"Nous n'étions pas au courant du fait que le policier avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire depuis le de Novembre dernier. Nous l'avons appris ce mardi matin. En arrivant sur place nous n'avions pas d'autre objectif que celui-ci : qu'il soit mis en examen ! Or il l'était depuis novembre dernier."
Comment expliquer cela ?
"Soit ils ne i'ont pas dit aux avocats, ce qui est possible. Soit cela a été fait, mais l'information n'est jamais parvenue jusqu'à nous. C'est vrai que sur ce plan, la transmission des informations ne va pas très vite..."
Et la confrontation ?
"Nous en sommes sortis vraiment satisfaits. Avec mon avocat Benjamin Genuini nous avions un peu d'appréhension vis à vis de la juge. Nous avions peur d'avoir d'avoir à composer avec quelqu'un un peu aux ordres mais franchement ce ne fut pas le cas"
Et maintenant ?
"Lors de la cette confrontation, elle nous a notifié que le 11 juin - la date peut changer d'ici là - serait organisée une reconstitution. Elle s'effectuerait, comme à l'époque des faits ,de nuit, sur le cours Langlet à Reims, bien sûr, là ou a lieu l'interpellation en présence de tous les policiers concernés.
Mais la question, aujourd'hui pour nous, est de savoir s'il y aura mes témoins? Notamment ceux qui ont été cités au procès."
Votre sentiment après cette confrontation ?
"C'est quelque chose de positif : l'attitude de la juge d'instruction, qui avait l'air déterminée, c'est un plus, tout comme l'annonce de la reconstitution dans 2 mois. On a un peu l'impression qu'ils ont envie de faire avancer le dossier. J'ai envie de te dire qu'il était temps, mais globalement c'est positif."