Le Palais de justice de Bastia.
Le procureur, Nicolas Bessone, l’avait annoncé dans son discours lors de l’audience solennelle de rentrée du Tribunal de grande instance de Bastia, l’action du pôle économique et financier (PEF) se concentrera, cette année, sur « les dossiers emblématiques qui ont valeur d’exemple, comme les atteintes à la probité ». En clair, dans le viseur du PEF : les conditions d’attributions des marchés publics et la corruption commise par les élus.
On apprenait, trois jours après, qu’une enquête préliminaire avait été ouverte pour « entente prohibée et favoritisme » sur les deux marchés publics d'infrastructures routières des deux ronds-points du Sud de Bastia, Furiani et Casatorra, actuellement en cours de réalisation. Les marchés publics des ronds-points, passés par la Collectivité territoriale de Corse (CTC), avaient été annulés une première fois par le Préfet avant de faire l'objet d'un nouvel appel d'offres. Le juge d’instruction du PEF, Thomas Meindl, a ouvert cette enquête préliminaire après les perquisitions menées au siège de la CTC à Ajaccio et dans ses locaux bastiais, deux jours après la défaite de l’ancienne équipe dirigeante.
Cette fois-ci, ce sont plusieurs marchés publics, passés dans la commune de Centuri par l’ancienne municipalité, qui sont dans la ligne de mire judiciaire. Tôt mercredi matin, la Section de recherche a envahi ce village, situé à l’extrême pointe du Cap Corse, et procédé à plusieurs interpellations et perquisitions. L’ancien maire, Joseph Micheli, battu aux dernières élections municipales, des anciens conseillers municipaux, des chefs d’entreprises du BTP et un maître d’ouvrage de différents chantiers communaux ont été mis en garde à vue. Des perquisitions avaient déjà été effectuées en 2014 par cette même Section de recherches, suites à des soupçons de malversations dénoncées par la nouvelle équipe municipale. Affaire à suivre…
Le 1er février, ce sera le département de Haute-Corse qui sera, de nouveau, sur la sellette. Une nouvelle confrontation aura lieu entre Paul Giacobbi, ancien président de l’Exécutif régional et du Conseil général de Haute-Corse, et son ancien directeur général des services à ce même département, Thierry Gamba-Martini, dans le cadre de l’enquête des gites ruraux. Le premier a déjà été mis en examen, le second a été placé sous le statut de témoin assisté. Dans cette affaire, plus de 400 000 €, destinés initialement à la création ou la rénovation des gîtes ruraux en Haute-Corse, auraient été indûment octroyés à des collaborateurs et à des élus, maires et conseillers généraux, proches de Paul Giacobbi, pendant les deux dernières années de sa mandature, de 2008 à 2010. Au total, 18 personnes sont mises en examen pour « détournement de fonds publics, escroquerie ou abus de biens sociaux ».
On apprenait, trois jours après, qu’une enquête préliminaire avait été ouverte pour « entente prohibée et favoritisme » sur les deux marchés publics d'infrastructures routières des deux ronds-points du Sud de Bastia, Furiani et Casatorra, actuellement en cours de réalisation. Les marchés publics des ronds-points, passés par la Collectivité territoriale de Corse (CTC), avaient été annulés une première fois par le Préfet avant de faire l'objet d'un nouvel appel d'offres. Le juge d’instruction du PEF, Thomas Meindl, a ouvert cette enquête préliminaire après les perquisitions menées au siège de la CTC à Ajaccio et dans ses locaux bastiais, deux jours après la défaite de l’ancienne équipe dirigeante.
Cette fois-ci, ce sont plusieurs marchés publics, passés dans la commune de Centuri par l’ancienne municipalité, qui sont dans la ligne de mire judiciaire. Tôt mercredi matin, la Section de recherche a envahi ce village, situé à l’extrême pointe du Cap Corse, et procédé à plusieurs interpellations et perquisitions. L’ancien maire, Joseph Micheli, battu aux dernières élections municipales, des anciens conseillers municipaux, des chefs d’entreprises du BTP et un maître d’ouvrage de différents chantiers communaux ont été mis en garde à vue. Des perquisitions avaient déjà été effectuées en 2014 par cette même Section de recherches, suites à des soupçons de malversations dénoncées par la nouvelle équipe municipale. Affaire à suivre…
Le 1er février, ce sera le département de Haute-Corse qui sera, de nouveau, sur la sellette. Une nouvelle confrontation aura lieu entre Paul Giacobbi, ancien président de l’Exécutif régional et du Conseil général de Haute-Corse, et son ancien directeur général des services à ce même département, Thierry Gamba-Martini, dans le cadre de l’enquête des gites ruraux. Le premier a déjà été mis en examen, le second a été placé sous le statut de témoin assisté. Dans cette affaire, plus de 400 000 €, destinés initialement à la création ou la rénovation des gîtes ruraux en Haute-Corse, auraient été indûment octroyés à des collaborateurs et à des élus, maires et conseillers généraux, proches de Paul Giacobbi, pendant les deux dernières années de sa mandature, de 2008 à 2010. Au total, 18 personnes sont mises en examen pour « détournement de fonds publics, escroquerie ou abus de biens sociaux ».