C’est un énième épisode qui pourrait bien être la goutte de trop. À cause du mauvais temps, d’une avarie, d’une panne, ou d’autres problèmes techniques sur les navires, les liaisons maritimes entre la Corse et la Sardaigne font régulièrement l’objet d’annulations qui laissent les passagers désireux d’effectuer le court voyage entre les deux îles sur le carreau. Dernier épisode en date, les rotations entre Bonifacio et Santa Teresa di Gallura assurées par la Moby ont été interrompues le 14 juin dernier en raison d’une « avarie technique de nature exceptionnelle » sur le Giraglia. Depuis lors, le navire est stationné dans le port de Gênes afin d’y subir des réparations, sans que la compagnie ne l’ait remplacé. Et les liaisons entre les deux rives des Bouches de Bonifacio ont donc été assurées pendant plusieurs semaines uniquement par Ichnusa line. Selon la presse italienne, la Moby vient toutefois d’annoncer une reprise des traversées au cours de cette semaine avec le retour du Giraglia, mais aussi l’affectation d’un second navire, le Bastia. Par ailleurs, la compagnie maritime a également affirmé qu’en vue d’améliorer le service, un nouveau navire adapté à cette ligne y sera positionné dès 2025.
Mais ce nouvel épisode de crise a toutefois laissé quelques remous dans son sillage. Si du côté italien beaucoup de voix se sont élevées pour fustiger cette interruption des rotations, en Corse, seul le parti Core in Fronte s’est alarmé publiquement de cette « mise à mal » des liaisons entre les îles sœurs. Dans un communiqué du 11 juillet, le mouvement indépendantiste a ainsi pointé un « manquement contraire aux conditions stipulées par l’offre de la desserte concernée » qui constitue en outre « une atteinte à la libre circulation des marchandises, des services et des personnes ». « Cet état des lieux suppose que la Sardaigne et la Corse interviennent en urgence pour, d’une part, mettre un terme immédiat à cette gabegie et, d’autre part, prennent les initiatives opérationnelles qui s’imposent », écrivait encore Core in Fronte. En début d’année, le mouvement indépendantiste avait déjà mené plusieurs actions afin de protester contre la dégradation des rotations entre les îles sœurs. Malgré une réunion organisée en mars pour la mise en place d’un dispositif de liaison pérenne, depuis rien n’a bougé. Ou presque.
Face à l’interruption persistante du service sur cette ligne, dans une communication l’exécutif de la région autonome de Sardaigne a indiqué qu’un « sommet extraordinaire » s’est tenu entre la direction régionale des transports et Moby le 19 juillet dernier. « Grâce au plan conjoint préparé et signé par la Région avec les compagnies maritimes Moby et Ichnusa Lines l'exécution du service minimum a été garantie », a constaté Barbara Manca, l’assessora en charge des transports. « La Région n'acceptera pas d'autres problèmes et inconvénients une fois que le service attendu aura été rétabli », a pour sa part prévenu Alessandra Todde, la présidente de la Giunta. Dans ce droit fil, déplorant le fait que « les passagers et les transporteurs ont subi beaucoup trop d'inconvénients ces dernières semaines », sur cette liaison « trop importante et stratégique, surtout pendant la saison estivale », l’assessora en charge des transports a annoncé qu’une réunion doit se tenir en ce début de semaine à Ajaccio avec son homologue du Conseil Exécutif de Corse. « Un effort commun est nécessaire pour assurer des liaisons de qualité entre les deux îles », a-t-elle conclu.
Mais ce nouvel épisode de crise a toutefois laissé quelques remous dans son sillage. Si du côté italien beaucoup de voix se sont élevées pour fustiger cette interruption des rotations, en Corse, seul le parti Core in Fronte s’est alarmé publiquement de cette « mise à mal » des liaisons entre les îles sœurs. Dans un communiqué du 11 juillet, le mouvement indépendantiste a ainsi pointé un « manquement contraire aux conditions stipulées par l’offre de la desserte concernée » qui constitue en outre « une atteinte à la libre circulation des marchandises, des services et des personnes ». « Cet état des lieux suppose que la Sardaigne et la Corse interviennent en urgence pour, d’une part, mettre un terme immédiat à cette gabegie et, d’autre part, prennent les initiatives opérationnelles qui s’imposent », écrivait encore Core in Fronte. En début d’année, le mouvement indépendantiste avait déjà mené plusieurs actions afin de protester contre la dégradation des rotations entre les îles sœurs. Malgré une réunion organisée en mars pour la mise en place d’un dispositif de liaison pérenne, depuis rien n’a bougé. Ou presque.
Face à l’interruption persistante du service sur cette ligne, dans une communication l’exécutif de la région autonome de Sardaigne a indiqué qu’un « sommet extraordinaire » s’est tenu entre la direction régionale des transports et Moby le 19 juillet dernier. « Grâce au plan conjoint préparé et signé par la Région avec les compagnies maritimes Moby et Ichnusa Lines l'exécution du service minimum a été garantie », a constaté Barbara Manca, l’assessora en charge des transports. « La Région n'acceptera pas d'autres problèmes et inconvénients une fois que le service attendu aura été rétabli », a pour sa part prévenu Alessandra Todde, la présidente de la Giunta. Dans ce droit fil, déplorant le fait que « les passagers et les transporteurs ont subi beaucoup trop d'inconvénients ces dernières semaines », sur cette liaison « trop importante et stratégique, surtout pendant la saison estivale », l’assessora en charge des transports a annoncé qu’une réunion doit se tenir en ce début de semaine à Ajaccio avec son homologue du Conseil Exécutif de Corse. « Un effort commun est nécessaire pour assurer des liaisons de qualité entre les deux îles », a-t-elle conclu.