Ils se souviendront longtemps de leur périple en bateau entre Cannes et L'Ile-Rousse. Deux sexagénaires ont eu la vie sauve grâce à d'incroyables concours de circonstance. Après que leur embarcation ait heurté un rocher aux îles de la Pietra, à quelques encablures du port de l'Ile-Rousse, la nuit dernière vers 0h30, les deux sexagénaires qui ne portaient pas de gilets de sauvetage, ont tout juste eu le temps de s'accrocher tant bien que mal à leur bateau de survie, avant que leur vedette ne coule. Dans une mer agitée et un vent soufflant en rafales, très rapidement les deux naufragés dérivaient dangereusement.
"Une lueur à tribord"
Eric Zanolini, ancien militaire du 2e REP en retraite, membre de la SNSM de Calvi raconte la suite.
" Avec mon collègue Jean-Louis Conties, nous avons reçu un appel du sémaphore de L'Ile-Rousse indiquant qu'un bateau venait de heurter un rocher à la Pietra. Aussitôt on s'est rendu à L'Ile-Rousse et à bord de notre semi-rigide nous avons mis le cap sur zone, après avoir prévenu l'équipage de la SNSM d'appareiller de Calvi pour nous rejoindre. Une fois sur place, au point supposé de l'échouage, nous avons calculé la dérive en fonction des conditions météo. Vers 1h30, nous avons distingué un siège d'une vedette, un gilet et des traces de gasoil, avant de voir à tribord une lueur."
C'était celle de leur briquet.
"Ils étaient tétanisés"
"Aussitôt on est arrivé tout près de l'embarcation de survie. Les deux victimes étaient tétanisées, au bord de l'hypothermie et surtout prêts à lâcher prise. Je me suis mis à l'eau et j'ai réussi à leur attacher une bouée. Ensuite, non sans mal, en raison de leur corpulence et de leur état de fatigue, nous avons réussi à les hisser à bord de notre embarcation. De retour au port de L'le-Rousse, ils ont été pris en charge par les pompiers du CS Ile-Rousse qui les ont transportés au CH de Calvi-Balagne. L'une des victimes m'a dit que pourtant elle connaissait bien le coin, m'a parlé de Santa Reparata di Balagne mais ne se souvenait en rien du bateau avec lequel ils ont fait la traversée entre Cannes et L'Ile-Rousse".
Une fois de plus, il n'est pas inutile de rappeler aux plaisanciers de bien s'informer des conditions météorologiques avant de prendre la mer et surtout de porter sur soi un gilet de sauvetage, ce qui pour nos deux sexagénaires aurait évité bien des désagréments.
"Une lueur à tribord"
Eric Zanolini, ancien militaire du 2e REP en retraite, membre de la SNSM de Calvi raconte la suite.
" Avec mon collègue Jean-Louis Conties, nous avons reçu un appel du sémaphore de L'Ile-Rousse indiquant qu'un bateau venait de heurter un rocher à la Pietra. Aussitôt on s'est rendu à L'Ile-Rousse et à bord de notre semi-rigide nous avons mis le cap sur zone, après avoir prévenu l'équipage de la SNSM d'appareiller de Calvi pour nous rejoindre. Une fois sur place, au point supposé de l'échouage, nous avons calculé la dérive en fonction des conditions météo. Vers 1h30, nous avons distingué un siège d'une vedette, un gilet et des traces de gasoil, avant de voir à tribord une lueur."
C'était celle de leur briquet.
"Ils étaient tétanisés"
"Aussitôt on est arrivé tout près de l'embarcation de survie. Les deux victimes étaient tétanisées, au bord de l'hypothermie et surtout prêts à lâcher prise. Je me suis mis à l'eau et j'ai réussi à leur attacher une bouée. Ensuite, non sans mal, en raison de leur corpulence et de leur état de fatigue, nous avons réussi à les hisser à bord de notre embarcation. De retour au port de L'le-Rousse, ils ont été pris en charge par les pompiers du CS Ile-Rousse qui les ont transportés au CH de Calvi-Balagne. L'une des victimes m'a dit que pourtant elle connaissait bien le coin, m'a parlé de Santa Reparata di Balagne mais ne se souvenait en rien du bateau avec lequel ils ont fait la traversée entre Cannes et L'Ile-Rousse".
Une fois de plus, il n'est pas inutile de rappeler aux plaisanciers de bien s'informer des conditions météorologiques avant de prendre la mer et surtout de porter sur soi un gilet de sauvetage, ce qui pour nos deux sexagénaires aurait évité bien des désagréments.