Chaque soir les chants d’A Filetta accueilleront les groupes invités
Les 33e rencontres de chants polyphoniques de Calvi s'ouvrent ce mardi sous sa forme habituelle (pass sanitaire obligatoire), , après une année 2020 limitée en raison de la crise sanitaire. Du 14 septembre jusqu'au dimanche 19, le festival proposera une trentaine de concerts de musique polyphonique mais aussi de musiques traditionnels avec pour point d'orgue le spectaclepiur les 40 n'as de U Svegliu Calvese, organisateur de l'événement. Fil rouge de ce marathon musical c'est la présence d'A Filetta qui accueillera chaque soir avec ses chants les différents artistes venus du monde entier.
Voici le programme
Voici le programme
La programmation
Lundi 13 21h30 Cathédrale
LULA PENA (Portugal) Archivo Pittoresco
Elle a seulement fait paraître trois albums depuis 1998, mais la mystérieuse chanteuse, compositrice, guitariste et poète portugaise a réussi un exploit rare :
agréger une foule d’admirateurs dévoués, à travers le monde, une sorte de société secrète internationale dont les rangs grossissent avec chacune de ses trop rares apparitions.
Lula Pena invente ses propres règles, tant dans la conduite de sa “carrière” que dans sa musique. Sa voix est renversante et habitée, son jeu de guitare unique, son approche profondément émotionnelle et intuitive, quoiqu’également conceptuelle et cérébrale. Elle a cette façon quasi-chamanique de ne faire qu’un avec son instrument lorsqu’elle se lance dans ses longues pièces vagabondes, durant lesquelles le bois, les cordes, les mots, le corps humain, le souffle et la voix finissent par fusionner, par se transformer en un seul animal surnaturel et fabuleux.
La musique de Lula Pena est un organisme vivant. Elle navigue sur une mer étrange, dont les rivages ont pour noms folk blues, flamenco, chanson française, phado (elle aime l’épeler ainsi) ou bossa nova, qu’elle frôle tous, sans en laisser aucun intact.
Son nouvel album « Archivo Pittoresco » reflète son vagabondage inspiré ; les textes des treize chansons de l’album circulent entre portugais, français, anglais, espagnol, italien et grec.
Mardi 14 18h00 Oratoire
André MARKOWICZ, Françoise MORVAN, Annie EBREL, Hélène LABARRIERE (De la Russie à la Bretagne en passant par une contrebasse)
« Depuis plusieurs années, Françoise Morvan se livre à une expérience de poésie surtout destinée à un public qui ne lit pas de poésie. Mettant ses textes en résonance avec les chansons du répertoire traditionnel breton interprétées par Annie Ebrel et avec la poésie russe, elle compose des histoires très simples, nées d’un lieu et d’un temps précis mais ouvrant sur la poésie universelle : ici, l’adolescence et le trouble d’un printemps froid, une journée de lessive en avril dans un village de Cornouaille – et la poésie russe en écho à la tradition chantée de la Bretagne intérieure pour dire le passage d’un âge à l’autre, d’un monde à l’autre, ce tremblement au bord du temps.
Glissant du texte au chant repris comme en miroir, Annie Ebrel (dont le nom veut dire « avril » en breton) assure la légèreté du passage du breton au français. Comme je trame sur le son même du russe l’improvisation en français. Et la contrebasse d’Hélène Labarrière vient donner de la profondeur et unir ces voix. »
Mardi 14 21h30 Cathédrale
PIERS FACCINI (L’art de la complainte) Shapes of the fall Piers Faccini Guitare Voix Juliette Serrad Violoncelle Malik Ziad Guembri, Mondole
Élaboré deux ans durant, Shapes of the Fall, le septième album de Piers Faccini, représente un tournant sur la route qui, étape après étape, le conduit au plus près de l’essence plurielle de son songwriting. Orchestrant des échanges profonds entre folksongs, pulsations gnawas et quatuor à cordes, il peaufine un artisanat qui se nourrit autant de l’héritage anglo-américain et des traditions de la Méditerranée, du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest que de la musique ancienne ou baroque. C’est aussi un jalon majeur dans ce dialogue fécond entre l’intime et l’universel que Piers Faccini aime à composer. Tout est dit avec ce titre qui surimpose l’image de la chute et celle de l’automne : Shapes of the Fall / Les formes de la chute se penche sur notre monde en cours d’effondrement, observé par un homme qui vient d’entrer dans sa cinquantième année. Un tableau empreint de gravité, mais traversé par la première qualité des âmes lucides : celle “d’émettre ou de réfléchir la lumière”.
Mercredi 15 11h00 Oratoire
ANA CARLA MAZA (Cuba) Bahia
Chanteuse et violoncelliste virtuose née à Cuba, dans la période où Wim Wenders enregistre Buena Vista Social Club. Après le succès de son album La Flor en solo, Ana Carla Maza signe pour la première fois les compositions de son prochain album "Bahia". « Bahia », un hommage au quartier Bahia de La Havane où elle a passé sa petite enfance et à une vie de nombreux voyages dans un riche entourage musical, avec des moments de crise et de résilience. Il faut dire qu'Ana Carla vient d'une famille où la musique et les voyages font partie de l’histoire. Son grand-père fuit la dictature de Pinochet et s'établît en France au début des années 80. Ses parents sont le compositeur et pianiste chilien Carlos Maza et la guitariste cubaine Mirza Sierra. La musique a toujours été présente dans sa vie et l'on peut dire qu'Ana Carla est née avec un violoncelle dans les bras.
C'est à Cuba qu'a commencé son voyage, en passant par plusieurs écoles de musique à La Havane, pour ensuite déménager en Espagne et finalement faire ses études supérieures de violoncelle à Paris. Ana Carla crée un univers musical métissé entre le jazz, la musique classique et les couleurs de l'Amérique latine. Les sonorités cubaines et brésiliennes sont à l'honneur dans Bahia, où les rythmes comme le Tango, le Huayno ou la Country se rassemblent pour dessiner un monde de sensibilité et d’espoir. Aujourd'hui, à 25 ans Ana Carla enchaîne les principales scènes de jazz et nous présente pour la première fois un album où sa voix nous fait penser à la chanteuse américaine Ella Fitzgerald, alliant passion, élégance et grâce, cultivant son approche ouverte à la musique et son caractère en recherche constante de nouveaux horizons.
Mercredi 15 18h00 Cathédrale
A FILETTA & L’ENSEMBLE CONDUCTUS (Corse - Italie) Archincanto
Depuis 1978, A Filetta s’est forgé un équilibre entre chants traditionnels et créations contemporaines originales. Depuis sa création il y a une vingtaine d’années, l’Ensemble Conductus mène en Italie une démarche artistique assez similaire. Leur rencontre a donné naissance à un univers où les contrastes s’harmonisent, où les accents populaires de la tradition orale portés par A Filetta et les accords classiques des cordes de Conductus tissent une toile aux couleurs inédites. Le sacré et le profane, le populaire et le savant ne sont pas ici en opposition mais se complètent avec bonheur. Pour le compositeur et directeur d’ensemble Marcello Fera, particulièrement attentif à l’évolution des langages contemporains et à leur relation avec la musique populaire, cette rencontre a été l’occasion d’apporter un cadre instrumental au répertoire d’A Filetta. Lors des différentes résidences, ce programme s’est enrichi de nouveaux arrangements et de compositions spécifiques propres à renforcer l’union des deux formations. Avec en commun un engagement social, une même philosophie du partage, de l’ouverture, une évolution artistique et humaine faite d’amitiés et d’émotions. Une rencontre qui coulait de source …. La rencontre entre ces deux formations donne vie à une expérience émouvante, dans laquelle l’auditeur est conduit à travers une riche variété de paysages, où se côtoient surprise, mémoire, extase, et passion, où prière et danse, populaire et savant, ne constituent pas des paires de contraires, mais se révèlent être à l’inverse, des coordonnées logiques et complémentaires de l’existence.
Mercredi 15 21h30 Cathédrale
Vincent PEIRANI (accordéon), François SALQUE (violoncelle), Jean BOUCAULT & Johnny RASSE (chanteurs d’oiseaux) (Voyage du Nord au Sud) Migrations
Tissé par les mille voix des oiseaux des cinq continents, ce spectacle entraîne l’auditeur au-delà du temps et de l’espace, pour le plonger au cœur d’un univers sonore où cohabitent le mystère et le merveilleux. Sans appeaux, s’inspirant des techniques traditionnelles de souffle-voix, de diphonie, de voix aspirée, de chant trillé, de sifflement haute fréquence, de sifflement en bourdon et de chant percussif, les chanteurs d’oiseaux réinventent le chant primitif d’une nature magnifiée. Quant à Vincent Peirani et François Salques, ils font référence. Leur sensibilité, leur virtuosité époustouflante et leur maitrise des différents langages musicaux apportent une touche magique à ce spectacle unique en son genre.
Jeudi 16 11h00 Oratoire Salon de musique proposé par Frank Tenaille
Les musiques du monde et les îles
« Les îles sont de petits continent en abrégé » disait l’aventurier-naturaliste Bernardin de Saint-Pierre. La Corse, la Sardaigne ou la Sicile, l’Australie ou la Nouvelle-Guinée, Madagascar ou les Caraïbes... en quoi l’insularité, au fil du temps, a produit des musiques du monde d’une jubilante singularité ? Que nous disent ces voix, ces sons, ces instruments, ces danses, si particulier à propos des civilisations, de l’histoire, des échanges et de la mondialité. Quelles visions de l’Autre nous proposent-elles ? Frank Tenaille, ethno-journaliste, directeur artistique du Chantier (Centre de création des musiques du monde) propose un salon de musiques, illustré de nombreux extraits sonores.
Jeudi 16 18h00 Oratoire
STEPHANE CASALTA, ARMONIOSOINCANTO (Direction : Franco Radicchia), LUCA FALOMI & ROSELA LIBERTAD (Corse - Italie) Canti a Lucendiluna
Il s’agit d’un spectacle imaginé par Stéphane Casalta (Corsica) et Franco Radicchia, chef de chœur de la chorale Armoniosoincanto (Perugia, Italie). Le répertoire est composé de chansons de Stéphane Casalta, chants de Méditerranée et d’ailleurs dans un écrin de voix essentiellement féminines. Les arrangements vocaux ont été réalisés par Erik Bosio.
Jeudi 16 21h30 Cathédrale
ELEONORE PANCRAZI ET SANDRINE LUIGI (De la Corse à l’Andalousie, du savant au populaire) Melodia
Il s’agit d’un récital inédit conçu et imaginé par le Musée de Corse, où il a été proposé le 21 juin 2021, offrant un répertoire méditerranéen allant de la Corse à l’Andalousie autour d’œuvres populaires et classiques. Melodia, c’est la rencontre de ces deux virtuoses corses, musiciennes classiques décidant d’honorer les cultures populaires et ceux qui, comme Jacques Tessarech, Federico Garcia Lorca, Isaac Albeniz, ou encore Henri Tomasi les ont arrangées pour les faire connaître au monde.
Vendredi 17 11h00 Oratoire
ENZA PAGLIARA, DARIO MUCI & ANTONGIULIO GALEANDRO (Italie) Canti e musiche del Salento
Enza Pagliara et Dario Muci, deux des voix les plus intenses de l’extrême sud de l’Italie, au déjà long parcours artistique de haut niveau, nous proposent des chants désormais oubliés, qu’ils ont collectés eux-mêmes auprès des chanteurs traditionnels du Salento. Ils les incarnent et les pétrissent avec leurs propres expériences, révélant ainsi la vitalité du passé. Un répertoire de chants traditionnels pour voix, tambourins et guitare, qui unit la recherche à la résurgence, le féminin au masculin.
Si Enza Pagliara, avec des disques comme « Frunte de Luna » et « Bona Crianza », a été remarquée comme l’une des plus intenses interprètes féminines, Dario Muci, avec le projet « Barberìa e canti del Salento », a jeté un nouvel éclairage sur le répertoire des musiciens-barbiers, donnant vie à un corpus de chants et musiques exhumés de l’oubli. Le nouveau projet « Cantus Terrae » naît de leur exigence commune de relire un extraordinaire répertoire appris directement des vieux chanteurs du Salento, en le mêlant à des compositions inspirées de la réalité qui les entoure, lançant une passerelle entre passé et présent.
Des chants « alla stisa » interprétés à deux voix, comme l’intense « Canto alla spiga », aux bouleversants chants d’amour tel que « Luce de l’occhi », se révèle une fascinante fresque dans laquelle on se perd, en se laissant troubler par les clair-obscur, ou par les charmes, ou bien encore par la puissance expressive du chant de la terre.
Recherche, résurgence et tradition en mouvement sont les ingrédients d’une expérience musicale à vivre avec la même passion que celle que mettent Enza Pagliara et Dario Muci, dans leur musique. Antongiulio Galeandro, lui-même fin connaisseur des musiques traditionnelles du Sud de l’Italie, particulièrement celle des Pouilles, vient soutenir leurs chants d’un accordéon solaire et enivrant.
Vendredi 17 18h00 Oratoire
THE GLAS VOCAL ENSEMBLE (Danemark) Songs from the heart
Avec son troisième album « MOLD », sorti en septembre 2015, l’ensemble vocal Glas rend hommage au folklore nordique. Dans MOLD (« terre » en féroïen), une sélection des meilleurs compositeurs et arrangeurs nordiques ont composé de nouvelles œuvres pour l'ensemble vocal connu pour son expression vocale unique et expérimentale prenant son origine dans le chant populaire bulgare. MOLD jette une lumière nouvelle sur les pensées, les sentiments, ainsi que les histoires et les rites des ancêtres nordiques. La tonalité folklorique et les caractéristiques vocales propres à chaque pays s’allient à l’ornementation virtuose et la diversité des timbres de GLAS. Les chanteuses sont toutes des solistes extrêmement talentueuses et font preuve d’une grande sensibilité d’interprétation, aussi bien dans leur performance en solo que dans les arrangements de groupe, où la variété des couleurs sonores rappelle le chant diphonique, la musique classique d’aujourd’hui, ainsi que la musique instrumentale et vocale de la Renaissance.
Glas a été fondé en 2001. Depuis lors, les chanteuses se produisent dans de nombreux lieux culturels et sur diverses scènes musicales à travers l'Europe.
Vendredi 17 21h30 Cathédrale
FADIA TOMB EL-HAGE & L’ENSEMBLE FRAGMENTS (Liban) Masᾱrᾱt
MASĀRĀT (Cheminements) est une invitation à un voyage au Liban à travers les arts, loin des tracas que vit le pays depuis l’automne 2019 : Fadia Tomb El-Hage y chante des textes de poètes libanais des XXème et XXIème siècles, sur des musiques originales commandées à des compositeurs libanais. Le Liban compte un patrimoine musical et littéraire particulièrement riche et varié. Les musiques savantes libanaises sont à l’image de l’âme libanaise, tantôt d’Orient, tantôt d’Occident, ou bien un produit de leur synthèse. La poésie libanaise oscille également entre les différentes cultures dont le Liban s’est nourri à travers les siècles. La langue utilisée peut-être aussi bien l’arabe que le français ou l’anglais. La chanteuse Fadia Tomb El-Hage incarne, par sa voix et son parcours, cette diversité proprement libanaise. Formée à l’école de la technique vocale occidentale, l’artiste met ces outils qu’elle possède parfaitement, au service de l’âme orientale qui est son moi profond. Quant à l’ensemble belge Fragments qui l’accompagne, il n’en n’est pas à sa première expérience avec le patrimoine culturel libanais., puisqu’il a déjà collaboré avec Fadia Tomb El-Hage sur d’autres aventures artistiques.
Samedi 18 11h00 Oratoire
DANIELE DI BONAVENTURA (Italie) Du sacré au profane
"Dans ses mains le bandonéon se transforme en un orchestre de chambre" Pierre Favre.
Daniele di Bonaventura, originaire des Marches (Italie), est considéré comme l’un des bandonéonistes les plus originaux et les plus créatifs du monde. Sa musique est un mélange merveilleusement sérieux et dans le même temps extraordinairement joyeux de musique classique (composition, structure) et de jazz (improvisation et liberté). Elle fait référence aux traditions mélodiques méditerranéennes et au genre musical sud-américain.
Quand il se produit en soliste, il exécute ou il improvise des morceaux qui naissent de sa "patrie musicale" : son inspiration s’étend ainsi, des compositeurs du baroque aux classiques de la chanson populaire, créant un monde musical spécifique, incroyablement bigarré, où le bandonéon sait se transformer, comme par jeu, en un harmonica ou en l’orgue d’une église. Il en naît un courant dynamique de mélodies superbes destinées à enchanter l’auditeur.
Samedi 18 18h00 Oratoire
ABIR NASRAOUI - TAREK ABDALLAH - ADEL SHAMS EL-DIN
Le terme de maqâmât, que l'on traduit par "séances", désigne un genre littéraire arabe classique, développé au Xe siècle. Il est composé de récits courts et indépendants en prose rimée avec des insertions de poésie. En musique, le terme réfère à plusieurs dizaines de « modes mélodiques » en usage en Orient-Arabe et au-delà. Ce projet est un hommage à l’âge d’or de la musique égyptienne et arabe allant du répertoire vocal et instrumental savant du XIXe siècle en passant par la chanson du film des années 1930 et les chansons phares de l’astre de l’orient, Oum Kalthoum des années 1950. Le programme est organisé sous formes de suites musicales et intègre des compositions de Tarek Abdallah. Il s’agit de la première collaboration entre le duo Tarek Abdallah & Adel Shams El Din (Égypte) et la chanteuse tunisienne Abir Nasraoui. Tarek Abdallah est un compositeur, luthiste et musicologue égyptien, originaire d’Alexandrie. Il multiplie les expériences liées à la transmission, à la diffusion et à la popularisation des savoirs liés au Luth arabe à travers des créations, master-classes, conférences et ateliers dans toute la Méditerranée. Adel Shams El-Din est un percussionniste traditionnel originaire d’Alexandrie en Egypte. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus talentueux joueurs de riqq (tambourin arabe classique). Il a multiplié les aventures musicales, explorant les musiques orientales mais aussi le jazz, le flamenco aussi bien que les musiques médiévales.
Samedi 18 21h30 Cathédrale
A FILETTA – FADIA TOMB EL HAGE – DANIELE DI BONAVENTURA - NICO & FANOU TORRACINTA
(Le cadeau d’anniversaire des 40 ans du Svegliu Calvese)
Una storia bella
Cì simu ! Nous voici arrivés au bout de du festival, au bout de rencontres qui deviennent fragiles et précieuses parce qu’elles sont menacées par le contexte que nous traversons.
Cette année, U Svegliu Calvese a 40 ans. A Filetta les a déjà franchis. Aussi, plus que l’anniversaire des années passées, nous voulons nous projeter dans l’avenir : le nôtre, qu’il soit le plus long possible, mais aussi et surtout dans celui de ceux qui viendront après nous.
Ce concert final, ce sera le cadeau d’anniversaire du Svegliu Calvese : et bien évidemment, A Filetta, en sera la pièce maîtresse ! Mais, peut-on imaginer que ne se joignent pas à eux, des invités des Rencontres, avec qui ils ont partagé tant d’aventures artistiques ? Il y aura donc bien sûr, Fadia Tomb El-Hage et Daniele di Bonaventura, qui disposeront du temps nécessaire pour offrir leurs propres présents…
LULA PENA (Portugal) Archivo Pittoresco
Elle a seulement fait paraître trois albums depuis 1998, mais la mystérieuse chanteuse, compositrice, guitariste et poète portugaise a réussi un exploit rare :
agréger une foule d’admirateurs dévoués, à travers le monde, une sorte de société secrète internationale dont les rangs grossissent avec chacune de ses trop rares apparitions.
Lula Pena invente ses propres règles, tant dans la conduite de sa “carrière” que dans sa musique. Sa voix est renversante et habitée, son jeu de guitare unique, son approche profondément émotionnelle et intuitive, quoiqu’également conceptuelle et cérébrale. Elle a cette façon quasi-chamanique de ne faire qu’un avec son instrument lorsqu’elle se lance dans ses longues pièces vagabondes, durant lesquelles le bois, les cordes, les mots, le corps humain, le souffle et la voix finissent par fusionner, par se transformer en un seul animal surnaturel et fabuleux.
La musique de Lula Pena est un organisme vivant. Elle navigue sur une mer étrange, dont les rivages ont pour noms folk blues, flamenco, chanson française, phado (elle aime l’épeler ainsi) ou bossa nova, qu’elle frôle tous, sans en laisser aucun intact.
Son nouvel album « Archivo Pittoresco » reflète son vagabondage inspiré ; les textes des treize chansons de l’album circulent entre portugais, français, anglais, espagnol, italien et grec.
Mardi 14 18h00 Oratoire
André MARKOWICZ, Françoise MORVAN, Annie EBREL, Hélène LABARRIERE (De la Russie à la Bretagne en passant par une contrebasse)
« Depuis plusieurs années, Françoise Morvan se livre à une expérience de poésie surtout destinée à un public qui ne lit pas de poésie. Mettant ses textes en résonance avec les chansons du répertoire traditionnel breton interprétées par Annie Ebrel et avec la poésie russe, elle compose des histoires très simples, nées d’un lieu et d’un temps précis mais ouvrant sur la poésie universelle : ici, l’adolescence et le trouble d’un printemps froid, une journée de lessive en avril dans un village de Cornouaille – et la poésie russe en écho à la tradition chantée de la Bretagne intérieure pour dire le passage d’un âge à l’autre, d’un monde à l’autre, ce tremblement au bord du temps.
Glissant du texte au chant repris comme en miroir, Annie Ebrel (dont le nom veut dire « avril » en breton) assure la légèreté du passage du breton au français. Comme je trame sur le son même du russe l’improvisation en français. Et la contrebasse d’Hélène Labarrière vient donner de la profondeur et unir ces voix. »
Mardi 14 21h30 Cathédrale
PIERS FACCINI (L’art de la complainte) Shapes of the fall Piers Faccini Guitare Voix Juliette Serrad Violoncelle Malik Ziad Guembri, Mondole
Élaboré deux ans durant, Shapes of the Fall, le septième album de Piers Faccini, représente un tournant sur la route qui, étape après étape, le conduit au plus près de l’essence plurielle de son songwriting. Orchestrant des échanges profonds entre folksongs, pulsations gnawas et quatuor à cordes, il peaufine un artisanat qui se nourrit autant de l’héritage anglo-américain et des traditions de la Méditerranée, du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest que de la musique ancienne ou baroque. C’est aussi un jalon majeur dans ce dialogue fécond entre l’intime et l’universel que Piers Faccini aime à composer. Tout est dit avec ce titre qui surimpose l’image de la chute et celle de l’automne : Shapes of the Fall / Les formes de la chute se penche sur notre monde en cours d’effondrement, observé par un homme qui vient d’entrer dans sa cinquantième année. Un tableau empreint de gravité, mais traversé par la première qualité des âmes lucides : celle “d’émettre ou de réfléchir la lumière”.
Mercredi 15 11h00 Oratoire
ANA CARLA MAZA (Cuba) Bahia
Chanteuse et violoncelliste virtuose née à Cuba, dans la période où Wim Wenders enregistre Buena Vista Social Club. Après le succès de son album La Flor en solo, Ana Carla Maza signe pour la première fois les compositions de son prochain album "Bahia". « Bahia », un hommage au quartier Bahia de La Havane où elle a passé sa petite enfance et à une vie de nombreux voyages dans un riche entourage musical, avec des moments de crise et de résilience. Il faut dire qu'Ana Carla vient d'une famille où la musique et les voyages font partie de l’histoire. Son grand-père fuit la dictature de Pinochet et s'établît en France au début des années 80. Ses parents sont le compositeur et pianiste chilien Carlos Maza et la guitariste cubaine Mirza Sierra. La musique a toujours été présente dans sa vie et l'on peut dire qu'Ana Carla est née avec un violoncelle dans les bras.
C'est à Cuba qu'a commencé son voyage, en passant par plusieurs écoles de musique à La Havane, pour ensuite déménager en Espagne et finalement faire ses études supérieures de violoncelle à Paris. Ana Carla crée un univers musical métissé entre le jazz, la musique classique et les couleurs de l'Amérique latine. Les sonorités cubaines et brésiliennes sont à l'honneur dans Bahia, où les rythmes comme le Tango, le Huayno ou la Country se rassemblent pour dessiner un monde de sensibilité et d’espoir. Aujourd'hui, à 25 ans Ana Carla enchaîne les principales scènes de jazz et nous présente pour la première fois un album où sa voix nous fait penser à la chanteuse américaine Ella Fitzgerald, alliant passion, élégance et grâce, cultivant son approche ouverte à la musique et son caractère en recherche constante de nouveaux horizons.
Mercredi 15 18h00 Cathédrale
A FILETTA & L’ENSEMBLE CONDUCTUS (Corse - Italie) Archincanto
Depuis 1978, A Filetta s’est forgé un équilibre entre chants traditionnels et créations contemporaines originales. Depuis sa création il y a une vingtaine d’années, l’Ensemble Conductus mène en Italie une démarche artistique assez similaire. Leur rencontre a donné naissance à un univers où les contrastes s’harmonisent, où les accents populaires de la tradition orale portés par A Filetta et les accords classiques des cordes de Conductus tissent une toile aux couleurs inédites. Le sacré et le profane, le populaire et le savant ne sont pas ici en opposition mais se complètent avec bonheur. Pour le compositeur et directeur d’ensemble Marcello Fera, particulièrement attentif à l’évolution des langages contemporains et à leur relation avec la musique populaire, cette rencontre a été l’occasion d’apporter un cadre instrumental au répertoire d’A Filetta. Lors des différentes résidences, ce programme s’est enrichi de nouveaux arrangements et de compositions spécifiques propres à renforcer l’union des deux formations. Avec en commun un engagement social, une même philosophie du partage, de l’ouverture, une évolution artistique et humaine faite d’amitiés et d’émotions. Une rencontre qui coulait de source …. La rencontre entre ces deux formations donne vie à une expérience émouvante, dans laquelle l’auditeur est conduit à travers une riche variété de paysages, où se côtoient surprise, mémoire, extase, et passion, où prière et danse, populaire et savant, ne constituent pas des paires de contraires, mais se révèlent être à l’inverse, des coordonnées logiques et complémentaires de l’existence.
Mercredi 15 21h30 Cathédrale
Vincent PEIRANI (accordéon), François SALQUE (violoncelle), Jean BOUCAULT & Johnny RASSE (chanteurs d’oiseaux) (Voyage du Nord au Sud) Migrations
Tissé par les mille voix des oiseaux des cinq continents, ce spectacle entraîne l’auditeur au-delà du temps et de l’espace, pour le plonger au cœur d’un univers sonore où cohabitent le mystère et le merveilleux. Sans appeaux, s’inspirant des techniques traditionnelles de souffle-voix, de diphonie, de voix aspirée, de chant trillé, de sifflement haute fréquence, de sifflement en bourdon et de chant percussif, les chanteurs d’oiseaux réinventent le chant primitif d’une nature magnifiée. Quant à Vincent Peirani et François Salques, ils font référence. Leur sensibilité, leur virtuosité époustouflante et leur maitrise des différents langages musicaux apportent une touche magique à ce spectacle unique en son genre.
Jeudi 16 11h00 Oratoire Salon de musique proposé par Frank Tenaille
Les musiques du monde et les îles
« Les îles sont de petits continent en abrégé » disait l’aventurier-naturaliste Bernardin de Saint-Pierre. La Corse, la Sardaigne ou la Sicile, l’Australie ou la Nouvelle-Guinée, Madagascar ou les Caraïbes... en quoi l’insularité, au fil du temps, a produit des musiques du monde d’une jubilante singularité ? Que nous disent ces voix, ces sons, ces instruments, ces danses, si particulier à propos des civilisations, de l’histoire, des échanges et de la mondialité. Quelles visions de l’Autre nous proposent-elles ? Frank Tenaille, ethno-journaliste, directeur artistique du Chantier (Centre de création des musiques du monde) propose un salon de musiques, illustré de nombreux extraits sonores.
Jeudi 16 18h00 Oratoire
STEPHANE CASALTA, ARMONIOSOINCANTO (Direction : Franco Radicchia), LUCA FALOMI & ROSELA LIBERTAD (Corse - Italie) Canti a Lucendiluna
Il s’agit d’un spectacle imaginé par Stéphane Casalta (Corsica) et Franco Radicchia, chef de chœur de la chorale Armoniosoincanto (Perugia, Italie). Le répertoire est composé de chansons de Stéphane Casalta, chants de Méditerranée et d’ailleurs dans un écrin de voix essentiellement féminines. Les arrangements vocaux ont été réalisés par Erik Bosio.
Jeudi 16 21h30 Cathédrale
ELEONORE PANCRAZI ET SANDRINE LUIGI (De la Corse à l’Andalousie, du savant au populaire) Melodia
Il s’agit d’un récital inédit conçu et imaginé par le Musée de Corse, où il a été proposé le 21 juin 2021, offrant un répertoire méditerranéen allant de la Corse à l’Andalousie autour d’œuvres populaires et classiques. Melodia, c’est la rencontre de ces deux virtuoses corses, musiciennes classiques décidant d’honorer les cultures populaires et ceux qui, comme Jacques Tessarech, Federico Garcia Lorca, Isaac Albeniz, ou encore Henri Tomasi les ont arrangées pour les faire connaître au monde.
Vendredi 17 11h00 Oratoire
ENZA PAGLIARA, DARIO MUCI & ANTONGIULIO GALEANDRO (Italie) Canti e musiche del Salento
Enza Pagliara et Dario Muci, deux des voix les plus intenses de l’extrême sud de l’Italie, au déjà long parcours artistique de haut niveau, nous proposent des chants désormais oubliés, qu’ils ont collectés eux-mêmes auprès des chanteurs traditionnels du Salento. Ils les incarnent et les pétrissent avec leurs propres expériences, révélant ainsi la vitalité du passé. Un répertoire de chants traditionnels pour voix, tambourins et guitare, qui unit la recherche à la résurgence, le féminin au masculin.
Si Enza Pagliara, avec des disques comme « Frunte de Luna » et « Bona Crianza », a été remarquée comme l’une des plus intenses interprètes féminines, Dario Muci, avec le projet « Barberìa e canti del Salento », a jeté un nouvel éclairage sur le répertoire des musiciens-barbiers, donnant vie à un corpus de chants et musiques exhumés de l’oubli. Le nouveau projet « Cantus Terrae » naît de leur exigence commune de relire un extraordinaire répertoire appris directement des vieux chanteurs du Salento, en le mêlant à des compositions inspirées de la réalité qui les entoure, lançant une passerelle entre passé et présent.
Des chants « alla stisa » interprétés à deux voix, comme l’intense « Canto alla spiga », aux bouleversants chants d’amour tel que « Luce de l’occhi », se révèle une fascinante fresque dans laquelle on se perd, en se laissant troubler par les clair-obscur, ou par les charmes, ou bien encore par la puissance expressive du chant de la terre.
Recherche, résurgence et tradition en mouvement sont les ingrédients d’une expérience musicale à vivre avec la même passion que celle que mettent Enza Pagliara et Dario Muci, dans leur musique. Antongiulio Galeandro, lui-même fin connaisseur des musiques traditionnelles du Sud de l’Italie, particulièrement celle des Pouilles, vient soutenir leurs chants d’un accordéon solaire et enivrant.
Vendredi 17 18h00 Oratoire
THE GLAS VOCAL ENSEMBLE (Danemark) Songs from the heart
Avec son troisième album « MOLD », sorti en septembre 2015, l’ensemble vocal Glas rend hommage au folklore nordique. Dans MOLD (« terre » en féroïen), une sélection des meilleurs compositeurs et arrangeurs nordiques ont composé de nouvelles œuvres pour l'ensemble vocal connu pour son expression vocale unique et expérimentale prenant son origine dans le chant populaire bulgare. MOLD jette une lumière nouvelle sur les pensées, les sentiments, ainsi que les histoires et les rites des ancêtres nordiques. La tonalité folklorique et les caractéristiques vocales propres à chaque pays s’allient à l’ornementation virtuose et la diversité des timbres de GLAS. Les chanteuses sont toutes des solistes extrêmement talentueuses et font preuve d’une grande sensibilité d’interprétation, aussi bien dans leur performance en solo que dans les arrangements de groupe, où la variété des couleurs sonores rappelle le chant diphonique, la musique classique d’aujourd’hui, ainsi que la musique instrumentale et vocale de la Renaissance.
Glas a été fondé en 2001. Depuis lors, les chanteuses se produisent dans de nombreux lieux culturels et sur diverses scènes musicales à travers l'Europe.
Vendredi 17 21h30 Cathédrale
FADIA TOMB EL-HAGE & L’ENSEMBLE FRAGMENTS (Liban) Masᾱrᾱt
MASĀRĀT (Cheminements) est une invitation à un voyage au Liban à travers les arts, loin des tracas que vit le pays depuis l’automne 2019 : Fadia Tomb El-Hage y chante des textes de poètes libanais des XXème et XXIème siècles, sur des musiques originales commandées à des compositeurs libanais. Le Liban compte un patrimoine musical et littéraire particulièrement riche et varié. Les musiques savantes libanaises sont à l’image de l’âme libanaise, tantôt d’Orient, tantôt d’Occident, ou bien un produit de leur synthèse. La poésie libanaise oscille également entre les différentes cultures dont le Liban s’est nourri à travers les siècles. La langue utilisée peut-être aussi bien l’arabe que le français ou l’anglais. La chanteuse Fadia Tomb El-Hage incarne, par sa voix et son parcours, cette diversité proprement libanaise. Formée à l’école de la technique vocale occidentale, l’artiste met ces outils qu’elle possède parfaitement, au service de l’âme orientale qui est son moi profond. Quant à l’ensemble belge Fragments qui l’accompagne, il n’en n’est pas à sa première expérience avec le patrimoine culturel libanais., puisqu’il a déjà collaboré avec Fadia Tomb El-Hage sur d’autres aventures artistiques.
Samedi 18 11h00 Oratoire
DANIELE DI BONAVENTURA (Italie) Du sacré au profane
"Dans ses mains le bandonéon se transforme en un orchestre de chambre" Pierre Favre.
Daniele di Bonaventura, originaire des Marches (Italie), est considéré comme l’un des bandonéonistes les plus originaux et les plus créatifs du monde. Sa musique est un mélange merveilleusement sérieux et dans le même temps extraordinairement joyeux de musique classique (composition, structure) et de jazz (improvisation et liberté). Elle fait référence aux traditions mélodiques méditerranéennes et au genre musical sud-américain.
Quand il se produit en soliste, il exécute ou il improvise des morceaux qui naissent de sa "patrie musicale" : son inspiration s’étend ainsi, des compositeurs du baroque aux classiques de la chanson populaire, créant un monde musical spécifique, incroyablement bigarré, où le bandonéon sait se transformer, comme par jeu, en un harmonica ou en l’orgue d’une église. Il en naît un courant dynamique de mélodies superbes destinées à enchanter l’auditeur.
Samedi 18 18h00 Oratoire
ABIR NASRAOUI - TAREK ABDALLAH - ADEL SHAMS EL-DIN
Le terme de maqâmât, que l'on traduit par "séances", désigne un genre littéraire arabe classique, développé au Xe siècle. Il est composé de récits courts et indépendants en prose rimée avec des insertions de poésie. En musique, le terme réfère à plusieurs dizaines de « modes mélodiques » en usage en Orient-Arabe et au-delà. Ce projet est un hommage à l’âge d’or de la musique égyptienne et arabe allant du répertoire vocal et instrumental savant du XIXe siècle en passant par la chanson du film des années 1930 et les chansons phares de l’astre de l’orient, Oum Kalthoum des années 1950. Le programme est organisé sous formes de suites musicales et intègre des compositions de Tarek Abdallah. Il s’agit de la première collaboration entre le duo Tarek Abdallah & Adel Shams El Din (Égypte) et la chanteuse tunisienne Abir Nasraoui. Tarek Abdallah est un compositeur, luthiste et musicologue égyptien, originaire d’Alexandrie. Il multiplie les expériences liées à la transmission, à la diffusion et à la popularisation des savoirs liés au Luth arabe à travers des créations, master-classes, conférences et ateliers dans toute la Méditerranée. Adel Shams El-Din est un percussionniste traditionnel originaire d’Alexandrie en Egypte. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus talentueux joueurs de riqq (tambourin arabe classique). Il a multiplié les aventures musicales, explorant les musiques orientales mais aussi le jazz, le flamenco aussi bien que les musiques médiévales.
Samedi 18 21h30 Cathédrale
A FILETTA – FADIA TOMB EL HAGE – DANIELE DI BONAVENTURA - NICO & FANOU TORRACINTA
(Le cadeau d’anniversaire des 40 ans du Svegliu Calvese)
Una storia bella
Cì simu ! Nous voici arrivés au bout de du festival, au bout de rencontres qui deviennent fragiles et précieuses parce qu’elles sont menacées par le contexte que nous traversons.
Cette année, U Svegliu Calvese a 40 ans. A Filetta les a déjà franchis. Aussi, plus que l’anniversaire des années passées, nous voulons nous projeter dans l’avenir : le nôtre, qu’il soit le plus long possible, mais aussi et surtout dans celui de ceux qui viendront après nous.
Ce concert final, ce sera le cadeau d’anniversaire du Svegliu Calvese : et bien évidemment, A Filetta, en sera la pièce maîtresse ! Mais, peut-on imaginer que ne se joignent pas à eux, des invités des Rencontres, avec qui ils ont partagé tant d’aventures artistiques ? Il y aura donc bien sûr, Fadia Tomb El-Hage et Daniele di Bonaventura, qui disposeront du temps nécessaire pour offrir leurs propres présents…
Billetterie
Du lundi au samedi, concerts de 21h30 : 23 € - Etudiant : 15 €
Concerts de 18h : 15 € / L’achat d’un billet pour le concert du soir, permet de bénéficier d’un tarif préférentiel d’un montant de 7 €, dans la limite des places disponibles.
Rdv musicaux de 11h00, des mercredi 15 et vendredi 17 : 8 €
Rdv musical de 11h00, du jeudi 16 : 5 €
Rdv musical de 11h00, du samedi 18 : entrée libre
Abonnements :
1 : concerts de 18h00 + concerts de 21h30 : 115 €
#2 : rdv de 11h + concerts de 18h00 + concerts de 21h30 : 130 €
Billetterie :
Office Municipal du Tourisme de Calvi – Port de plaisance – Tél 04 95 65 16 67
Magasins verts – La citadelle – Tél : 06 37 03 03 60
Concerts de 18h : 15 € / L’achat d’un billet pour le concert du soir, permet de bénéficier d’un tarif préférentiel d’un montant de 7 €, dans la limite des places disponibles.
Rdv musicaux de 11h00, des mercredi 15 et vendredi 17 : 8 €
Rdv musical de 11h00, du jeudi 16 : 5 €
Rdv musical de 11h00, du samedi 18 : entrée libre
Abonnements :
1 : concerts de 18h00 + concerts de 21h30 : 115 €
#2 : rdv de 11h + concerts de 18h00 + concerts de 21h30 : 130 €
Billetterie :
Office Municipal du Tourisme de Calvi – Port de plaisance – Tél 04 95 65 16 67
Magasins verts – La citadelle – Tél : 06 37 03 03 60
Le pass sanitaire peut être présenté aux formats papier ou numérique. Les deux versions disposent d’un code QR contenant les informations essentielles, ainsi qu’une signature numérique visant à garantir l’authenticité du certificat et à le protéger contre la falsification.
Toute preuve non certifiée avec un QR code lisible par TousAntiCovid Verif doit être systématiquement refusée.