Photo Paule Santoni
Il est 20 heures précises, les lumières s’éteignent. Et c’est le début de 4 heures de spectacle, divisé en quatre tableaux. Du rythme, des couleurs, de l’énergie, de l’émotion, de la complicité entre les danseurs mais aussi entre les danseurs et leur professeur. Complicité vivement ressentie alors que le professeur se mêle à ses élèves pour trois ou quatre chorégraphies. Deux fois deux heures de spectacle où s’enchainent les chorégraphies, alternant les niveaux, petites, moyennes ou grandes, variant les styles entre classique, claquettes et jazz, mélangeant les genres, parfois tendre, parfois sur des rythmes plus endiablés. Le tout sur le thème du psychédélic show.
Pierantoine nous explique : « Cette année j’ai voulu partir vers quelque chose d’un peu plus déjanté que l’année dernière, aller un peu plus loin au niveau des costumes et des décors. C’est vrai que l’univers du cirque (1er tableau) s’y prête beaucoup. J’ai toujours aimé le cirque et j’ai trouvé intéressant de le mettre en scène par rapport à la danse. C’est un thème ouvert où l’on peut intégrer toute sorte de chorégraphies et les mêler à des acrobaties apportant aussi bien du dynamisme que de la douceur, de la souplesse. Dans le second tableau on est parti dans un thème un peu intemporel que sont les années 50. J’aime beaucoup cet univers d’antan avec les cinémas en plein air, les films de l’époque qui sont très acidulés au niveau des couleurs, des sons, des images et qui ont traversé le temps. C’est important que les enfants connaissent ce qui a été fait avant, tant au niveau cinématographique que musical. Le troisième thème Mary Poppins (3ème tableau) me tenait beaucoup à cœur parce que je pense que les contes pour enfants doivent avoir leur place dans un spectacle. Et surtout, Mary Poppins c’est le film que je regardais avec mon arrière grand-mère. C’est donc un petit hommage pour elle. Pour le dernier tableau il s’agissait pour moi de pousser un coup de gueule envers la société qui devient un peu n’importe quoi. Je ne peux pas concevoir que des problèmes de religion créée des massacres comme ceux que l’on peut voir de nos jours. J’ai voulu montrer que le monde est beau et coloré et c’est pour ça que j’ai terminé par le Brésil, le pays du plaisir et de la fête.
Ce n’est donc pas seulement son talent que le jeune professeur a partagé mais aussi un peu de lui-même, de ses croyances et de ces convictions. Il aura fallu pour cela 2000 costumes pour 60 balais tous plus colorés les uns que les autres.
Un pari réussi si l’on en croit les commentaires, à la sortie du théâtre, qui ne tarissaient pas d’éloges en termes de phénoménal, grandiose, sublime et bien d’autres superlatifs.
Le studio Mademoiselle Pierantoine est ouvert depuis 2014. L’effectif a déjà largement dépassé les 200 élèves. Vous retrouvez dès la rentrée les cours de Pierantoine en classique, jazz et claquettes, plus de classes d’éveil avec une nouvelle pédagogie , une formation semi professionnelle junior dès 13 ans avec des intervenants extérieurs et même des cours théoriques, un nouveau cours de contemporain ainsi que des barres à terre pour les adultes. Il y en a donc pour tous les gouts.
Inscription à partir du 1er septembre à l’école de danse, montée saint Jean à Ajaccio.
Pierantoine nous explique : « Cette année j’ai voulu partir vers quelque chose d’un peu plus déjanté que l’année dernière, aller un peu plus loin au niveau des costumes et des décors. C’est vrai que l’univers du cirque (1er tableau) s’y prête beaucoup. J’ai toujours aimé le cirque et j’ai trouvé intéressant de le mettre en scène par rapport à la danse. C’est un thème ouvert où l’on peut intégrer toute sorte de chorégraphies et les mêler à des acrobaties apportant aussi bien du dynamisme que de la douceur, de la souplesse. Dans le second tableau on est parti dans un thème un peu intemporel que sont les années 50. J’aime beaucoup cet univers d’antan avec les cinémas en plein air, les films de l’époque qui sont très acidulés au niveau des couleurs, des sons, des images et qui ont traversé le temps. C’est important que les enfants connaissent ce qui a été fait avant, tant au niveau cinématographique que musical. Le troisième thème Mary Poppins (3ème tableau) me tenait beaucoup à cœur parce que je pense que les contes pour enfants doivent avoir leur place dans un spectacle. Et surtout, Mary Poppins c’est le film que je regardais avec mon arrière grand-mère. C’est donc un petit hommage pour elle. Pour le dernier tableau il s’agissait pour moi de pousser un coup de gueule envers la société qui devient un peu n’importe quoi. Je ne peux pas concevoir que des problèmes de religion créée des massacres comme ceux que l’on peut voir de nos jours. J’ai voulu montrer que le monde est beau et coloré et c’est pour ça que j’ai terminé par le Brésil, le pays du plaisir et de la fête.
Ce n’est donc pas seulement son talent que le jeune professeur a partagé mais aussi un peu de lui-même, de ses croyances et de ces convictions. Il aura fallu pour cela 2000 costumes pour 60 balais tous plus colorés les uns que les autres.
Un pari réussi si l’on en croit les commentaires, à la sortie du théâtre, qui ne tarissaient pas d’éloges en termes de phénoménal, grandiose, sublime et bien d’autres superlatifs.
Le studio Mademoiselle Pierantoine est ouvert depuis 2014. L’effectif a déjà largement dépassé les 200 élèves. Vous retrouvez dès la rentrée les cours de Pierantoine en classique, jazz et claquettes, plus de classes d’éveil avec une nouvelle pédagogie , une formation semi professionnelle junior dès 13 ans avec des intervenants extérieurs et même des cours théoriques, un nouveau cours de contemporain ainsi que des barres à terre pour les adultes. Il y en a donc pour tous les gouts.
Inscription à partir du 1er septembre à l’école de danse, montée saint Jean à Ajaccio.