Annoncer un débouché provisoire pour les agneaux et cabris ou une aide pour ceux qui ont choisi de ne plus transformer leur lait c’est peut être un bon début mais c’est faire fi de ceux qui continuent à cailler, qui ont toute une saison charcutière ou castanéicole invendue, qui commencent à prélever leur miel, qui doivent planter leurs melons et légumes d’été....
Annoncer une mesure spécifique à une filière c’est une manière de diviser encore une profession qui n’a pas besoin de ça. Nous demandons l’arrêt des communications au compte goutte filière par filière mais l’annonce d’une mesure générale de prise en compte de toutes les productions fermières.
Annoncer moult mesures d’urgence dans une surenchère médiatique quotidienne en une période si sombre c’est très bien mais prendre conscience de notre fragilité et anticiper l’avenir serait plus responsable.
La Corse importe plus de 90 % de ce qu’elle mange et ne parvient pas à écouler sa petite production. Cette crise aussi horrible soit elle va t’elle enfin nous faire prendre conscience que ce modèle de société n’est viable ni pour notre profession, ni pour notre île et son avenir.
Il est plus que temps de relancer notre agriculture nourricière, plus que temps de construire cette émancipation dont on ne parle qu’en période électorale. Le temps n’est il pas venu de revoir les schémas pour l’avènement d’un modèle agricole en adéquation avec ce que nous sommes et ce que nous aspirons à devenir, le socle d’une société forte de son agriculture de production.
Mais avant de repenser l’avenir il faut sauver ce qui peut l’être encore. C’est pourquoi A Mossa Paisana réclame sans plus tarder:
- Une centrale d’achat pour alimenter nos cantines publiques de productions fermières.
- Une Délégation de Service Publique forte pour le transport de l’alimentation animale et l’arrêt de cette DSP aux importations de lait, de produits carnés, de fruits et légumes qui viennent directement concurrencer nos productions fermières.
- Le financement d’espaces de vente coopératifs dédiés aux produits fermiers.
- Le vote et l’application de notre motion qui réclame une année blanche de cotisations MSA ainsi que la prise en charge par nos institutions de toutes cotisations obligatoires .
- Le versement à chaque agriculteur de sa réserve déminimiss.
Notre assemblée territoriale ne doit plus se reposer uniquement sur l’ODARC et ses dotations européennes et prendre la mesure de l’urgence en validant une dotation régionale exceptionnelle à la hauteur des trente millions déjà mis sur la table pour les entreprises.
Sans cette implication forte de nos institutions l’agriculture corse n’aura jamais l’occasion de se réinventer et ne pourra survivre longtemps sauf à demeurer folklorique et à jamais dépendante de subsides et d’un tourisme de plus en plus incertain.
Annoncer une mesure spécifique à une filière c’est une manière de diviser encore une profession qui n’a pas besoin de ça. Nous demandons l’arrêt des communications au compte goutte filière par filière mais l’annonce d’une mesure générale de prise en compte de toutes les productions fermières.
Annoncer moult mesures d’urgence dans une surenchère médiatique quotidienne en une période si sombre c’est très bien mais prendre conscience de notre fragilité et anticiper l’avenir serait plus responsable.
La Corse importe plus de 90 % de ce qu’elle mange et ne parvient pas à écouler sa petite production. Cette crise aussi horrible soit elle va t’elle enfin nous faire prendre conscience que ce modèle de société n’est viable ni pour notre profession, ni pour notre île et son avenir.
Il est plus que temps de relancer notre agriculture nourricière, plus que temps de construire cette émancipation dont on ne parle qu’en période électorale. Le temps n’est il pas venu de revoir les schémas pour l’avènement d’un modèle agricole en adéquation avec ce que nous sommes et ce que nous aspirons à devenir, le socle d’une société forte de son agriculture de production.
Mais avant de repenser l’avenir il faut sauver ce qui peut l’être encore. C’est pourquoi A Mossa Paisana réclame sans plus tarder:
- Une centrale d’achat pour alimenter nos cantines publiques de productions fermières.
- Une Délégation de Service Publique forte pour le transport de l’alimentation animale et l’arrêt de cette DSP aux importations de lait, de produits carnés, de fruits et légumes qui viennent directement concurrencer nos productions fermières.
- Le financement d’espaces de vente coopératifs dédiés aux produits fermiers.
- Le vote et l’application de notre motion qui réclame une année blanche de cotisations MSA ainsi que la prise en charge par nos institutions de toutes cotisations obligatoires .
- Le versement à chaque agriculteur de sa réserve déminimiss.
Notre assemblée territoriale ne doit plus se reposer uniquement sur l’ODARC et ses dotations européennes et prendre la mesure de l’urgence en validant une dotation régionale exceptionnelle à la hauteur des trente millions déjà mis sur la table pour les entreprises.
Sans cette implication forte de nos institutions l’agriculture corse n’aura jamais l’occasion de se réinventer et ne pourra survivre longtemps sauf à demeurer folklorique et à jamais dépendante de subsides et d’un tourisme de plus en plus incertain.