Le président de la Mossa Palatina, Nicolas Battini a annoncé, dans une conférence de presse en langue corse, que son mouvement présentera trois candidats pour les élections législatives du 30 juin et 7 juillet
Nicolas Battini n’a jamais caché son ambition politique. Il y a trois mois à peine, il a lancé à Ajaccio le mouvement Mossa Palatina, annonçant que ce nouveau mouvement nationaliste de droite combattrait un "ennemi tricéphale" : le jacobinisme, le wokisme et l'islamisme. Ce dimanche soir, quelques heures seulement après la dissolution de l'Assemblée nationale par le Président de la République le 9 juin, le leader de Palatinu a saisi l'opportunité : "Ces élections européennes ont été un véritable référendum sur les questions migratoires et identitaires. La Corse s'est placée à la pointe avancée du vote populiste et enraciné", a-t-il déclaré, en ajoutant sans détour : "Mossa Palatina ouvre déjà des discussions dans toute l'île sur une base de convergence corsiste et antiwoke. Présence ou soutien, mais engagement total dans ces élections législatives."
Nouveaux venus en politique, Mossa Palatina a donc choisi de ne pas rater l'occasion de mener sa première grande bataille électorale afin de "s'opposer de manière ferme à l'immigration de masse". "Depuis un an et demi, nous avons entrepris une réforme idéologique de grande ampleur au sein du nationalisme corse. En tant que leader de ce mouvement, qui regroupe plus d'un millier d'adhérents et des centaines de militants actifs, il est de ma responsabilité de les représenter", explique Nicolas Battini. "Les candidats présents dans les différentes circonscriptions auront la responsabilité de porter la voix de tous ceux qui adhèrent à notre message depuis près d'un an, de tous les nationalistes corses autonomistes de droite."
Trois candidats
Ce jeudi 13 juin à Bastia, après plusieurs jours de tractations intenses au niveau local et national avec "des forces politiques de droite" tout en "restant fidèle aux revendications essentielles du mouvement, notamment la défense de l'identité culturelle corse", Nicolas Battini a présenté les noms des candidats qui mèneront la course dans trois des quatre circonscriptions de l'île. Lisandru Luciani, membre du bureau de l'association, se présentera dans la première circonscription de Corse-du-Sud, l'entrepreneur porto-vecchiais Michel Chiocca dans la deuxième circonscription de Corse-du-Sud, et Nicolas Battini lui-même dans la première circonscription de Haute-Corse. Les noms des suppléants devraient être connus avant dimanche.
Concernant la deuxième circonscription de Haute-Corse, Mossa Palatina n’aura pas de candidat pour laisser la place à Jean-Antoine Giacomi, un jeune militant de 26 ans et ancien membre du Rassemblement National, qui portera la bannière du mouvement conservateur Forza Nova. Cependant, le leader de Mossa Palatina ne cache pas son opposition à Jean-Félix Acquaviva, le député sortant de Femu a Corsica, appelant à sanctionner ce dernier "politiquement et électoralement pour avoir parrainé Jean-Luc Mélenchon et pour son discours jugé complotiste niant l'implication de l'islam dans l'assassinat d'Yvan Colonna."
On écoute Nicolas Battini
Nouveaux venus en politique, Mossa Palatina a donc choisi de ne pas rater l'occasion de mener sa première grande bataille électorale afin de "s'opposer de manière ferme à l'immigration de masse". "Depuis un an et demi, nous avons entrepris une réforme idéologique de grande ampleur au sein du nationalisme corse. En tant que leader de ce mouvement, qui regroupe plus d'un millier d'adhérents et des centaines de militants actifs, il est de ma responsabilité de les représenter", explique Nicolas Battini. "Les candidats présents dans les différentes circonscriptions auront la responsabilité de porter la voix de tous ceux qui adhèrent à notre message depuis près d'un an, de tous les nationalistes corses autonomistes de droite."
Trois candidats
Ce jeudi 13 juin à Bastia, après plusieurs jours de tractations intenses au niveau local et national avec "des forces politiques de droite" tout en "restant fidèle aux revendications essentielles du mouvement, notamment la défense de l'identité culturelle corse", Nicolas Battini a présenté les noms des candidats qui mèneront la course dans trois des quatre circonscriptions de l'île. Lisandru Luciani, membre du bureau de l'association, se présentera dans la première circonscription de Corse-du-Sud, l'entrepreneur porto-vecchiais Michel Chiocca dans la deuxième circonscription de Corse-du-Sud, et Nicolas Battini lui-même dans la première circonscription de Haute-Corse. Les noms des suppléants devraient être connus avant dimanche.
Concernant la deuxième circonscription de Haute-Corse, Mossa Palatina n’aura pas de candidat pour laisser la place à Jean-Antoine Giacomi, un jeune militant de 26 ans et ancien membre du Rassemblement National, qui portera la bannière du mouvement conservateur Forza Nova. Cependant, le leader de Mossa Palatina ne cache pas son opposition à Jean-Félix Acquaviva, le député sortant de Femu a Corsica, appelant à sanctionner ce dernier "politiquement et électoralement pour avoir parrainé Jean-Luc Mélenchon et pour son discours jugé complotiste niant l'implication de l'islam dans l'assassinat d'Yvan Colonna."
On écoute Nicolas Battini
La première circonscription de Haute-Corse, qui inclut Bastia, est une priorité pour Mossa Palatina. "Bastia représente l'épicentre du véritable débat nationaliste en Corse, entre les nationalistes de droite identitaire, comme nous, qui ont une vision civilisationnelle, et des nationalistes de gauche qui importent des idées nouvelles de Paris, telles que l'écriture inclusive et la théorie du genre, adoptées par la mairie de Bastia en 2021." détaille le candidat qui pour sa campagnemet en avant des thèmes clés : la défense de l'identité corse, la lutte contre l'immigration massive et l'islamisation.
En insistant sur "la défense de l'identité corse, de son histoire, de sa langue, de sa famille, et de sa civilisation chrétienne", ainsi que sur "la lutte contre l'immigration massive et l'islamisation, qui génèrent une insécurité culturelle et identitaire" Nicolas Battini déplore que les autres nationalistes corses évitent ces sujets, influencés par un "logiciel de gauche" qui les empêche de discuter de l'immigration extra-européenne et des questions sociétales comme la théorie du genre ou l'écriture inclusive.
Conscient de la courte durée de la campagne, il admet que "ce sera une bataille extrêmement difficile pour une jeune formation comme la nôtre, qui n'a que trois mois." Néanmoins, il est déterminé à mener une campagne vigoureuse, en provoquant des débats et en étant présent quotidiennement auprès de la population.
En insistant sur "la défense de l'identité corse, de son histoire, de sa langue, de sa famille, et de sa civilisation chrétienne", ainsi que sur "la lutte contre l'immigration massive et l'islamisation, qui génèrent une insécurité culturelle et identitaire" Nicolas Battini déplore que les autres nationalistes corses évitent ces sujets, influencés par un "logiciel de gauche" qui les empêche de discuter de l'immigration extra-européenne et des questions sociétales comme la théorie du genre ou l'écriture inclusive.
Conscient de la courte durée de la campagne, il admet que "ce sera une bataille extrêmement difficile pour une jeune formation comme la nôtre, qui n'a que trois mois." Néanmoins, il est déterminé à mener une campagne vigoureuse, en provoquant des débats et en étant présent quotidiennement auprès de la population.