‘J’irai vers les îles pour regarder sous les tropiques si la nuit et la lumière de l’aube ont une autre densité.’ En 1930, Matisse quitte Nice pour un voyage de trois mois à Tahiti. Il écrit à son ami Bonnard à son retour qu'il n'a ‘absolument rien fait’ mais qu'il y a découvert une autre lumière ‘lumière pure, air pur, couleur pure : diamant, saphir, émeraude, turquoise’.
Il séjourne à Papeete, va sur les pas de Gauguin, dessine la végétation exubérante et des Tahitiennes. Il passe une semaine au bord d’un lagon avec le cinéaste Murnau qui tourne Tabou, et découvre, fasciné, les paysages sous-marins et les ciels des Tuamotu. ‘La lumière du Pacifique, des îles, est un gobelet d’or profond dans lequel on regarde.’
Il ne ramène qu’une seule petite pochade à l’huile mais quantité de dessins, des photographies exceptionnelles et le récit de son séjour qu’il écrit pour sa famille comme un journal fourmillant de détails et d’émotion. Il a vécu dans un désœuvrement apparent et pourtant nécessaire à l’absorption des multiples formes, lumières et couleurs qui s’imposent à lui et qui ne ressortiront qu’une douzaine d’années plus tard dans son œuvre et en particulier dans ses gouaches découpées.
Lundi 26 mai – 18h30 – Espace Diamant – entrée libre
Il séjourne à Papeete, va sur les pas de Gauguin, dessine la végétation exubérante et des Tahitiennes. Il passe une semaine au bord d’un lagon avec le cinéaste Murnau qui tourne Tabou, et découvre, fasciné, les paysages sous-marins et les ciels des Tuamotu. ‘La lumière du Pacifique, des îles, est un gobelet d’or profond dans lequel on regarde.’
Il ne ramène qu’une seule petite pochade à l’huile mais quantité de dessins, des photographies exceptionnelles et le récit de son séjour qu’il écrit pour sa famille comme un journal fourmillant de détails et d’émotion. Il a vécu dans un désœuvrement apparent et pourtant nécessaire à l’absorption des multiples formes, lumières et couleurs qui s’imposent à lui et qui ne ressortiront qu’une douzaine d’années plus tard dans son œuvre et en particulier dans ses gouaches découpées.
Lundi 26 mai – 18h30 – Espace Diamant – entrée libre