
Le candidat s'est dit satisfait des résultats obtenus, malgré les conditions de campagne difficiles : « Nous sommes parfaitement satisfaits, compte tenu des conditions de campagne que nous avons connues, avec deux semaines de campagne sans sondages et un manque de structuration qui a touché toutes les formations politiques. »
À quelques jours du second tour, Mossa Palatina qui avait axé sa campagne sur le rejet de l’immigration et des critiques contre les députés nationalistes sortants a donné ses consignes de vote. Le mouvement, revendiquant "un autonomisme corse opposé à l'immigration", a annoncé qu'il se démarquait des députés sortants, qu'il juge "trop ancrés à gauche et disposés à gouverner avec Jean-Luc Mélenchon". Bien qu'en accord avec eux sur la nécessité d'évolution institutionnelle de la Corse, Mossa Palatina considère leur position "incompatible avec la sienne". En parallèle, le mouvement converge avec le Rassemblement National sur la question migratoire mais reste opposé à la position centraliste du RN.
En appelant à la liberté de choix pour ses électeurs, Mossa Palatina indique « Nous laissons ainsi nos électeurs libres de leur choix et dénonçons vivement les discours totalitaires qui tendent à culpabiliser les Corses en raison de leur comportement électoral. Nos compatriotes qui ont décidé de soutenir le Rassemblement National n'ont pas à être criminalisés ou vilipendés, mais compris et considérés. »
Pour la 2ème circonscription du Cismonte, par contre le nouveau mouvement soutient François-Xavier Ceccoli, jugé "capable de soutenir l'identité et l'âme de la Corse tout en s'opposant à l'extrême-gauche représentée par Jean-Félix Acquaviva."