Jean-François Paoli, candidat à l'élection législative dans la première circonscription de Haute-Corse.
- Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter une deuxième fois aux élections législatives ?
- J'ai décidé de me présenter parce que la politique est un combat, et on ne perd que les combats que l'on ne mène pas. Si nous étions présents en 2022, c'était parce que nous avions des choses à dire. Il est naturel pour un homme politique de se battre, même dans l'adversité. C'est avec beaucoup de sérénité que nous faisons à nouveau cette démarche.
- Quel est, pour vous, l’enjeu premier de cette élection ?
- L'enjeu principal est d'avoir un parlement qui joue pleinement son rôle : être un lieu de débat et de construction d'une voie juste pour nos concitoyens. Pour cela, nous avons besoin de parlementaires engagés, et je crois en faire partie. Le Parti radical est profondément parlementaire, nous comprenons l'importance des institutions et nous voulons y défendre nos valeurs au service du plus grand nombre.
- Vous êtes avec Laurent Marcangeli, le seul candidat corse soutenu par la majorité présidentielle...
- Je prends tout soutien qui vient de gens respectables. Il faut respecter les électeurs, c'est un principe républicain. Je ne me suis pas présenté avec la majorité présidentielle pour ne pas être enfermé dans un cadre strict. Nous voulons aborder les problématiques locales avec une vision globale. Nous écoutons les gens pour proposer à l'Assemblée nationale des réponses satisfaisantes. Les enjeux comme la guerre en Ukraine, le pouvoir d'achat, l'électricité, l'écologie, et l'hôpital de Bastia restent d'actualité, prouvant que le combat n'est gagné par personne.
- Quels sont les principaux soutiens à votre candidature au-delà des élus de la majorité ?
- Je peux compter sur mon socle, dont Jean-Martin Mondoloni (coprésident du groupe Un Soffiu novu à l'Assemblée de Corse), Sébastien de Casalta, Jean Zucarelli (Unione per Bastia), Hélène Salge (fédération corse du Parti radical)… Nous avons mené un certain nombre de combats ensemble, jamais dans l'opportunisme. Nous sommes un arc, pas un front. Seule l'union pour un projet saura apporter des solutions pour l'avenir.
- Vous avez plaidé pour un rassemblement allant de la gauche à la droite, mais aucun accord n'a été conclu avec Julien Morganti. Quelles sont les principales divergences et pourquoi une entente n'a-t-elle pas été possible ?
- Maintenant que la campagne est lancée, je ne commenterai pas mes concurrents. Nous sommes onze candidats sur la ligne de départ pour arriver au second tour. Si Michel Castellani semble favori pour le second tour, je souhaite y être aussi. Chacun est libre de ses choix, je ne suis pas là pour les commenter.
- Vous avez évoqué votre volonté de combattre tous les extrêmes. Quels sont, selon vous, les dangers les plus urgents que ces mouvements représentent pour la Corse et la France ?
- Cela représente un blocage des institutions, des dépenses inconsidérées… Je pense que lorsque les choses vont mal, les gens peuvent avoir peur. Et quand c'est le cas, ils ont parfois tendance à avoir des réactions excessives. Nous sommes là, en tant qu'hommes politiques, pour leur dire d'être prudents face à des "remèdes pires que les maux". Je crois aux vertus du parlement, ça permet d'équilibrer les débats pour construire un avenir.
- Dans votre circonscription, il y a un grand nombre de candidats. Pensez-vous que cette pluralité risque de diviser les voix et de favoriser les extrêmes ?
- C'est toujours un risque, mais il appartient aux électeurs de faire des choix éclairés. Nous acceptons le fait démocratique, et il est important de ne pas déresponsabiliser les électeurs. Voter est un devoir et un pouvoir extraordinaire, qui peut mener à de belles choses. Il faut construire en se rappelant de l'histoire. Je pense qu'il ne faut pas écouter ses peurs, mais qu'il faut agir pour le monde que l'on souhaite voir demain.
- Concernant cotre programme, quelles sont vos principales thèmes de votre campagne ?
- Il y a le pouvoir d'achat, déjà. Il faut trouver un moyen de sortir de cette spirale. Je pense aussi à l'hôpital de Bastia. Mais je ne fais pas de démagogie. Je suis favorable à sa création à condition que cela serve les intérêts des Corses. Je ne suis pas indépendantiste, donc je ne cherche pas à créer des institutions en vue d'une potentielle indépendance. Je cherche une évolution au service de la nation telle qu'elle est.
- Si vous êtes élu, comment poursuivrez-vous le travail parlementaire pour le statut d’autonomie ?
- Il faudra reprendre ce travail. Je pense que nous étions bien partis, mais que nous avons fini de façon non-satisfaisante. Le processus de Beauvau était destiné à lister les grandes questions qui concernaient la Corse. Il est clair que l'île est un territoire insulaire méditerranéen qui répond à des problématiques particulières. Je crois vraiment qu'il faut que la situation évolue. Pour autant, je ne crois pas à une formule magique.
- Quelles mesures porterez-vous en faveur du pouvoir d’achat des Corses ?
- C'est une région très pauvre. Il faut que l'impôt soit mis en place dans un volume supportable pour tout le monde. Même s'il fait société, il ne doit pas être confiscatoire. Il faut être vigilant sur cette position. Il faut aussi être rapidement en capacité, à l'Assemblée nationale, de maintenir et d'améliorer ce qu'a été le bouclier tarifaire sur l'énergie. Ce qui nous rend pauvres, c'est notamment de consommer des produits incontournables qui coûteraient plus cher que de raison. Il faut aussi donner à la Corse, les moyens d'être dynamique, de trouver une véritable économie qui créera de la richesse.
- Quelles dispositions imaginez-vous pour favoriser l’accès au logement ?
- Le logement fait partie des sujets cruciaux. J'ai fait partie d'une municipalité qui a beaucoup fait pour le logement social. Il ne faut pas dénigrer ces structures. En termes de qualité, d'esthétique et de normes, ces habitations peuvent avoir de l'allure et permettre aux gens de se loger. Il faut construire intelligemment. Ça peut aussi être une alternative aux logements privés, afin de permettre de maintenir un équilibre dans les prix.
- Quid des questions environnementales et climatiques dans votre programme ?
- Le volet environnemental est tout simplement ce qui permettra d'être encore sur cette planète dans les générations futures. Ce qui m'amène à parler de l'énergie, même si nous n'allons pas construire des centrales en Corse. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas continuer dans le système de production que nous suivons. Pourquoi ne pas aller vers l'hydrogène. Des projets ont été portés par des Corses à l'Assemblée nationale à ce sujet, mais il faut aller plus vite, plus loin. Il faut aussi une écologie au service de l'agriculture. Les deux sujets ne sont pas opposables.
- Quelles seront les actions que vous porterez pour permettre un meilleur accès aux soins de santé pour les Corses ? Poursuivrez-vous le travail entamé pour la création d’un Centre hospitalier universitaire (CHU) sur l’île ?
- Nous avons besoin de davantage de médecins, mais aussi de mieux traiter les soignants. La santé est un tout. L'hôpital est un service public qui doit être de qualité. Nous en avons besoin dans ce mariage qui semble se dessiner. Concernant le CHU, j'y suis favorable s'il amène des améliorations. Il faut que le projet ait du sens, puisqu'il ne sera pas la baguette magique dans la réponse globale que l'on doit apporter. Avant tout, nous devons disposer d'un hôpital digne de ce nom à Bastia.
- Comment prévoyez-vous de mobiliser vos électeurs ?
- Par mon discours, et par ma présence autant que possible sur le terrain dans ce laps de temps particulièrement court. Nous voulons les mobiliser par les moyens modernes que sont les réseaux sociaux, par le biais de la presse aussi.
- J'ai décidé de me présenter parce que la politique est un combat, et on ne perd que les combats que l'on ne mène pas. Si nous étions présents en 2022, c'était parce que nous avions des choses à dire. Il est naturel pour un homme politique de se battre, même dans l'adversité. C'est avec beaucoup de sérénité que nous faisons à nouveau cette démarche.
- Quel est, pour vous, l’enjeu premier de cette élection ?
- L'enjeu principal est d'avoir un parlement qui joue pleinement son rôle : être un lieu de débat et de construction d'une voie juste pour nos concitoyens. Pour cela, nous avons besoin de parlementaires engagés, et je crois en faire partie. Le Parti radical est profondément parlementaire, nous comprenons l'importance des institutions et nous voulons y défendre nos valeurs au service du plus grand nombre.
- Vous êtes avec Laurent Marcangeli, le seul candidat corse soutenu par la majorité présidentielle...
- Je prends tout soutien qui vient de gens respectables. Il faut respecter les électeurs, c'est un principe républicain. Je ne me suis pas présenté avec la majorité présidentielle pour ne pas être enfermé dans un cadre strict. Nous voulons aborder les problématiques locales avec une vision globale. Nous écoutons les gens pour proposer à l'Assemblée nationale des réponses satisfaisantes. Les enjeux comme la guerre en Ukraine, le pouvoir d'achat, l'électricité, l'écologie, et l'hôpital de Bastia restent d'actualité, prouvant que le combat n'est gagné par personne.
- Quels sont les principaux soutiens à votre candidature au-delà des élus de la majorité ?
- Je peux compter sur mon socle, dont Jean-Martin Mondoloni (coprésident du groupe Un Soffiu novu à l'Assemblée de Corse), Sébastien de Casalta, Jean Zucarelli (Unione per Bastia), Hélène Salge (fédération corse du Parti radical)… Nous avons mené un certain nombre de combats ensemble, jamais dans l'opportunisme. Nous sommes un arc, pas un front. Seule l'union pour un projet saura apporter des solutions pour l'avenir.
- Vous avez plaidé pour un rassemblement allant de la gauche à la droite, mais aucun accord n'a été conclu avec Julien Morganti. Quelles sont les principales divergences et pourquoi une entente n'a-t-elle pas été possible ?
- Maintenant que la campagne est lancée, je ne commenterai pas mes concurrents. Nous sommes onze candidats sur la ligne de départ pour arriver au second tour. Si Michel Castellani semble favori pour le second tour, je souhaite y être aussi. Chacun est libre de ses choix, je ne suis pas là pour les commenter.
- Vous avez évoqué votre volonté de combattre tous les extrêmes. Quels sont, selon vous, les dangers les plus urgents que ces mouvements représentent pour la Corse et la France ?
- Cela représente un blocage des institutions, des dépenses inconsidérées… Je pense que lorsque les choses vont mal, les gens peuvent avoir peur. Et quand c'est le cas, ils ont parfois tendance à avoir des réactions excessives. Nous sommes là, en tant qu'hommes politiques, pour leur dire d'être prudents face à des "remèdes pires que les maux". Je crois aux vertus du parlement, ça permet d'équilibrer les débats pour construire un avenir.
- Dans votre circonscription, il y a un grand nombre de candidats. Pensez-vous que cette pluralité risque de diviser les voix et de favoriser les extrêmes ?
- C'est toujours un risque, mais il appartient aux électeurs de faire des choix éclairés. Nous acceptons le fait démocratique, et il est important de ne pas déresponsabiliser les électeurs. Voter est un devoir et un pouvoir extraordinaire, qui peut mener à de belles choses. Il faut construire en se rappelant de l'histoire. Je pense qu'il ne faut pas écouter ses peurs, mais qu'il faut agir pour le monde que l'on souhaite voir demain.
- Concernant cotre programme, quelles sont vos principales thèmes de votre campagne ?
- Il y a le pouvoir d'achat, déjà. Il faut trouver un moyen de sortir de cette spirale. Je pense aussi à l'hôpital de Bastia. Mais je ne fais pas de démagogie. Je suis favorable à sa création à condition que cela serve les intérêts des Corses. Je ne suis pas indépendantiste, donc je ne cherche pas à créer des institutions en vue d'une potentielle indépendance. Je cherche une évolution au service de la nation telle qu'elle est.
- Si vous êtes élu, comment poursuivrez-vous le travail parlementaire pour le statut d’autonomie ?
- Il faudra reprendre ce travail. Je pense que nous étions bien partis, mais que nous avons fini de façon non-satisfaisante. Le processus de Beauvau était destiné à lister les grandes questions qui concernaient la Corse. Il est clair que l'île est un territoire insulaire méditerranéen qui répond à des problématiques particulières. Je crois vraiment qu'il faut que la situation évolue. Pour autant, je ne crois pas à une formule magique.
- Quelles mesures porterez-vous en faveur du pouvoir d’achat des Corses ?
- C'est une région très pauvre. Il faut que l'impôt soit mis en place dans un volume supportable pour tout le monde. Même s'il fait société, il ne doit pas être confiscatoire. Il faut être vigilant sur cette position. Il faut aussi être rapidement en capacité, à l'Assemblée nationale, de maintenir et d'améliorer ce qu'a été le bouclier tarifaire sur l'énergie. Ce qui nous rend pauvres, c'est notamment de consommer des produits incontournables qui coûteraient plus cher que de raison. Il faut aussi donner à la Corse, les moyens d'être dynamique, de trouver une véritable économie qui créera de la richesse.
- Quelles dispositions imaginez-vous pour favoriser l’accès au logement ?
- Le logement fait partie des sujets cruciaux. J'ai fait partie d'une municipalité qui a beaucoup fait pour le logement social. Il ne faut pas dénigrer ces structures. En termes de qualité, d'esthétique et de normes, ces habitations peuvent avoir de l'allure et permettre aux gens de se loger. Il faut construire intelligemment. Ça peut aussi être une alternative aux logements privés, afin de permettre de maintenir un équilibre dans les prix.
- Quid des questions environnementales et climatiques dans votre programme ?
- Le volet environnemental est tout simplement ce qui permettra d'être encore sur cette planète dans les générations futures. Ce qui m'amène à parler de l'énergie, même si nous n'allons pas construire des centrales en Corse. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas continuer dans le système de production que nous suivons. Pourquoi ne pas aller vers l'hydrogène. Des projets ont été portés par des Corses à l'Assemblée nationale à ce sujet, mais il faut aller plus vite, plus loin. Il faut aussi une écologie au service de l'agriculture. Les deux sujets ne sont pas opposables.
- Quelles seront les actions que vous porterez pour permettre un meilleur accès aux soins de santé pour les Corses ? Poursuivrez-vous le travail entamé pour la création d’un Centre hospitalier universitaire (CHU) sur l’île ?
- Nous avons besoin de davantage de médecins, mais aussi de mieux traiter les soignants. La santé est un tout. L'hôpital est un service public qui doit être de qualité. Nous en avons besoin dans ce mariage qui semble se dessiner. Concernant le CHU, j'y suis favorable s'il amène des améliorations. Il faut que le projet ait du sens, puisqu'il ne sera pas la baguette magique dans la réponse globale que l'on doit apporter. Avant tout, nous devons disposer d'un hôpital digne de ce nom à Bastia.
- Comment prévoyez-vous de mobiliser vos électeurs ?
- Par mon discours, et par ma présence autant que possible sur le terrain dans ce laps de temps particulièrement court. Nous voulons les mobiliser par les moyens modernes que sont les réseaux sociaux, par le biais de la presse aussi.