushart, adjoints au maire de l’Ile-Rousse, Bernard Acquaviva, Vincent Orabona et Josée Colombani-Buisson, conseillers municipaux, Alexandre Rutily, président de la commission tourisme à la CCI, Eric Claudet, commandant du « Monte d’Oro », Patrick Panzani, délégué syndical du Syndicat autonome des marins, Gilles Vicente, délégué du syndicat CGT et plusieurs syndicalistes.
Rapidement, autour de la table s’est dégagée une volonté de trouver une solution.
Par la voix de ses représentants syndicaux, les grévistes ont fait savoir que contrairement à ce qui a pu être dit et écrit, il n’a jamais été question pour eux de s’opposer à la venue à Ile-Rousse des unités de Corsica-Ferries.
De son côté, Eric Claudet est tout aussi formel : « Je ne comprends pas le procès qui nous est fait. Au port de l’Ile-Rousse, en 2012 déjà, avec « Le Corse » de 145 m de long pour 26 mètres de large on s’est côtoyé avec Corsica-Ferries à maintes et maintes reprises. Clairement, à la question de savoir si le positionnement de mon bateau tel qu’il est disposé pose un problème à l’accostage d’un autre navire au 2e poste à quai je réponds catégoriquement Non ».
Et d’ajouter : « Bien évidemment, si on me demande de bouger le bateau de 10 mètres dans les conditions météorologiques comme elles sont à l’état présent en déhalant c’est réalisable. En revanche, s’il faut effectuer cette manœuvre en mettant en route les machines, techniquement je ne serais pas en mesure de le faire ».
Toutes les parties étant tombées d’accord pour que tout soit mis en œuvre afin que les navires de Corsica-Ferries puissent exploiter durant le week-end le 2e poste à quai du port de l’Ile-Rousse, la séance était levée, non sans au préalable que s’engage une discussion animée, voir houleuse entre syndicalistes et professionnels du tourisme.
Paul Trojani : " Les représentants des syndicats ont fait preuve d'une grande responsabilité"
Paul Trojani, président de la CCI ne cachait pas satisfaction suite à cet accord qui satisfait tout le monde et qui du même coup annule la manifestation qui était programmée à 11 heures et qui aurait pu entraîner des troubles graves tant les commerçants et socioprofessionnels sont excédés par ce conflit qui intervient en pleine saison touristique et qui pour certains à des conséquences inquiétantes.
« Les représentants des organisations syndicales présents autour de cette table ont fait preuve d’une grande responsabilité et nous les en remercions.
Comme vous avez pu l’entendre, ils ont apporté la garantie que durant le week-end les navires de la Corsica-Ferries ne seraient ni gênés, ni bloqués dans leur manœuvre d’accostage au 2e poste à quai. Ils sont même prêts si nécessaire à bouger de quelques mètres le Monte d’Oro.Encore une fois, il faut les remercier pour leur grans sens des responsabilités ».
Patrick Panzani, délégué syndical du Syndicat autonome des marins confirmait à son tour cet accord :
« On s’engage pour tout le week-end à ne pas perturber le trafic de la Corsica Ferries. Simplement, une fois encore on constate que la Corsica-ferries joue un jeu dangereux en voulant monter les socioprofessionnels contre les grévistes. Nous sommes des gens responsables et nous n’avons pas le sentiment de prendre les gens en otage.
Et d’ajouter : « Les responsables de cette situation sont les politiques au plus haut de l’Etat qui ne tiennent pas leurs engagements ».
Peu après la réunion, le commandant Claudet annonçait avec le soulagement que l’on imagine qu’un bateau de la Corsica-Ferries était attendu à 14 heures au port de commerce de l’Ile-Rousse.
« Les représentants des organisations syndicales présents autour de cette table ont fait preuve d’une grande responsabilité et nous les en remercions.
Comme vous avez pu l’entendre, ils ont apporté la garantie que durant le week-end les navires de la Corsica-Ferries ne seraient ni gênés, ni bloqués dans leur manœuvre d’accostage au 2e poste à quai. Ils sont même prêts si nécessaire à bouger de quelques mètres le Monte d’Oro.Encore une fois, il faut les remercier pour leur grans sens des responsabilités ».
Patrick Panzani, délégué syndical du Syndicat autonome des marins confirmait à son tour cet accord :
« On s’engage pour tout le week-end à ne pas perturber le trafic de la Corsica Ferries. Simplement, une fois encore on constate que la Corsica-ferries joue un jeu dangereux en voulant monter les socioprofessionnels contre les grévistes. Nous sommes des gens responsables et nous n’avons pas le sentiment de prendre les gens en otage.
Et d’ajouter : « Les responsables de cette situation sont les politiques au plus haut de l’Etat qui ne tiennent pas leurs engagements ».
Peu après la réunion, le commandant Claudet annonçait avec le soulagement que l’on imagine qu’un bateau de la Corsica-Ferries était attendu à 14 heures au port de commerce de l’Ile-Rousse.