L'opération menée en partenariat avec l’UPA (Union professionnelle artisanale) Haute Corse et la CGAD de Haute Corse (confédération de l’Alimentation de détail ), a permis au syndicat des bouchers-charcutiers-traiteurs de Haute-Corse de mettre en avant, auprès des consommateurs, tout à la fois la qualité de leurs produits et le savoir-faire des professionnels de la filière viande du département
Trois temps forts ont marqué cette journée.
Premier temps fort apprécié : l'atelier dégustation avec au menu un pot au feu et daube de bœuf corse, cuisiné par Vincent Tabarani de Cucina Corsa.
Les apprentis de Bouchers de Haute-Corse, encadrés par Dorian Martinelli (Finaliste MAF) et Louis Constant (président du Syndicat) ont, ensuite, fait montre de leur savoir-faire avec le taillage des fruits et légumes pour la valorisation des pièces de viandes en vitrine.
Les professionnels artisans bouchers ont, enfin, pris le relais pour délivrer les bons conseils sur les modes de préparation et de cuisson des viandes au nombreux public qui s'était déplacé au CFA de Furiani.
Trois temps forts ont marqué cette journée.
Premier temps fort apprécié : l'atelier dégustation avec au menu un pot au feu et daube de bœuf corse, cuisiné par Vincent Tabarani de Cucina Corsa.
Les apprentis de Bouchers de Haute-Corse, encadrés par Dorian Martinelli (Finaliste MAF) et Louis Constant (président du Syndicat) ont, ensuite, fait montre de leur savoir-faire avec le taillage des fruits et légumes pour la valorisation des pièces de viandes en vitrine.
Les professionnels artisans bouchers ont, enfin, pris le relais pour délivrer les bons conseils sur les modes de préparation et de cuisson des viandes au nombreux public qui s'était déplacé au CFA de Furiani.
Louis Constant : " Le bon travail des apprentis-bouchers du CFA de Haute-Corse"
- Le but de la journée ?
- Il s'agissait de mettre en avant le bon travail des apprentis-bouchers du CFA de Haute-Corse mais d'une façon générale de tous les apprentis. Ceux-là vont être, demain, nos repreneurs ou futurs salariés. Il ne faut pas penser que les jeunes ne sont bons qu'à brûler les voitures et les pneus dans les villes. Ils travaillent aussi. Et aujourd'hui ils ont démontré tout ce dont ils étaient capables.
- Il y avait un besoin de le faire ?
- Tout à fait. Il y a toujours des a priori sur notre métier. Aujourd'hui nous avons voulu que la boucherie soit mise véritablement en avant. Nous avons voulu le faire à travers le travail de ces jeunes qui se sont impliqués pendant deux jours et demi à l'école nationale de la boucherie à Paris pour mieux appréhender le taillage des fruits et légumes. Aujourd'hui ils ont parfaitement restitué tout ce qu'ils avaient appris. Mais à travers cette opération et nos trois ateliers nous avons voulu aussi démontrer que la viande corse n'était pas une viande dure. Si on sait la cuisiner elle est, en effet, très tendre. Le succès rencontré par notre atelier de dégustation a permis d'en administrer une nouvelle preuve…
- Comment va la profession ?
- La profession des artisans bouchers traiteurs - 80 environ Haute-Corse - se porte bien, mais pas plus que ça… Mais on survit quand même. Maintenant il faut savoir que nous savons travailler, que nous connaissons notre métier que nous le servons avec sérieux et compétence.
- Avec en sus un service de proximité très apprécié ?
-Un sondage national a placé notre profession au troisième rang des professions les mieux perçues. C'est vrai que nous assurons un véritable service de proximité. Notre profession permet aussi d'assurer un lien social. Surtout auprès des personnes qui, dans le rural notamment, ont du temps et avec lesquelles nous échangeons volontiers. Sur tout et rien. Mais qui sont avides de nos conseils.
- Vous avez besoin de ce type d'action pour faire savoir que vos produits sont de qualité ?
- Oui c'en est un. Les gens font très souvent l'amalgame avec les grandes surfaces. Mais quand ils ont un souci de ce côté, ils viennent nous le dire. Nous leur répondons de venir vers nous et nous leur faisons la démonstration qu'à qualité égale nous sommes moins chers que les grandes surfaces . Et, surtout, que chez nous il n'auront jamais à composer avec le côté impersonnel d'un rayon… L'échange, le contact, le conseil : ils trouveront toujours tout cela de notre côté !
- Il s'agissait de mettre en avant le bon travail des apprentis-bouchers du CFA de Haute-Corse mais d'une façon générale de tous les apprentis. Ceux-là vont être, demain, nos repreneurs ou futurs salariés. Il ne faut pas penser que les jeunes ne sont bons qu'à brûler les voitures et les pneus dans les villes. Ils travaillent aussi. Et aujourd'hui ils ont démontré tout ce dont ils étaient capables.
- Il y avait un besoin de le faire ?
- Tout à fait. Il y a toujours des a priori sur notre métier. Aujourd'hui nous avons voulu que la boucherie soit mise véritablement en avant. Nous avons voulu le faire à travers le travail de ces jeunes qui se sont impliqués pendant deux jours et demi à l'école nationale de la boucherie à Paris pour mieux appréhender le taillage des fruits et légumes. Aujourd'hui ils ont parfaitement restitué tout ce qu'ils avaient appris. Mais à travers cette opération et nos trois ateliers nous avons voulu aussi démontrer que la viande corse n'était pas une viande dure. Si on sait la cuisiner elle est, en effet, très tendre. Le succès rencontré par notre atelier de dégustation a permis d'en administrer une nouvelle preuve…
- Comment va la profession ?
- La profession des artisans bouchers traiteurs - 80 environ Haute-Corse - se porte bien, mais pas plus que ça… Mais on survit quand même. Maintenant il faut savoir que nous savons travailler, que nous connaissons notre métier que nous le servons avec sérieux et compétence.
- Avec en sus un service de proximité très apprécié ?
-Un sondage national a placé notre profession au troisième rang des professions les mieux perçues. C'est vrai que nous assurons un véritable service de proximité. Notre profession permet aussi d'assurer un lien social. Surtout auprès des personnes qui, dans le rural notamment, ont du temps et avec lesquelles nous échangeons volontiers. Sur tout et rien. Mais qui sont avides de nos conseils.
- Vous avez besoin de ce type d'action pour faire savoir que vos produits sont de qualité ?
- Oui c'en est un. Les gens font très souvent l'amalgame avec les grandes surfaces. Mais quand ils ont un souci de ce côté, ils viennent nous le dire. Nous leur répondons de venir vers nous et nous leur faisons la démonstration qu'à qualité égale nous sommes moins chers que les grandes surfaces . Et, surtout, que chez nous il n'auront jamais à composer avec le côté impersonnel d'un rayon… L'échange, le contact, le conseil : ils trouveront toujours tout cela de notre côté !
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