« Dans un contexte social dégradé et d’explosion de la vie chère, fruit de l’inflation galopante et de rémunérations insuffisantes, les postiers expriment des attentes fortes ». Ce jeudi en début d’après-midi à Ajaccio, des représentants de la CGT FAPT (Fédération des Activités Postales et de Télécommunications) étaient rassemblés devant l’hôtel de la Collectivité de Corse afin d’attirer l’attention sur la situation salariale des postiers en Corse, ainsi que sur la réorganisation territoriale du groupe La Poste.
« Les postiers sont parmi les salariés les plus mal payés en France », déplore ainsi Rudy Albertini, secrétaire général de la CGT FAPT. « Et par rapport à la cherté de la vie en Corse, forcément, il est très difficile de joindre les deux bouts », abonde-t-il en pointant qu’en parallèle La Poste refuse aujourd’hui de revaloriser les salaires pour ses salariés insulaires. « Il faut convaincre l’entreprise qu’il existe un vrai problème de vie chère en Corse. Fin 2022, nous avions élaboré une pétition locale pour demander une prime de vie chère, l’augmentation de la prime de transport, ainsi que l’obtention de l’Indemnité de Transport régional corse (ITRC). Nous avons obtenu 700 signatures, ce qui représente 50% des postiers au niveau régional », dévoile-t-il encore en regrettant que cette pétition, portée au siège lors des négociations annuelles, ait rapidement été écartée.
Par ailleurs, il insiste également sur la diminution de la présence postale territoriale. « L’entreprise cherche encore et toujours à réduire sa présence directe, notamment dans le rural », regrette-t-il, « Les usagers qui en ont assez de faire des kilomètres pour avoir un service convenable. Dans certaines zones, il n’y a plus qu’un seul conseiller bancaire. On conduit nos usagers vers la concurrence ». Enfin, la CGT FAPT aspire en outre à la relance des accords sociaux et à l’obtention de garanties sur les emplois, notamment au niveau du centre financier d’Ajaccio « où l’incertitude règne après 2025 ».
Reçue par la présidente de l’Assemblée de Corse, l’ensemble des présidents de groupe, et le président de l’ADEC, représentant l’Exécutif, la délégation a pu exposer ces griefs. « Les élus ont pris le temps de nous écouter. Bien évidemment, ils ne peuvent pas se substituer à l’entreprise », concède Rudy Albertini. Malgré tout, le syndicat a souhaité demander leur appui notamment pour soutenir sa demande d’être présents lors des conseils postaux territoriaux organisés avec la Collectivité de Corse, ainsi pour l’obtention de l’ITRC. Des requêtes qui ont, selon le syndicaliste, reçu un écho favorable. « Nous savons que Gilles Simeoni rencontre régulièrement le directeur régional ou le président du groupe La Poste. Lors de ces échanges, nous espérons que les points qui ont été évoqués aujourd’hui seront portés par l’Exécutif », glisse le secrétaire général de la CGT FAPT.
« Les postiers sont parmi les salariés les plus mal payés en France », déplore ainsi Rudy Albertini, secrétaire général de la CGT FAPT. « Et par rapport à la cherté de la vie en Corse, forcément, il est très difficile de joindre les deux bouts », abonde-t-il en pointant qu’en parallèle La Poste refuse aujourd’hui de revaloriser les salaires pour ses salariés insulaires. « Il faut convaincre l’entreprise qu’il existe un vrai problème de vie chère en Corse. Fin 2022, nous avions élaboré une pétition locale pour demander une prime de vie chère, l’augmentation de la prime de transport, ainsi que l’obtention de l’Indemnité de Transport régional corse (ITRC). Nous avons obtenu 700 signatures, ce qui représente 50% des postiers au niveau régional », dévoile-t-il encore en regrettant que cette pétition, portée au siège lors des négociations annuelles, ait rapidement été écartée.
Par ailleurs, il insiste également sur la diminution de la présence postale territoriale. « L’entreprise cherche encore et toujours à réduire sa présence directe, notamment dans le rural », regrette-t-il, « Les usagers qui en ont assez de faire des kilomètres pour avoir un service convenable. Dans certaines zones, il n’y a plus qu’un seul conseiller bancaire. On conduit nos usagers vers la concurrence ». Enfin, la CGT FAPT aspire en outre à la relance des accords sociaux et à l’obtention de garanties sur les emplois, notamment au niveau du centre financier d’Ajaccio « où l’incertitude règne après 2025 ».
Reçue par la présidente de l’Assemblée de Corse, l’ensemble des présidents de groupe, et le président de l’ADEC, représentant l’Exécutif, la délégation a pu exposer ces griefs. « Les élus ont pris le temps de nous écouter. Bien évidemment, ils ne peuvent pas se substituer à l’entreprise », concède Rudy Albertini. Malgré tout, le syndicat a souhaité demander leur appui notamment pour soutenir sa demande d’être présents lors des conseils postaux territoriaux organisés avec la Collectivité de Corse, ainsi pour l’obtention de l’ITRC. Des requêtes qui ont, selon le syndicaliste, reçu un écho favorable. « Nous savons que Gilles Simeoni rencontre régulièrement le directeur régional ou le président du groupe La Poste. Lors de ces échanges, nous espérons que les points qui ont été évoqués aujourd’hui seront portés par l’Exécutif », glisse le secrétaire général de la CGT FAPT.