Jean-Michel Lamberti sera le seul représentant d'Éric Zemmour en Corse, lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer aux élections législatives en Haute-Corse ?
- Je me présente pour poursuivre l'élan amorcé en 2022 sous la bannière de Reconquête!. Il est naturel pour moi de continuer ce combat. Mes priorités demeurent les mêmes et je suis déterminé à les défendre.
- Si vous étiez élu député, quelle serait votre priorité pour défendre les intérêts des Corses ?
- Ma priorité absolue est la préservation de l'identité corse pour les générations futures. J'ai peur de laisser à mes petits enfants et aux générations futures une Corse sans l'identité nustrale. C'est pourquoi je lutte contre l'immigration massive, l'islamisation et le wokisme, qui menacent notre culture.
- Vous avez face à vous le député sortant coriace. Comment comptez-vous vous distinguer et convaincre les électeurs de voter pour vous ?
- Le député Michel Castellani, est un homme respectable qui a bien représenté la Corse. Cependant, son parti, Femu a Corsica, promeut des idées incompatibles avec nos priorités. Leur soutien à l'écriture inclusive, au wokisme et à la pro-immigration est en désaccord avec notre vision. Femu voulait faire entrer des bateaux de migrants en Corse, alors que nous n'avons pas les moyens de les accueillir. Nous proposons une alternative plus en phase avec les préoccupations des Corses.
- Quelles sont vos principales thématiques de campagne et pourquoi sont-elles importantes pour les électeurs corses ?
- Les Corses sont sont farouchement amoureux à leur identité et à leur mode de vie insulaire. La Corse n'est pas comme le continent. Nous sommes des îliens, et les îliens sont toujours différents, attachés à leur terre, à leur tradition, à leur mode de vie. Si nous faisons entrer des populations de l'extérieur, qui n'ont pas le même mode de vie que nous, le nombre nous fera perdre notre identité. Nous sommes 360 000 habitants, et nous avons actuellement entre 15 et 20 % de population étrangère. Le point de bascule sera rapidement, d'ici à 30 ans. Si nous voulons perpétuer ce que nous sommes, nous nous devons être vigilants. Chez Reconquête! nous sommes pour la préférence régionale, voire locale. Pour le logement notamment. Si les Bastiais s'en vont et sont remplacés par d'autres personnes, l'âme de la ville va disparaître.
- Quelles sont vos priorités spécifiques pour la Corse et comment comptez-vous les mettre en œuvre ?
- À l'Assemblée nationale, nous devons abolir le droit du sol et le regroupement familial. L'immigration doit être strictement régulée, selon les besoins économiques du pays. Hassan II (ancien roi du Maroc, ndlr) disait : "Lorsque vous avez besoin de travailleur, ce doit être gagnant-gagnant". Il faire venir des travailleurs lorsque nous en avons besoin, et les renvoyer lorsque ce n'est plus le cas. Et il disait également : "ne donnez jamais aux étrangers l'illusion qu'ils pourront rester." Si nous voulons éviter la bascule et le grand remplacement, il faut commencer par le droit du sol. Mais le problème n'est pas l'individu. Le problème, ce sont les communautés, lorsque le nombre devient trop important.
- Si vous êtes élu, comment poursuivrez-vous le travail parlementaire en faveur du statut d’autonomie de la Corse ?
- Bien que certains adversaires du Rassemblement national s'opposent à l'autonomie, je crois en son potentiel. J'ai un parcours politique qui me permet de parler d'autonomie. Je viens du gaullisme, et l'autonomie ne me fait pas peur. Éric Zemmour et moi-même reconnaissons l'importance de préserver les identités régionales. La Corse doit être reconnue comme une partie intégrante de la France, tout en conservant sa singularité. Je propose aux électeurs du Rassemblement national de nous rejoindre pour défendre la Corse de manière plus efficace que leur candidat parachuté.
- Quelles mesures concrètes proposez-vous pour améliorer le pouvoir d’achat des Corses ?
- Nous pouvons suivre l'exemple de La Réunion en réduisant les prix des carburants de 10 %, avec l'aide de l'État. Nous devons aussi supprimer la TVA sur les produits de première nécessité. La Corse étant l'une des régions les plus pauvres de France, nous proposons d'augmenter les salaires et de réduire les charges salariales pour rapprocher le net du brut. Une prime d'insularité pour les retraités pourrait également être mise en place.
- Quelle place occupent les questions environnementales et climatiques dans votre programme et quelles actions proposez-vous ?
- J'ai un souci avec l'environnement tel qu'il est proposé par les partis écologistes. Ce sont souvent des mesures punitives pour les Français. La France n'est pas le pays qui contribue le plus au réchauffement climatique ou au déclin de notre planète. C'est presque un bon élève dans le monde actuel. Il faudrait limiter les distances d'approvisionnement, surtout pour des produits que nous pouvons produire sur le territoire. On se doit de faire des circuits courts, y compris pour les agriculteurs. Le nucléaire, avec un mix énergétique éolien, doit garder sa prépondérance.
- Quelles seront les actions que vous porterez pour permettre un meilleur accès aux soins de santé pour les Corses ? Poursuivrez-vous le travail entamé pour la création d’un CHU sur l’île ?
- La rénovation de l'hôpital de Bastia est essentielle et doit être priorisée. Concernant le CHU, j'espère qu'il sera fait à Bastia, si CHU il y a. Si nous pouvons avoir de meilleurs soins avec des spécialistes, j'y suis favorable. Nous avons des déserts médicaux présents depuis très longtemps, et les élus auraient dû se pencher sur le sujet.
- On observe une multiplication des candidatures de droite en Corse, allant de Reconquête à Forza Nova en passant par Mossa Palatina ou Rassemblement national. Regrettez-vous de ne pas avoir réussi à unifier ces mouvements sous une seule bannière pour ces élections ?
- J'ai proposé de retirer ma candidature en cas d'union, mais cela n'a pas été possible. Évidement que l'union des droites aurait été un bien. Nous aurons d'autres occasions. Au niveau du Rassemblement national, Marine Le Pen a refusé, et à échelle de la Corse, il n'y a pas eu de discussion.
- Vous avez mentionné que vous vous engagez pour sauvegarder l’identité corse et française face à une immigration galopante. Quelles mesures précises proposez-vous pour répondre à ce défi ?
- Le droit du sol doit cesser et l'immigration doit être strictement contrôlée, en accord avec les pays d'origine. Il faut se mettre d'accord avec les pays, faire des quotas. Et ne pas les laisser s'établir. De toutes façons, les étrangers auront du mal à vivre comme nous. C'est à ce moment-là qu'ils s'installent en communauté, avec leurs règles. Lorsque l'on est nombreux, c'est naturellement ce qu'il se passe. À Rome, fais comme les Romains.
- Comment envisagez-vous de rassembler les électeurs qui partagent vos préoccupations identitaires et civilisationnelles ?
- Je m'engage avec sincérité et conviction. Les électeurs peuvent compter sur ma détermination et mon intégrité. Je ne représente aucun intérêt extérieur et je suis dévoué à la cause de notre identité.
- Je me présente pour poursuivre l'élan amorcé en 2022 sous la bannière de Reconquête!. Il est naturel pour moi de continuer ce combat. Mes priorités demeurent les mêmes et je suis déterminé à les défendre.
- Si vous étiez élu député, quelle serait votre priorité pour défendre les intérêts des Corses ?
- Ma priorité absolue est la préservation de l'identité corse pour les générations futures. J'ai peur de laisser à mes petits enfants et aux générations futures une Corse sans l'identité nustrale. C'est pourquoi je lutte contre l'immigration massive, l'islamisation et le wokisme, qui menacent notre culture.
- Vous avez face à vous le député sortant coriace. Comment comptez-vous vous distinguer et convaincre les électeurs de voter pour vous ?
- Le député Michel Castellani, est un homme respectable qui a bien représenté la Corse. Cependant, son parti, Femu a Corsica, promeut des idées incompatibles avec nos priorités. Leur soutien à l'écriture inclusive, au wokisme et à la pro-immigration est en désaccord avec notre vision. Femu voulait faire entrer des bateaux de migrants en Corse, alors que nous n'avons pas les moyens de les accueillir. Nous proposons une alternative plus en phase avec les préoccupations des Corses.
- Quelles sont vos principales thématiques de campagne et pourquoi sont-elles importantes pour les électeurs corses ?
- Les Corses sont sont farouchement amoureux à leur identité et à leur mode de vie insulaire. La Corse n'est pas comme le continent. Nous sommes des îliens, et les îliens sont toujours différents, attachés à leur terre, à leur tradition, à leur mode de vie. Si nous faisons entrer des populations de l'extérieur, qui n'ont pas le même mode de vie que nous, le nombre nous fera perdre notre identité. Nous sommes 360 000 habitants, et nous avons actuellement entre 15 et 20 % de population étrangère. Le point de bascule sera rapidement, d'ici à 30 ans. Si nous voulons perpétuer ce que nous sommes, nous nous devons être vigilants. Chez Reconquête! nous sommes pour la préférence régionale, voire locale. Pour le logement notamment. Si les Bastiais s'en vont et sont remplacés par d'autres personnes, l'âme de la ville va disparaître.
- Quelles sont vos priorités spécifiques pour la Corse et comment comptez-vous les mettre en œuvre ?
- À l'Assemblée nationale, nous devons abolir le droit du sol et le regroupement familial. L'immigration doit être strictement régulée, selon les besoins économiques du pays. Hassan II (ancien roi du Maroc, ndlr) disait : "Lorsque vous avez besoin de travailleur, ce doit être gagnant-gagnant". Il faire venir des travailleurs lorsque nous en avons besoin, et les renvoyer lorsque ce n'est plus le cas. Et il disait également : "ne donnez jamais aux étrangers l'illusion qu'ils pourront rester." Si nous voulons éviter la bascule et le grand remplacement, il faut commencer par le droit du sol. Mais le problème n'est pas l'individu. Le problème, ce sont les communautés, lorsque le nombre devient trop important.
- Si vous êtes élu, comment poursuivrez-vous le travail parlementaire en faveur du statut d’autonomie de la Corse ?
- Bien que certains adversaires du Rassemblement national s'opposent à l'autonomie, je crois en son potentiel. J'ai un parcours politique qui me permet de parler d'autonomie. Je viens du gaullisme, et l'autonomie ne me fait pas peur. Éric Zemmour et moi-même reconnaissons l'importance de préserver les identités régionales. La Corse doit être reconnue comme une partie intégrante de la France, tout en conservant sa singularité. Je propose aux électeurs du Rassemblement national de nous rejoindre pour défendre la Corse de manière plus efficace que leur candidat parachuté.
- Quelles mesures concrètes proposez-vous pour améliorer le pouvoir d’achat des Corses ?
- Nous pouvons suivre l'exemple de La Réunion en réduisant les prix des carburants de 10 %, avec l'aide de l'État. Nous devons aussi supprimer la TVA sur les produits de première nécessité. La Corse étant l'une des régions les plus pauvres de France, nous proposons d'augmenter les salaires et de réduire les charges salariales pour rapprocher le net du brut. Une prime d'insularité pour les retraités pourrait également être mise en place.
- Quelle place occupent les questions environnementales et climatiques dans votre programme et quelles actions proposez-vous ?
- J'ai un souci avec l'environnement tel qu'il est proposé par les partis écologistes. Ce sont souvent des mesures punitives pour les Français. La France n'est pas le pays qui contribue le plus au réchauffement climatique ou au déclin de notre planète. C'est presque un bon élève dans le monde actuel. Il faudrait limiter les distances d'approvisionnement, surtout pour des produits que nous pouvons produire sur le territoire. On se doit de faire des circuits courts, y compris pour les agriculteurs. Le nucléaire, avec un mix énergétique éolien, doit garder sa prépondérance.
- Quelles seront les actions que vous porterez pour permettre un meilleur accès aux soins de santé pour les Corses ? Poursuivrez-vous le travail entamé pour la création d’un CHU sur l’île ?
- La rénovation de l'hôpital de Bastia est essentielle et doit être priorisée. Concernant le CHU, j'espère qu'il sera fait à Bastia, si CHU il y a. Si nous pouvons avoir de meilleurs soins avec des spécialistes, j'y suis favorable. Nous avons des déserts médicaux présents depuis très longtemps, et les élus auraient dû se pencher sur le sujet.
- On observe une multiplication des candidatures de droite en Corse, allant de Reconquête à Forza Nova en passant par Mossa Palatina ou Rassemblement national. Regrettez-vous de ne pas avoir réussi à unifier ces mouvements sous une seule bannière pour ces élections ?
- J'ai proposé de retirer ma candidature en cas d'union, mais cela n'a pas été possible. Évidement que l'union des droites aurait été un bien. Nous aurons d'autres occasions. Au niveau du Rassemblement national, Marine Le Pen a refusé, et à échelle de la Corse, il n'y a pas eu de discussion.
- Vous avez mentionné que vous vous engagez pour sauvegarder l’identité corse et française face à une immigration galopante. Quelles mesures précises proposez-vous pour répondre à ce défi ?
- Le droit du sol doit cesser et l'immigration doit être strictement contrôlée, en accord avec les pays d'origine. Il faut se mettre d'accord avec les pays, faire des quotas. Et ne pas les laisser s'établir. De toutes façons, les étrangers auront du mal à vivre comme nous. C'est à ce moment-là qu'ils s'installent en communauté, avec leurs règles. Lorsque l'on est nombreux, c'est naturellement ce qu'il se passe. À Rome, fais comme les Romains.
- Comment envisagez-vous de rassembler les électeurs qui partagent vos préoccupations identitaires et civilisationnelles ?
- Je m'engage avec sincérité et conviction. Les électeurs peuvent compter sur ma détermination et mon intégrité. Je ne représente aucun intérêt extérieur et je suis dévoué à la cause de notre identité.