Construire dans les règles de l’art un mur en pierres sèches de 1,20 m de hauteur, 2,50 m de longueur et de 3m2 minimum en respectant le plan, comportant au moins un angle et une partie de mur en double face. Durée de l’épreuve : 3 jours. Temps de référence 21 heures pour le schiste et le granit, 17 heures pour le calcaire.
Tel était le programme des candidats à l'examen du certificat de qualification professionnelle: "Ouvrier professionnel en pierre sèche" qui s'est déroulé au Camping Belgodère à Lozari.
Le jury composé de 4 membres (2 représentants du patronat et 2 représentants des salariés) évaluaient les candidats sur une douzaine de critères comme organiser et préparer son chantier et son poste de travail, respecter les dimensions du mur de soutènement, préparer les fouilles et poser les fondations, appareiller le parement du mur de soutènement, construire et organiser le mur de soutènement, placer les boutisses du mur de soutènement, réaliser le harpage, le mur à double parement, le couronnement du mur, réaliser la chaîne d’angle, respecter les règles de sécurité et de bonnes attitudes, connaître la technologie de la pierre sèche et de sa mise en œuvre…
Avoir la moyenne sans la moindre note éliminatoire
La coordination de cette examen était assurée par l’Association des artisans en pierres sèches (ABPS), sous la direction de Cathie O’Neil.
« Cet examen s’adresse à des ouvriers professionnels de la pierre sèches. Ce diplôme existe depuis 2010 er reconnaît les artisans capables de bâtir dans les règles de l’art des ouvrages en pierre sèches. Ces règles ont été définies à travers un guide des bonnes pratiques de construction de murs de soutènement en pierre sèches, la chambre de métiers du Vaucluse et le Parc National des Cévennes » confie l’un des organisateurs.
« Pour obtenir cette qualification, les candidats doivent avoir la moyenne et surtout aucune note éliminatoire. Il arrive en effet que certains aient eu la moyenne mais qui n’ont pas obtenu leur certificat en raison d’une note éliminatoire » confie un membre du jury. Et d’ajouter : « L’examen est qualifiant. Aussi, rien n’est jamais gagné d’avance. Il est clair que la barre est placée très haut afin d’atteindre un certain niveau. Certains échouent lors de leur première tentative mais n’hésitent pas à revenir l’année suivante ».
Et de conclure : « A la fin de l’examen, une fois les candidats partis, nous allons nous réunir pour vérifier un certain nombre de critères et donner nos notes. Les candidats connaîtront le résultat demain ».
Dans le cadre du programme Européen LEADER
Florence Pinasco, directrice du syndicat mixte Pays de Balagne se réjouit que cette première en Corse ait eu lieu en Balagne et plus particulièrement à Lozari.
« Cette action s’inscrit dans un programme plus global de valorisation du bâti en pierre sèche en tant qu’héritage culturel, patrimoine paysager, structure de maintien des versants et vecteur de biodiversité.
C’est dans le cadre du programme européen LEADER, au travers d’une coopération entre le GAL Balagne et le GAL des 2 Massifs, que se sont développées ces actions de formation et de sensibilisation autour du patrimoine en pierre sèche ».
Tel était le programme des candidats à l'examen du certificat de qualification professionnelle: "Ouvrier professionnel en pierre sèche" qui s'est déroulé au Camping Belgodère à Lozari.
Le jury composé de 4 membres (2 représentants du patronat et 2 représentants des salariés) évaluaient les candidats sur une douzaine de critères comme organiser et préparer son chantier et son poste de travail, respecter les dimensions du mur de soutènement, préparer les fouilles et poser les fondations, appareiller le parement du mur de soutènement, construire et organiser le mur de soutènement, placer les boutisses du mur de soutènement, réaliser le harpage, le mur à double parement, le couronnement du mur, réaliser la chaîne d’angle, respecter les règles de sécurité et de bonnes attitudes, connaître la technologie de la pierre sèche et de sa mise en œuvre…
Avoir la moyenne sans la moindre note éliminatoire
La coordination de cette examen était assurée par l’Association des artisans en pierres sèches (ABPS), sous la direction de Cathie O’Neil.
« Cet examen s’adresse à des ouvriers professionnels de la pierre sèches. Ce diplôme existe depuis 2010 er reconnaît les artisans capables de bâtir dans les règles de l’art des ouvrages en pierre sèches. Ces règles ont été définies à travers un guide des bonnes pratiques de construction de murs de soutènement en pierre sèches, la chambre de métiers du Vaucluse et le Parc National des Cévennes » confie l’un des organisateurs.
« Pour obtenir cette qualification, les candidats doivent avoir la moyenne et surtout aucune note éliminatoire. Il arrive en effet que certains aient eu la moyenne mais qui n’ont pas obtenu leur certificat en raison d’une note éliminatoire » confie un membre du jury. Et d’ajouter : « L’examen est qualifiant. Aussi, rien n’est jamais gagné d’avance. Il est clair que la barre est placée très haut afin d’atteindre un certain niveau. Certains échouent lors de leur première tentative mais n’hésitent pas à revenir l’année suivante ».
Et de conclure : « A la fin de l’examen, une fois les candidats partis, nous allons nous réunir pour vérifier un certain nombre de critères et donner nos notes. Les candidats connaîtront le résultat demain ».
Dans le cadre du programme Européen LEADER
Florence Pinasco, directrice du syndicat mixte Pays de Balagne se réjouit que cette première en Corse ait eu lieu en Balagne et plus particulièrement à Lozari.
« Cette action s’inscrit dans un programme plus global de valorisation du bâti en pierre sèche en tant qu’héritage culturel, patrimoine paysager, structure de maintien des versants et vecteur de biodiversité.
C’est dans le cadre du programme européen LEADER, au travers d’une coopération entre le GAL Balagne et le GAL des 2 Massifs, que se sont développées ces actions de formation et de sensibilisation autour du patrimoine en pierre sèche ».