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Meurtre d'Antoine Sollacaro : A partir de la BMW 1 200 GS…


le Mercredi 27 Mars 2013 à 15:54

Six personnes ont été interpellées mercredi matin à Ajaccio et Marseille dans le cadre de l'enquête menée par la Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille (Jirs) sur le meurtre de Me Antoine Sollacaro perpétré le 16 Octobre 2012 dans une station-service d'Ajaccio. Deux personnes ont été interpellées à Marseille, toutes les autres à Ajaccio. L'opération a été menée par la direction régionale de la police judiciaire avec l'appui l'Office central de lutte contre le crime organisé et de la Brigade de recherche et d'intervention



Meurtre d'Antoine Sollacaro : A partir de la BMW 1 200 GS…
Cette opération, d'envergure, intervient dans le sillage de la découverte dans un ravin de Corse-du-Sud, il y a quelques semaines, d'une moto - une BMW 1200 gs - que les auteurs du meurtre de l'ancien bâtonnier ont pu utiliser pour perpétrer leur forfait.
Selon ce qu'il nous a été donné d'apprendre il aurait fallu faire appel à un hélicoptère pour retirer la moto du maquis.
L'engin, qui aurait pu également servir à l'assassinat quelques semaines plus tard du président de la chambre de commerce d'Ajaccio, Jacques Nacer, a été ensuite confié aux experts de la police scientifique.
Ce travail aurait permis d'isoler des traces génétiques. Le travail des policiers a consisté par la suite a comparer ces traces avec le fichier national.
La suite s'est poursuivie mercredi sur le terrain par l'interpellation des six personnes visées par cette opération.
Sont-elles impliquées dans l'assassinat de l'ancien bâtonnier?
Singulière et difficile question.
Il se dit cependant qu'il y aurait peu ou pas de chances que le meurtrier fasse partie des gens entendues. Les enquêteurs s'inquièteraientt, dans le cadre de ces interpellations, bien plus à la "logistique" qui a présidé à l'assassinat, qu'à l'acte.
De fait, un garagiste et des employés seraient entendus depuis jeudi matin à Ajaccio. Par ailleurs, le policier interpellé à Marseille, qui figurait au fichier national pour une affaire au cours de laquelle il n'aurait pas fait état de sa profession - un CRS de la compagnie de Saint-Etienne - a nié avoir un lien avec la moto suspecte. A moins d'en avoir touché des éléments lors d'un contrôle pendant un séjour professionnel en Corse.