Le mail qui a fait tomber (provisoirement?) la colère des jeunes agriculteurs
Jets de pierre et utilisation de fumigènes d'un côté, grenades lacrymogènes de l'autre : l'atmosphère est restée longtemps irrespirable dans le quartier de la gare de Bastia et à proximité du rond-point Leclerc où les manifestants ont campé jusqu'au milieu de l'après-midi.
La colère est montée crescendo.
Pendant que des manifestants exaspérés escaladaient les grilles de la préfecture où ils se heurtaient aux forces de l'ordre, d'autres tentaient de s'introduire par les grilles arrières du bâtiment. Dans le même temps des poubelles brûlaient dans le quartier de la gare et dans le centre-ville paralysé par ailleurs par un énorme embouteillage du fait de l'interdiction de circuler devant la préfecture et tout au long du boulevard Jean-Zuccarelli.
Finalement et après plusieurs moments d'atermoiements et un interminable face à face, une délégation était reçue par le directeur de cabinet du préfet de Haute-Corse devant lesquels les jeunes agriculteurs concernés au premier chef par le "désengagement de l'Etat" ont une fois de plus martelé leurs arguments.
A leur sortie les jeunes agriculteurs du CDJA, soutenus notamment par Joseph Colombani qui a pris une part active à la mobilisation du jour, n'étaient pas rassérénés pour autant à l'image de leur porte-parole Cyril Provent.
La colère est montée crescendo.
Pendant que des manifestants exaspérés escaladaient les grilles de la préfecture où ils se heurtaient aux forces de l'ordre, d'autres tentaient de s'introduire par les grilles arrières du bâtiment. Dans le même temps des poubelles brûlaient dans le quartier de la gare et dans le centre-ville paralysé par ailleurs par un énorme embouteillage du fait de l'interdiction de circuler devant la préfecture et tout au long du boulevard Jean-Zuccarelli.
Finalement et après plusieurs moments d'atermoiements et un interminable face à face, une délégation était reçue par le directeur de cabinet du préfet de Haute-Corse devant lesquels les jeunes agriculteurs concernés au premier chef par le "désengagement de l'Etat" ont une fois de plus martelé leurs arguments.
A leur sortie les jeunes agriculteurs du CDJA, soutenus notamment par Joseph Colombani qui a pris une part active à la mobilisation du jour, n'étaient pas rassérénés pour autant à l'image de leur porte-parole Cyril Provent.