Jean-Pierre Santini (debout à droite) et ses amis : "Femu rinasce a Cunsulta naziunale"
- Que va t-il se passer le 14 Juillet ?
- Nous organisons un rassemblement patriotique pour une relance de A Cunsulta naziunale sur une base démocratique sans présentation particulière. Ce sont des cercles et de petites assemblées locales qui se créeront avec un objectif et un seul : l'élaboration de lois fondamentales, c'est à dire de lois constitutionnelles. En effet depuis que le mouvement national existe - cela fait 40 ans - personne n'a jamais élaboré ce que l'on pourrait appeler une Constitution du peuple corse. La Constitution d'un peuple, c'est ce qui le constitue justement, c'est ce qui détermine les lois fondamentales dans tous les domaines : politique, économique, culturel etc… Cela n'existe pas aujourd'hui et c'est en contradiction avec l'attitude, et c'est cela que nous voulons signaler, de toutes les associations nationalistes actuelles qui, elles, demandent une reconnaissance du peuple corse dans la Constitution française. C'est à dire qu'en faisant cette demande elles acceptent, par avance, d'être intégrées à la Constitution française et à ses lois fondamentales. Nous pouvons donc qualifier ces personnes qui participent aux institutions françaises, de manière permanente depuis maintenant longtemps, de nationalistes institutionnels. Nous on se qualifiera plutôt de nationalistes constitutionnels : on veut rédiger avec toutes les personnes qui le souhaitent participer à leur élaboration ces lois.
- Pourquoi A Cunsulta était-elle en sommeil ?
- Parce que ce nationalisme institutionnel ne mène pas à l'accession d'une souveraineté quelconque. Elle a une nature profondément autonomiste qui s'exprime aujourd'hui d'une façon largement majoritaire pas seulement d'un point de vue quantitatif mais aussi au point de vue qualitatif. La revendication de l'intégration à la Constitution française est reprise, y compris par les gens qui se réclament de l'indépendance. De fait, c'est une attitude autonomiste.
- Vous n'avez pas l'impression d'être un peu seul à mener ce combat ?
- On est seuls quand on le dit comme cela. C'est pour cela que nous appelons le 14 Juillet à une représentation forte car, la réussite d'un peuple qui veut accéder à la souveraineté est de se mettre en mouvement lui-même, de ne pas compter sur les gens qui les représentent une fois tous les 6 ans. J'ai effectué récemment un petit calcul statistique : savez-vous en tant que citoyen quel est le temps l'on consacre à la souveraineté - désignation des représentants législatifs et du président de la République par exemple - en 50 ans d'existence ? 60 minutes… Et dès l'instant où elle est déléguée dans le cadre de la démocratie participative, ceux qui sont désignés font un peu ce qu'ils veulent…
- Avez-vous l'espoir d'être entendu ?
- Plus d'une centaine de personnes a annoncé sa venue à Sant'Antone di Casabianca.
- Vous ne vous sentez pas un peu isolé ?
- Les idées ne sont jamais seules. Ici c'est une idée de démocratie plus radicalisée, pas au sens extrémiste mais au sens réel que nous préconisons : "le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple" c'est une jolie formule qui figure dans la Constitution française mais qui n'est pas appliquée par cette Constitution. Vous n'avez pas le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple, loin de là. Il s'agit de mettre en œuvre cette simple formule qui est magnifique.
- Allez-vous y arriver ?
- Il ne faut jamais désespérer quand l'on entreprend…
- Nous organisons un rassemblement patriotique pour une relance de A Cunsulta naziunale sur une base démocratique sans présentation particulière. Ce sont des cercles et de petites assemblées locales qui se créeront avec un objectif et un seul : l'élaboration de lois fondamentales, c'est à dire de lois constitutionnelles. En effet depuis que le mouvement national existe - cela fait 40 ans - personne n'a jamais élaboré ce que l'on pourrait appeler une Constitution du peuple corse. La Constitution d'un peuple, c'est ce qui le constitue justement, c'est ce qui détermine les lois fondamentales dans tous les domaines : politique, économique, culturel etc… Cela n'existe pas aujourd'hui et c'est en contradiction avec l'attitude, et c'est cela que nous voulons signaler, de toutes les associations nationalistes actuelles qui, elles, demandent une reconnaissance du peuple corse dans la Constitution française. C'est à dire qu'en faisant cette demande elles acceptent, par avance, d'être intégrées à la Constitution française et à ses lois fondamentales. Nous pouvons donc qualifier ces personnes qui participent aux institutions françaises, de manière permanente depuis maintenant longtemps, de nationalistes institutionnels. Nous on se qualifiera plutôt de nationalistes constitutionnels : on veut rédiger avec toutes les personnes qui le souhaitent participer à leur élaboration ces lois.
- Pourquoi A Cunsulta était-elle en sommeil ?
- Parce que ce nationalisme institutionnel ne mène pas à l'accession d'une souveraineté quelconque. Elle a une nature profondément autonomiste qui s'exprime aujourd'hui d'une façon largement majoritaire pas seulement d'un point de vue quantitatif mais aussi au point de vue qualitatif. La revendication de l'intégration à la Constitution française est reprise, y compris par les gens qui se réclament de l'indépendance. De fait, c'est une attitude autonomiste.
- Vous n'avez pas l'impression d'être un peu seul à mener ce combat ?
- On est seuls quand on le dit comme cela. C'est pour cela que nous appelons le 14 Juillet à une représentation forte car, la réussite d'un peuple qui veut accéder à la souveraineté est de se mettre en mouvement lui-même, de ne pas compter sur les gens qui les représentent une fois tous les 6 ans. J'ai effectué récemment un petit calcul statistique : savez-vous en tant que citoyen quel est le temps l'on consacre à la souveraineté - désignation des représentants législatifs et du président de la République par exemple - en 50 ans d'existence ? 60 minutes… Et dès l'instant où elle est déléguée dans le cadre de la démocratie participative, ceux qui sont désignés font un peu ce qu'ils veulent…
- Avez-vous l'espoir d'être entendu ?
- Plus d'une centaine de personnes a annoncé sa venue à Sant'Antone di Casabianca.
- Vous ne vous sentez pas un peu isolé ?
- Les idées ne sont jamais seules. Ici c'est une idée de démocratie plus radicalisée, pas au sens extrémiste mais au sens réel que nous préconisons : "le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple" c'est une jolie formule qui figure dans la Constitution française mais qui n'est pas appliquée par cette Constitution. Vous n'avez pas le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple, loin de là. Il s'agit de mettre en œuvre cette simple formule qui est magnifique.
- Allez-vous y arriver ?
- Il ne faut jamais désespérer quand l'on entreprend…