« La grève fait fuir nos clients, elle met à mal nos finances, elle favorise nos concurrents. Il ne faut pas se tromper de combat, elle rend service uniquement à ceux qui ont intérêt à nous voir sombrer ! Ce serait un immense gâchis : si elle se prolonge, nous rentrons dans un processus que nous ne contrôlerons pas et qui aboutirait à la liquidation.»
A l’inverse, il rappelle sa conviction profonde qu’il « existe un avenir pour les activités de la SNCM. Le choix n’est pas entre la disparition maintenant et la disparition dans trois mois : il est véritablement entre la disparition maintenant et l’avenir. Pour cela, il faut savoir arrêter une grève. »
Il rappelle également que la solution est « aussi entre les mains de l’entreprise, qui doit arrêter de compter sur les autres. Non, la DSP n’impose pas de nouveaux bateaux et il n’y a pas de mort programmée si nous ne les achetons pas immédiatement !»
Il salue les nominations par le secrétaire d’Etat aux transports de Louis Gallois et Gilles Bélier : « nous allons travailler avec eux d’arrache-pied pour proposer un plan qui soit porteur d’avenir possible pour le plus grand nombre. »