Pas moins de six coureurs insulaires étaient présents au départ de cette trente-deuxième édition du célèbre marathon des Sables pour affronter les 6 étapes qui représentaient un total de 237 kilomètres dans le désert marocain.
C'est sous un soleil de plomb, avoisinant les 45 degrés aux heures de pointes, que Gabriel Rutali, Stéphane Alliot, Thierry Pistorozzi, Jean-Marc Suty, Loic Leonardi et son grand-père Claude, ont pris le départ de la première étape d'une distance de 30 kilomètres dimanche 9 avril pour une aventure, oh combien enrichissante.
C'est sous un soleil de plomb, avoisinant les 45 degrés aux heures de pointes, que Gabriel Rutali, Stéphane Alliot, Thierry Pistorozzi, Jean-Marc Suty, Loic Leonardi et son grand-père Claude, ont pris le départ de la première étape d'une distance de 30 kilomètres dimanche 9 avril pour une aventure, oh combien enrichissante.
" Perdu dans le désert à partager notre aventure, l'expérience est meilleure ! " (Loic Leonardi)
Bien que n'ayant que 25 ans, le descendant de la famille Leonardi, Loic, n'en est pas à son premier coup d'essai en matière de course longue distance. Après une première participation au marathon des sables - c'était lors de la 25ème édition - à l'âge de seulement 17 ans, sa participation cette année était la cinquième depuis que Claude, son grand-père infatigable, l'a plongé dedans. Il a semble-t-il pris goût à ce genre de défi, puisqu'il ne s'arrêtera plus et participe à plusieurs courses importantes autour du monde, comme au Pérou, en Bolivie ou bien l'Île de la Réunion, et dans bien d'autres pays encore.
" Cette année j'ai décidé de participer au challenge nommé - Ultra Trail World Tour - dont le marathon des sables fait parti. Il faut un minimum de deux courses pour prétendre figurer sur le classement, et avec ma participation à la Vibram Hong Kong100 début Janvier, cela fera mes deux courses. Je compte toutefois participer au CCC, autour du Mont Blanc, ainsi qu'à l'Ultra Trail des Cappaddoce en Turquie pour totaliser 4 courses au challenge. " nous glisse Loic, plein d'ambition à son retour.
" Cette année j'ai décidé de participer au challenge nommé - Ultra Trail World Tour - dont le marathon des sables fait parti. Il faut un minimum de deux courses pour prétendre figurer sur le classement, et avec ma participation à la Vibram Hong Kong100 début Janvier, cela fera mes deux courses. Je compte toutefois participer au CCC, autour du Mont Blanc, ainsi qu'à l'Ultra Trail des Cappaddoce en Turquie pour totaliser 4 courses au challenge. " nous glisse Loic, plein d'ambition à son retour.
" Mon grand père souhaitait le faire en équipe (minimum 3 coureurs) et m'a demandé de partir avec lui... c'était évident que j'allais dire oui ! " rajoute Loic, qui, hormis le fait de participer au challenge, raconte que son grand-père n'y est pas pour rien dans sa cinquième participation.
Rappelons que, à l'aube de ses 81 ans, le marathon des sables n'a plus aucun secret pour le vétéran Claude Leonardi, qui totalise après cette édition pas moins de huit participations ! Comme le souhaitait Claude Leonardi, une équipe dénommée symboliquement "Squadra Corsa" a donc été créée, accueillant Stéphane Alliot, Gabriel Rutali ainsi que Loic et son grand-père.
Rappelons que, à l'aube de ses 81 ans, le marathon des sables n'a plus aucun secret pour le vétéran Claude Leonardi, qui totalise après cette édition pas moins de huit participations ! Comme le souhaitait Claude Leonardi, une équipe dénommée symboliquement "Squadra Corsa" a donc été créée, accueillant Stéphane Alliot, Gabriel Rutali ainsi que Loic et son grand-père.
La quatrième étape, l'étape de trop pour Stéphane Alliot victime de problèmes alimentaires.
Avec un sac pesant de 7 à 9 kilos en moyenne (sans l'eau), les coureurs avaient intérêt à bien gérer leurs efforts si ceux-ci souhaitaient arriver au bout des 6 étapes exigeantes qui étaient au programme de ce 32ème marathon des sables. Les deux premières étapes n'étaient qu'une mise en bouche face aux 32 et 86 kilomètres qui les attendaient pour les étapes 3 et 4.
Bien que courte, la troisième étape d'une distance de 32 kilomètres consistait à franchir quatre djebels (massifs montagneux de la région), ce qui représenta une difficulté supplémentaire pour un certain nombre de concurrents mais qui apparaîtra comme un avantage pour nos insulaires, bien habitués du "cailloux comme (on) l'aime" comme nous le rappelle Loic.
Bien que courte, la troisième étape d'une distance de 32 kilomètres consistait à franchir quatre djebels (massifs montagneux de la région), ce qui représenta une difficulté supplémentaire pour un certain nombre de concurrents mais qui apparaîtra comme un avantage pour nos insulaires, bien habitués du "cailloux comme (on) l'aime" comme nous le rappelle Loic.
La quatrième étape, très redoutée, du long de ses 86,6 kilomètres, allait réserver de mauvaises surprises aux Corses engagés dans cette aventure folle. Gérée sans trop de difficultés par Loic Leonardi et Jean Marc Suty, qui terminaient respectivement en un peu plus de 12 et 13 heures, cette étape allait sonner le clap de fin pour Stéphane Alliot, qui était victime de troubles alimentaires et qui préférait s'arrêter là. Thierry Pistorozzi, Claude Leonardi et Gabriel Rutili assuraient leurs arrières en essayant d'économiser leurs efforts dans cette longue étape afin de pouvoir espérer se présenter sur la cinquième étape sans trop de fatigue accumulée.
La cinquième étape annonçait la fin de cette aventure, étant donné que la sixième étape de seulement 7 kilomètres était une étape "Charity", au profit de l'UNICEF. Bien qu'ayant géré son parcours sans trop de difficultés jusque là, Loic Leonardi était victime d'une grosse déshydratation à 20 kilomètres de l'arrivée, ce qui ne l' "empêchera pas de penser à l'arrivée et à rien d'autre ... " bien qu'atteint par de sérieux vomissements.
Fort d'un mental déjà bien rodé, Loic et ses compatriotes pouvaient savourer d'avoir pu venir au bout de ce défi personnel, en ayant tout de même une pensée pour leur compagnon Stéphane Alliot.
Pour conclure, comme dirait la famille Leonardi : "retour en montagne".
La cinquième étape annonçait la fin de cette aventure, étant donné que la sixième étape de seulement 7 kilomètres était une étape "Charity", au profit de l'UNICEF. Bien qu'ayant géré son parcours sans trop de difficultés jusque là, Loic Leonardi était victime d'une grosse déshydratation à 20 kilomètres de l'arrivée, ce qui ne l' "empêchera pas de penser à l'arrivée et à rien d'autre ... " bien qu'atteint par de sérieux vomissements.
Fort d'un mental déjà bien rodé, Loic et ses compatriotes pouvaient savourer d'avoir pu venir au bout de ce défi personnel, en ayant tout de même une pensée pour leur compagnon Stéphane Alliot.
Pour conclure, comme dirait la famille Leonardi : "retour en montagne".