« Le résultat du 1er tour des législatives a vu des colons français, parachutés ou fraîchement installés sur l’île, recueillir des milliers de suffrages. Des Corses et des Français se sont rangés derrière l’idéologie du RN qui est aux antipodes de nos valeurs et opposée à nos revendications historiques pour l’émancipation nationale du peuple corse ». Dans un communiqué publié ce mercredi 3 juillet, Core in Fronte fustige les résultats du premier tour des élections législatives en Corse.
Alors que près de 8000 électeurs ont porté leur choix vers les quatre candidats du mouvement indépendantiste lors de ce scrutin, « devant l’urgence de la situation », Core in Fronte appelle à « un sursaut patriotique » pour le deuxième tour et à « un vote pour les trois candidats nationalistes encore en lice, Michel Castellani, Jean-Félix Acquaviva et Paul-André Colombani ». « Dans la 1ère circonscription de Corse-du-Sud, aucune voix ne doit aller au RN », ajoute le parti alors que Laurent Marcangeli, le député sortant et candidat d'Horizons, fait face à la candidate du Rassemblement Ariane Quarena sur ce territoire.
Mais si devant les enjeux Core in Fronte se veut être un soutien pour les trois députés nationalistes sortants, il dénonce en filigrane la façon dont ces élections législatives ont été abordées par le mouvement national. Il rappelle ainsi avoir fait un appel, avant le premier tour, pour que les différents courants abordent « ces élections législatives de manière unitaire afin que l’idée nationale corse reste la force motrice de l’émancipation du peuple corse ». « Notre appel n’a pas été entendu pour des considérations politiciennes », déplore le mouvement.
"Créer des conditions nouvelles, pour un véritable projet de société"
Analysant le scrutin, il estime ainsi que si le raz-de-marée du Rassemblement National est en grande partie lié à une volonté des électeurs de « sanctionner la Macronie », au niveau local il « témoigne aussi probablement, de l’échec du mouvement national et des différentes majorités territoriales nationalistes au pouvoir depuis 2015 ». « La victoire de 2015 était historique car elle concrétisait 50 ans de poussée nationaliste en Corse. Mais aujourd’hui, en 9 ans, aucun résultat palpable n’a été observé par les Corses sur les grands dossiers », regrette-il en soulignant : « Core in Fronte l’a toujours dit : les nationalistes au pouvoir ne sont pas là pour gérer le système, ils sont là pour transformer la société. Le mouvement national, dans sa globalité, doit répondre à l’attente des Corses. Il doit être un moteur de changement et d’espoir. Dans les semaines et mois à venir il faudra créer des conditions nouvelles, pour un véritable projet de société et un programme politique cohérent en vue d’une vraie solution politique globale en Corse ».
Dans ce droit fil, Core in Fronte dévoile avoir « rencontré les responsables de Femu a Corsica et du PNC mardi 2 juillet à Bastia et Ghisunaccia ». « Nous leur avons demandé une remise en cause collective et un sursaut patriotique unitaire nécessaire afin de rentrer en rupture et en résistance collective. Ils s’y sont engagés. Nous jugerons sur acte », affirme le parti en annonçant également qu’il « prendra une initiative politique majeure en ce sens et sera amené à rencontrer d’autres partis et syndicats nationalistes ».
Alors que près de 8000 électeurs ont porté leur choix vers les quatre candidats du mouvement indépendantiste lors de ce scrutin, « devant l’urgence de la situation », Core in Fronte appelle à « un sursaut patriotique » pour le deuxième tour et à « un vote pour les trois candidats nationalistes encore en lice, Michel Castellani, Jean-Félix Acquaviva et Paul-André Colombani ». « Dans la 1ère circonscription de Corse-du-Sud, aucune voix ne doit aller au RN », ajoute le parti alors que Laurent Marcangeli, le député sortant et candidat d'Horizons, fait face à la candidate du Rassemblement Ariane Quarena sur ce territoire.
Mais si devant les enjeux Core in Fronte se veut être un soutien pour les trois députés nationalistes sortants, il dénonce en filigrane la façon dont ces élections législatives ont été abordées par le mouvement national. Il rappelle ainsi avoir fait un appel, avant le premier tour, pour que les différents courants abordent « ces élections législatives de manière unitaire afin que l’idée nationale corse reste la force motrice de l’émancipation du peuple corse ». « Notre appel n’a pas été entendu pour des considérations politiciennes », déplore le mouvement.
"Créer des conditions nouvelles, pour un véritable projet de société"
Analysant le scrutin, il estime ainsi que si le raz-de-marée du Rassemblement National est en grande partie lié à une volonté des électeurs de « sanctionner la Macronie », au niveau local il « témoigne aussi probablement, de l’échec du mouvement national et des différentes majorités territoriales nationalistes au pouvoir depuis 2015 ». « La victoire de 2015 était historique car elle concrétisait 50 ans de poussée nationaliste en Corse. Mais aujourd’hui, en 9 ans, aucun résultat palpable n’a été observé par les Corses sur les grands dossiers », regrette-il en soulignant : « Core in Fronte l’a toujours dit : les nationalistes au pouvoir ne sont pas là pour gérer le système, ils sont là pour transformer la société. Le mouvement national, dans sa globalité, doit répondre à l’attente des Corses. Il doit être un moteur de changement et d’espoir. Dans les semaines et mois à venir il faudra créer des conditions nouvelles, pour un véritable projet de société et un programme politique cohérent en vue d’une vraie solution politique globale en Corse ».
Dans ce droit fil, Core in Fronte dévoile avoir « rencontré les responsables de Femu a Corsica et du PNC mardi 2 juillet à Bastia et Ghisunaccia ». « Nous leur avons demandé une remise en cause collective et un sursaut patriotique unitaire nécessaire afin de rentrer en rupture et en résistance collective. Ils s’y sont engagés. Nous jugerons sur acte », affirme le parti en annonçant également qu’il « prendra une initiative politique majeure en ce sens et sera amené à rencontrer d’autres partis et syndicats nationalistes ».
Communiqué #CoreInFronte pour le 2e tour des Législatives.
Appel au vote patriotique ⤵️ pic.twitter.com/s6EFjeZrOS
— Core in Fronte (@coreinfronte) July 3, 2024