L'entrée de la propriété de Lumio où les faits se sont déroulés
Selon les premiers élements de l'enquête, menée par le section de recherche et le groupement de gendarmerie, rapportés dans le courant de l'après-midi de Jeudi par Dominique Alzeari, procureur de la République de Bastia, les faits se sont déroulés jeudi vers 0 heure 30
A ce moment-là Elie Balestrini, un croupier à la retraite, entreprend de faire un tour de sa propriété sur laquelle se dresse une "villa somptueuse".
Parvenu à la hauteur de la porte de son garage il constate que celle-ci est ouverte. Pour lui une intrusion ne fait pas l'ombre d'un doute. Il décide dès lors de procéder en compagnie de son épouse, à une visite de la villa et pour ce faire il s'est muni d'une arme - un PPK Walther 7,65.
Tous deux se dirigent vers une cave de la maison dont ils essayent de pousser, en vain, la porte. Celle-ci, en effet, résiste. Visiblement il y a quelqu'un derrière.
La porte finit par s'ouvrir mais quand l'épouse du propriétaire parvient à la franchir elle est violemment frappée avec un objet "contondant", une boule de pétanque en l'occurrence, par un homme ganté et cagoulé, ce qui lui occasionnera 8 jours d'Itt.
"Il savait qu'il y avait de l'argent"
C'est à ce moment-là que le coup de feu retentit.
Un tir "descendant" qui atteint Hector-Ricobaldi Cabrera, sergent-chef au 2e REP de Calvi, en pleine tête.
Elie Balestrini alerte aussitôt pompiers et gendarmes. Peu après le militaire est pris en charge par les secours et évacué sur le centre hospitalier de Bastia.
Reste alors à déterminer pourquoi et comment le sergent-chef s'est introduit dans la propriété cossue de Lumio.
Selon le procureur Alzeari il savait "qu'il y avait de l'argent - ce dont il manquait sans doute - dans la villa".
"Des gens âgés et aisés et une connaissance des lieux - le militaire y avait peut être effectué des petits travaux - peuvent constituer autant de motifs qui ont incité Hector-Ricobaldi Cabrera à passer à l'acte."
Alors tentative de vol ou agression ?
Seule le militaire pourra répondre à la question s'il survit à sa blessure à la tête.
Le propriétaire a été, quant à lui, longuement entendu par les enquêteurs avant d'être placé en garde à vue.
Il pourrait être poursuivi pour " tentative d'homicide et détention d'armes non autorisées".
A ce moment-là Elie Balestrini, un croupier à la retraite, entreprend de faire un tour de sa propriété sur laquelle se dresse une "villa somptueuse".
Parvenu à la hauteur de la porte de son garage il constate que celle-ci est ouverte. Pour lui une intrusion ne fait pas l'ombre d'un doute. Il décide dès lors de procéder en compagnie de son épouse, à une visite de la villa et pour ce faire il s'est muni d'une arme - un PPK Walther 7,65.
Tous deux se dirigent vers une cave de la maison dont ils essayent de pousser, en vain, la porte. Celle-ci, en effet, résiste. Visiblement il y a quelqu'un derrière.
La porte finit par s'ouvrir mais quand l'épouse du propriétaire parvient à la franchir elle est violemment frappée avec un objet "contondant", une boule de pétanque en l'occurrence, par un homme ganté et cagoulé, ce qui lui occasionnera 8 jours d'Itt.
"Il savait qu'il y avait de l'argent"
C'est à ce moment-là que le coup de feu retentit.
Un tir "descendant" qui atteint Hector-Ricobaldi Cabrera, sergent-chef au 2e REP de Calvi, en pleine tête.
Elie Balestrini alerte aussitôt pompiers et gendarmes. Peu après le militaire est pris en charge par les secours et évacué sur le centre hospitalier de Bastia.
Reste alors à déterminer pourquoi et comment le sergent-chef s'est introduit dans la propriété cossue de Lumio.
Selon le procureur Alzeari il savait "qu'il y avait de l'argent - ce dont il manquait sans doute - dans la villa".
"Des gens âgés et aisés et une connaissance des lieux - le militaire y avait peut être effectué des petits travaux - peuvent constituer autant de motifs qui ont incité Hector-Ricobaldi Cabrera à passer à l'acte."
Alors tentative de vol ou agression ?
Seule le militaire pourra répondre à la question s'il survit à sa blessure à la tête.
Le propriétaire a été, quant à lui, longuement entendu par les enquêteurs avant d'être placé en garde à vue.
Il pourrait être poursuivi pour " tentative d'homicide et détention d'armes non autorisées".
" A l'intérieur de sa maison en plein milieu de la nuit"
Dominique Alzeari a résumé les faits de la sorte.
Un coup de feu avec une arme de poing - détenue illégalement - a été tiré par le propriétaire des lieux sur un individu qui se trouvait à l'intérieur de sa maison en plein milieu de la nuit, lui même étant porteur de gants et de cagoule et ayant agressé son épouse. Le propriétaire est descendu armé a tiré et l'a atteint au niveau de la tête. Il est très gravement blessé et l'auteur du coup de feu a été placé en garde à vue pour permettre aux enquêteurs de la gendarmerie de développer les investigations à la fois sur le déroulement des faits, sur la scène de crime mais aussi sur les motifs précis de la présence de cet individu dans la maison.
- Peut-on dès lors invoquer la légitime défense ?
La légitime défense est une donnée qui ne peut pas être prise en compte dans la mesure où on est sur une tentative d'homicide. Dès demain (Vendredi) nous ouvrirons une information judiciaire et l'un des enjeux de cette information sera de déterminer exactement le déroulement des faits, de savoir pourquoi et dans quelles conditions la victime se trouvait là et enfin d'établir les responsabilités. Dès lors, il est très prématuré d'évoquer la légitime défense qui est une issue purement juridique.
Un coup de feu avec une arme de poing - détenue illégalement - a été tiré par le propriétaire des lieux sur un individu qui se trouvait à l'intérieur de sa maison en plein milieu de la nuit, lui même étant porteur de gants et de cagoule et ayant agressé son épouse. Le propriétaire est descendu armé a tiré et l'a atteint au niveau de la tête. Il est très gravement blessé et l'auteur du coup de feu a été placé en garde à vue pour permettre aux enquêteurs de la gendarmerie de développer les investigations à la fois sur le déroulement des faits, sur la scène de crime mais aussi sur les motifs précis de la présence de cet individu dans la maison.
- Peut-on dès lors invoquer la légitime défense ?
La légitime défense est une donnée qui ne peut pas être prise en compte dans la mesure où on est sur une tentative d'homicide. Dès demain (Vendredi) nous ouvrirons une information judiciaire et l'un des enjeux de cette information sera de déterminer exactement le déroulement des faits, de savoir pourquoi et dans quelles conditions la victime se trouvait là et enfin d'établir les responsabilités. Dès lors, il est très prématuré d'évoquer la légitime défense qui est une issue purement juridique.