Nicolas Idier est accompagné dans son déplacement de 3 jours en Corse par Shai-Ing Ho, inspectrice d'académie, inspectrice pédagogique régionale de chinois pour les académies de Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Aix-Marseille, Nice et Corse.
Ce mardi matin ils ont été accueillis au Lycée Giocante de Casabianca par Bruno Bénazech, DASEN de Haute-Corse, Anne Malka, proviseure du lycée, Sylvie Camugli, proviseure adjointe, Xin Devichi, professeure de Chinois et Pierre Rossi, principal du collège Simon-Vinciguerra où le chinois est aussi enseigné. Salle comble pour Nicolas Idier puisqu’outre les élèves en langue chinoise, des élèves de Première, de Terminale et de classes préparatoires garnissaient les gradins.
« Je viens dans le cadre des missions permanentes de l'inspection générale de l'éducation du sport et de la recherche » souligne Nicolas Idier. « J'ai à cœur de me rendre dans chacune des 30 académies de l'Education nationale pour rencontrer les acteurs de terrain de l'enseignement du chinois que sont les professeurs. Des enseignants qui font un travail exceptionnel au quotidien pour apprendre une langue passionnante ».
Nicolas Idier a lui-même découvert la langue chinoise à l'occasion d'un échange scolaire. « J'étais en classe de Première au lycée public Joffre de Montpellier. Un professeur de classe préparatoire a proposé un échange avec un établissement scolaire en Australie. Or l'Australie fait partie de l'Asie Pacifique, une région proche de la Chine, en tout cas qui accorde une grande importance à l'apprentissage de la langue chinoise. C'est ainsi, dès la classe de première en Australie dans un collège non loin de Melbourne, que j'ai pu commencer à prendre la langue chinoise ».
Nicolas Idier revient d’ailleurs de Chine, puisqu’il faisait partie de la délégation française qui a accompagné le président Emmanuel Macron lors de son voyage officiel dans ce pays du 7 au 9 avril derniers pour resserrer les liens avec son homologue, le président Xi Jinping. « C’était un voyage important, le premier voyage en Chine du président depuis 2019, avant la période COVID. Après Pékin, le 7 avril nous sommes allés à Canton, dans le sud de la Chine, pour y rencontrer des étudiants de l'université Sun Yat-sen. Sur place les deux présidents, dans une déclaration conjointe, ont officiellement acté de resserrer les liens éducatifs et linguistiques ».
Ce mardi matin ils ont été accueillis au Lycée Giocante de Casabianca par Bruno Bénazech, DASEN de Haute-Corse, Anne Malka, proviseure du lycée, Sylvie Camugli, proviseure adjointe, Xin Devichi, professeure de Chinois et Pierre Rossi, principal du collège Simon-Vinciguerra où le chinois est aussi enseigné. Salle comble pour Nicolas Idier puisqu’outre les élèves en langue chinoise, des élèves de Première, de Terminale et de classes préparatoires garnissaient les gradins.
« Je viens dans le cadre des missions permanentes de l'inspection générale de l'éducation du sport et de la recherche » souligne Nicolas Idier. « J'ai à cœur de me rendre dans chacune des 30 académies de l'Education nationale pour rencontrer les acteurs de terrain de l'enseignement du chinois que sont les professeurs. Des enseignants qui font un travail exceptionnel au quotidien pour apprendre une langue passionnante ».
Nicolas Idier a lui-même découvert la langue chinoise à l'occasion d'un échange scolaire. « J'étais en classe de Première au lycée public Joffre de Montpellier. Un professeur de classe préparatoire a proposé un échange avec un établissement scolaire en Australie. Or l'Australie fait partie de l'Asie Pacifique, une région proche de la Chine, en tout cas qui accorde une grande importance à l'apprentissage de la langue chinoise. C'est ainsi, dès la classe de première en Australie dans un collège non loin de Melbourne, que j'ai pu commencer à prendre la langue chinoise ».
Nicolas Idier revient d’ailleurs de Chine, puisqu’il faisait partie de la délégation française qui a accompagné le président Emmanuel Macron lors de son voyage officiel dans ce pays du 7 au 9 avril derniers pour resserrer les liens avec son homologue, le président Xi Jinping. « C’était un voyage important, le premier voyage en Chine du président depuis 2019, avant la période COVID. Après Pékin, le 7 avril nous sommes allés à Canton, dans le sud de la Chine, pour y rencontrer des étudiants de l'université Sun Yat-sen. Sur place les deux présidents, dans une déclaration conjointe, ont officiellement acté de resserrer les liens éducatifs et linguistiques ».
Thème de la conférence de ce mardi à Bastia : « Langue chinoise, langue du monde ». Et Nicolas Idier d’expliquer : « On a parfois tendance à limiter une langue à ses frontières administratives. Or le chinois, comme toutes les grandes langues, comme la langue française par exemple, va bien au-delà. Nous sommes 68 millions de français et pourtant le français est parlé par plus de 323 millions de locuteurs à travers le monde. Ce qui montre bien que la langue française dépasse très largement les frontières du pays et c'est ça qui fait une langue monde. Le chinois c'est la même chose. La Chine évidemment reste le pays où il y a le plus grand nombre de locuteurs de chinois mais on retrouve la langue chinoise dans l'ensemble du monde sinisé. Evidemment à Taïwan, mais aussi à Singapour et c’est peut-être moins connu en Malaisie. On retrouve également la langue chinoise dans l'ensemble des communautés chinoises à l'étranger, sur les cinq continents. C'est une langue des cinq continents. Le Chinois est un peu le latin et le grec du monde asiatique puisqu'on retrouve des éléments dans l'histoire de la langue japonaise, de la langue coréenne, de la langue vietnamienne ».
Nicolas Idier lors de son intervention devant les élèves a tenu à faire passer un message : « J’attends de vous que vous soyez acteurs des relations franco-chinoises, donc de vous emparer de la langue. Une langue qui a été au cœur du voyage du Président Emmanuel Macron ces derniers jours avec notamment cette déclaration conjointe et l’article 29 : La France et la Chine réaffirment l’importance qu’elles attachent à la coopération sur l’enseignement de la langue de l’autre, par laquelle se forgent l’amitié et la compréhension mutuelles ».
Ecrivain, Nicolas Idier a publié plusieurs livres, le dernier en date étant « Dans la tanière du tigre », un livre consacré à l’Inde.
« L’Inde et la Chine sont deux pays qui constituent une grande part de notre avenir, de notre avenir global. On a tendance à dire souvent que la Chine est politique, que l'inde est religieuse, opposant un peu par une dichotomie étrange les deux pays. Je suis parti d'un autre principe. Je pense que l'Inde est puissamment politique et que la Chine finalement voit la politique par le prisme religieux. J'ai tenté dans ce livre de mieux comprendre avant tout l'Inde, politique, mais également la Chine et son contact avec une forme de religion politique ».
Après le lycée Giocante, Nicolas Idier et Shai-Ing Ho se rendront au collège et lycée Jeanne d’Arc à Bastia et Fesch à Ajaccio. « Pour perspective de la discipline, nous avons fait un projet innovant qui est - Découverte de la langue et de la culture du monde chinois - qui dans un dispositif inédit, associe des élèves issus de l’ensemble des niveaux et filières du lycée, de la seconde au post-bac » précise Shai-Ing Ho.
Nicolas Idier lors de son intervention devant les élèves a tenu à faire passer un message : « J’attends de vous que vous soyez acteurs des relations franco-chinoises, donc de vous emparer de la langue. Une langue qui a été au cœur du voyage du Président Emmanuel Macron ces derniers jours avec notamment cette déclaration conjointe et l’article 29 : La France et la Chine réaffirment l’importance qu’elles attachent à la coopération sur l’enseignement de la langue de l’autre, par laquelle se forgent l’amitié et la compréhension mutuelles ».
Ecrivain, Nicolas Idier a publié plusieurs livres, le dernier en date étant « Dans la tanière du tigre », un livre consacré à l’Inde.
« L’Inde et la Chine sont deux pays qui constituent une grande part de notre avenir, de notre avenir global. On a tendance à dire souvent que la Chine est politique, que l'inde est religieuse, opposant un peu par une dichotomie étrange les deux pays. Je suis parti d'un autre principe. Je pense que l'Inde est puissamment politique et que la Chine finalement voit la politique par le prisme religieux. J'ai tenté dans ce livre de mieux comprendre avant tout l'Inde, politique, mais également la Chine et son contact avec une forme de religion politique ».
Après le lycée Giocante, Nicolas Idier et Shai-Ing Ho se rendront au collège et lycée Jeanne d’Arc à Bastia et Fesch à Ajaccio. « Pour perspective de la discipline, nous avons fait un projet innovant qui est - Découverte de la langue et de la culture du monde chinois - qui dans un dispositif inédit, associe des élèves issus de l’ensemble des niveaux et filières du lycée, de la seconde au post-bac » précise Shai-Ing Ho.