Rencontrer les différents interlocuteurs de l’Assurance Maladie et faire le point sur les enjeux nationaux et régionaux de l’Assurance Maladie. C’est l’objectif du déplacement que le président du Conseil de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM), Fabrice Gombert, a entamé ce lundi à Ajaccio pour deux jours de réunions. À l’occasion d’une conférence de presse, aux côtés du président du Conseil de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de Corse-du-Sud, Fabrice Gombert a tout d’abord tenu à évoquer le conflit qui avait agité la CPAM de Corse du Sud à l’automne dernier, au terme de laquelle ancienne directrice démise de ses fonctions. L’occasion pour Patrice Bossart de pointer un « retour à un dialogue social apaisé et constructif », et d’annoncer officiellement la nomination d’un nouveau directeur qui prendra ses fonctions dans quelques semaines.
Le président du Conseil de la CNAM a par ailleurs rappelé que sa visite s’effectue dans une période charnière, alors qu’il y a quelques semaines les négociations avec les syndicats médicaux sur la nouvelle convention avaient abouti à un échec, notamment après le refus d’augmenter la consultation des médecins généralistes à 50 euros. « Nous espérons que les professionnels de santé vont revenir à la table des négociations avec d’autres propositions », a indiqué Fabrice Gombert. Face au contexte tendu, relevant que certains professionnels ont aujourd’hui une tentation à se déconventionner, il a dans ce droit fil invité les professionnels à bien réfléchir. « Aujourd’hui, c’est assez mal connu de la population, mais le coût réel d’une consultation à 25 euros pour l’Assurance Maladie s’élève à 35€20 puisqu’il y a les rémunérations à l’acte, mais aussi une rémunération forfaitaire, et les charges sociales qui sont payées par l’Assurance Maladie. Passer en secteur 3 c’est se priver de toutes ces aides », a-t-il expliqué.
Dans une dimension plus locale, la venue du président du Conseil de la CNAM est également l’occasion d'effectuer un premier bilan de l'expérimentation lancée par la CPAM de Corse-du-Sud en 2019, qui a permis la mise en place d’un nouveau système de dématérialisation pour faciliter les demandes d’accords préalables de transport. Unique en France, ce système fait aujourd’hui gagner un temps considérable aux personnes devant se rendre sur le continent pour raison médicale qui n’ont désormais plus besoin de remplir de formulaire d’accord préalable et d’attendre le retour de la sécurité sociale. Leur praticien peut en effet faire directement la demande depuis son cabinet grâce à la carte vitale du patient qui reçoit la réponse sous quelques heures et peut ensuite réserver son billet par le biais d’une plateforme sécurisée. « Il faut faire une véritable évaluation de cette expérimentation, voir si nous avons bien atteint la cible, si le service rendu aux assurés est satisfaisant, de façon à ce que cela puisse être éventuellement étendu à d’autres caisses qui pourraient être concernées comme la Vendée, la Bretagne ou les caisses générales de sécurité sociale des DROM et ensuite déployé au niveau national », a noté Fabrice Gombert en dévoilant : « Il y a des éléments concluants, mais nous sommes une phase où on ne va pas forcément déployer ce dispositif sur tout le territoire ».
Dans cette même ligne, Fabrice Gombert a rencontré la présidente de l’association Inseme, Laetitia Cucchi, afin d’évoquer la question du remboursement du déplacement du second accompagnant pour les enfants malades devant se rendre sur le continent afin de rendre ce dispositif pérenne et ne puisse plus être remis en cause. Pour son deuxième jour de déplacement, ce mardi, le président du Conseil de la CNAM doit également s’entretenir avec le préfet de Corse et la présidente de l’Assemblée de Corse et effectuer une visite dans les locaux du nouvel hôpital d’Ajaccio, avant de revenir sur l’île pour une visite à Bastia prévue la semaine prochaine.
Le président du Conseil de la CNAM a par ailleurs rappelé que sa visite s’effectue dans une période charnière, alors qu’il y a quelques semaines les négociations avec les syndicats médicaux sur la nouvelle convention avaient abouti à un échec, notamment après le refus d’augmenter la consultation des médecins généralistes à 50 euros. « Nous espérons que les professionnels de santé vont revenir à la table des négociations avec d’autres propositions », a indiqué Fabrice Gombert. Face au contexte tendu, relevant que certains professionnels ont aujourd’hui une tentation à se déconventionner, il a dans ce droit fil invité les professionnels à bien réfléchir. « Aujourd’hui, c’est assez mal connu de la population, mais le coût réel d’une consultation à 25 euros pour l’Assurance Maladie s’élève à 35€20 puisqu’il y a les rémunérations à l’acte, mais aussi une rémunération forfaitaire, et les charges sociales qui sont payées par l’Assurance Maladie. Passer en secteur 3 c’est se priver de toutes ces aides », a-t-il expliqué.
Dans une dimension plus locale, la venue du président du Conseil de la CNAM est également l’occasion d'effectuer un premier bilan de l'expérimentation lancée par la CPAM de Corse-du-Sud en 2019, qui a permis la mise en place d’un nouveau système de dématérialisation pour faciliter les demandes d’accords préalables de transport. Unique en France, ce système fait aujourd’hui gagner un temps considérable aux personnes devant se rendre sur le continent pour raison médicale qui n’ont désormais plus besoin de remplir de formulaire d’accord préalable et d’attendre le retour de la sécurité sociale. Leur praticien peut en effet faire directement la demande depuis son cabinet grâce à la carte vitale du patient qui reçoit la réponse sous quelques heures et peut ensuite réserver son billet par le biais d’une plateforme sécurisée. « Il faut faire une véritable évaluation de cette expérimentation, voir si nous avons bien atteint la cible, si le service rendu aux assurés est satisfaisant, de façon à ce que cela puisse être éventuellement étendu à d’autres caisses qui pourraient être concernées comme la Vendée, la Bretagne ou les caisses générales de sécurité sociale des DROM et ensuite déployé au niveau national », a noté Fabrice Gombert en dévoilant : « Il y a des éléments concluants, mais nous sommes une phase où on ne va pas forcément déployer ce dispositif sur tout le territoire ».
Dans cette même ligne, Fabrice Gombert a rencontré la présidente de l’association Inseme, Laetitia Cucchi, afin d’évoquer la question du remboursement du déplacement du second accompagnant pour les enfants malades devant se rendre sur le continent afin de rendre ce dispositif pérenne et ne puisse plus être remis en cause. Pour son deuxième jour de déplacement, ce mardi, le président du Conseil de la CNAM doit également s’entretenir avec le préfet de Corse et la présidente de l’Assemblée de Corse et effectuer une visite dans les locaux du nouvel hôpital d’Ajaccio, avant de revenir sur l’île pour une visite à Bastia prévue la semaine prochaine.