« Dans quelques mois la compagnie risque de disparaitre pratiquement du paysage insulaire et continental. 500 emplois sont menacés » déclare Fabrice Murati délégué CGT à la CMN.
« Historiquement depuis des décennies, la délégation de service public a été effectuée conjointement par La Méridionale et Corsica Linea, anciennement SNCM puis MCM. Ce modèle permettant aux 2 compagnies d’être positionnées à 2 sur les ports principaux de Bastia et Ajaccio et de se partager les ports secondaires comme Propriano, L’Ile Rousse et Porto Vecchio, un équilibre qui permet de maintenir les emplois dans les 2 sociétés et d’éviter tout monopole qui serait une catastrophe pour la Corse, aux plus anciens de se rappeler avant 1976 date de la création de la délégation de service public maritime sur la Corse ».
Et pour la CGT, le processus d’appel d’offre entamé ne permet pas de retrouver cet équilibre historique en raison de l’absence d’un partenariat entre les 2 compagnies délégataires. « CMN et Corsica Linea se sont livrées une véritable bataille navale en répondant chacune de leur coté » explique Fabrice Murati, « A cette heure, le personnel de La Méridionale, marins et sédentaires, en fait les frais, en étant, d’ores et déjà, absent sur les lignes d’Ajaccio et de Propriano. Aussi nous demandons aux intéressés de se réunir au plus vite autour d’une table afin de trouver les solutions adéquates pour préserver l’intérêt général et d’éviter une casse sociale sans précédent au sein de notre compagnie ».
De son coté, Jean-Pierre Battestini, secrétaire départemental de l’UD CGT de la Haute-Corse dénonçait « la main mise du patronat corse avide de toujours plus de profits, sur l'économie insulaire et le transport maritime ».
« Aujourd’hui il faut que nous soyons tous unis pour faire front et défendre les acquis obtenus après des années de combat. Ce matin il y a non seulement la CGT, mais aussi le STC, des représentants des Jeunes Agriculteurs et des transporteurs qui ne font pas partie du consortium de Corsica Linea ».
Présents aussi sur place des salariés STC ont symboliquement, décroché du mat le drapeau de la compagnie pour y accrocher celui du syndicat nationaliste. « On est aux cotés de nos collègues de la CGT car nous avons nous aussi lancé un mot d’ordre de grève. On sera un peu plus nombreux demain matin à l’arrivée du Piana à Bastia » soulignait Jean-Richard Campilli, délégué STC au comité d’entreprise de la CMN. «Aujourd’hui on a le sentiment que la direction veut se désengager de la Corse. Sauf à faire un geste fort, la direction de la compagnie nous donne vraiment cette impression. Nous avons une réunion demain à Marseille mais j’imagine qu’il n’y aura pas de grandes nouvelles annoncées ». On notait aussi la présence ce lundi matin sur le port de commerce de Bastia des partis politiques comme le PCF ou le MCD.
La grève, initiées par les deux syndicats CGT et STC est en tout cas bien suivie. Le Girolata est bloqué à Ajaccio et Le Kalliste à Marseille. Si sur le Piana, aucun gréviste n’est pointé, c’est tout simplement parce que les syndicats veulent le faire rentrer sur Bastia pour pouvoir le bloquer. Par contre les syndicats n’entendent pas bloquer ou entraver le départ des bateaux des autres compagnies ou de bloquer les ports.
CNI était sur place ce lundi matin pour recueillir les réactions
« Historiquement depuis des décennies, la délégation de service public a été effectuée conjointement par La Méridionale et Corsica Linea, anciennement SNCM puis MCM. Ce modèle permettant aux 2 compagnies d’être positionnées à 2 sur les ports principaux de Bastia et Ajaccio et de se partager les ports secondaires comme Propriano, L’Ile Rousse et Porto Vecchio, un équilibre qui permet de maintenir les emplois dans les 2 sociétés et d’éviter tout monopole qui serait une catastrophe pour la Corse, aux plus anciens de se rappeler avant 1976 date de la création de la délégation de service public maritime sur la Corse ».
Et pour la CGT, le processus d’appel d’offre entamé ne permet pas de retrouver cet équilibre historique en raison de l’absence d’un partenariat entre les 2 compagnies délégataires. « CMN et Corsica Linea se sont livrées une véritable bataille navale en répondant chacune de leur coté » explique Fabrice Murati, « A cette heure, le personnel de La Méridionale, marins et sédentaires, en fait les frais, en étant, d’ores et déjà, absent sur les lignes d’Ajaccio et de Propriano. Aussi nous demandons aux intéressés de se réunir au plus vite autour d’une table afin de trouver les solutions adéquates pour préserver l’intérêt général et d’éviter une casse sociale sans précédent au sein de notre compagnie ».
De son coté, Jean-Pierre Battestini, secrétaire départemental de l’UD CGT de la Haute-Corse dénonçait « la main mise du patronat corse avide de toujours plus de profits, sur l'économie insulaire et le transport maritime ».
« Aujourd’hui il faut que nous soyons tous unis pour faire front et défendre les acquis obtenus après des années de combat. Ce matin il y a non seulement la CGT, mais aussi le STC, des représentants des Jeunes Agriculteurs et des transporteurs qui ne font pas partie du consortium de Corsica Linea ».
Présents aussi sur place des salariés STC ont symboliquement, décroché du mat le drapeau de la compagnie pour y accrocher celui du syndicat nationaliste. « On est aux cotés de nos collègues de la CGT car nous avons nous aussi lancé un mot d’ordre de grève. On sera un peu plus nombreux demain matin à l’arrivée du Piana à Bastia » soulignait Jean-Richard Campilli, délégué STC au comité d’entreprise de la CMN. «Aujourd’hui on a le sentiment que la direction veut se désengager de la Corse. Sauf à faire un geste fort, la direction de la compagnie nous donne vraiment cette impression. Nous avons une réunion demain à Marseille mais j’imagine qu’il n’y aura pas de grandes nouvelles annoncées ». On notait aussi la présence ce lundi matin sur le port de commerce de Bastia des partis politiques comme le PCF ou le MCD.
La grève, initiées par les deux syndicats CGT et STC est en tout cas bien suivie. Le Girolata est bloqué à Ajaccio et Le Kalliste à Marseille. Si sur le Piana, aucun gréviste n’est pointé, c’est tout simplement parce que les syndicats veulent le faire rentrer sur Bastia pour pouvoir le bloquer. Par contre les syndicats n’entendent pas bloquer ou entraver le départ des bateaux des autres compagnies ou de bloquer les ports.
CNI était sur place ce lundi matin pour recueillir les réactions