Martine Castellani, en charge du service apprentissage à la CCI2B.
- Comment se sont déclinées, cette année, les Nuits de l’orientation ?
- Cette 4ème édition des Nuits de l’orientation, que nous organisons pour la 3ème année consécutive au musée de Bastia, s’est déclinée sur trois espaces principaux. L’espace Orientation a été animé par des conseillers d’orientation ou par des structures qui font de l’orientation leur cœur de métier : la Chambre des métiers, Cap Emploi, Pôle Emploi, les CIO… L’espace multimédia a permis aux jeunes de faire des tests de personnalités sur des PC portables. Ces tests leur proposent au plus juste, au vu de leur personnalité et de leurs goûts, des familles de métiers qui leur conviendraient le mieux. L’espace professionnel a présenté 80 métiers, tous secteurs confondus, une vingtaine de plus que l’an passé.
- Avez-vous présenté des métiers nouveaux ?
- Oui ! A côte des secteurs traditionnels : santé, commerce, tertiaire, environnement, télécommunications…, nous avons, par exemple, mis en avant des métiers verts et des métiers méconnus comme celui de thanatopracteur. Pour la première fois, nous avons fait un focus particulier sur les métiers d’art : miroitier, maroquinier d’art, tailleur de pierre…
- Pourquoi avez-vous choisi de mettre en avant ces métiers peu habituels ?
- Nous sommes là pour faire découvrir des métiers. Nous sommes obligés de sortir des sentiers battus. Il faut sans cesse se renouveler, innover, et mettre l’accent sur une pluralité de professions. Nous avons, cette année, également, mis en lumière les métiers du sport avec des secouristes et des accompagnateurs de montagne qui nous ont fait l’honneur de répondre à notre appel. Etaient également représentés des métiers émergeants comme ceux liés au multimédia.
- La CCI insiste beaucoup sur l’apprentissage et l’alternance. Est-ce un mode de formation porteur ?
- Oui ! L’apprentissage, qui est une formation en alternance avec une période en entreprise et une période en centre de formation, est très porteur. Nous avons cinq centres de formation des apprentis (CFA) en Haute-Corse qui fonctionnent bien : notre école de commerce, le CFA de Furiani, le CFA universitaire, le CFA agricole, le CFA lié à l’Education nationale avec des formations au lycée Jean Nicoli, et même des BTS Tourisme à Porto-Vecchio.
- Quel est l’enjeu de cette manifestation pour une CCI ?
- L’enjeu est, à la fois, économique et humain. Il faut créer une passerelle entre les acteurs économiques de notre territoire et sa jeunesse. Il faut favoriser la découverte des métiers, redonner aux jeunes le goût de certains métiers et l’envie d’entreprendre, les rapprocher du monde de l’entreprise et créer du lien. Il faut, également, les attirer vers des métiers porteurs pour les former aux compétences dont nous aurons besoin demain.
Propos recueillis par Nicole MARI
- Cette 4ème édition des Nuits de l’orientation, que nous organisons pour la 3ème année consécutive au musée de Bastia, s’est déclinée sur trois espaces principaux. L’espace Orientation a été animé par des conseillers d’orientation ou par des structures qui font de l’orientation leur cœur de métier : la Chambre des métiers, Cap Emploi, Pôle Emploi, les CIO… L’espace multimédia a permis aux jeunes de faire des tests de personnalités sur des PC portables. Ces tests leur proposent au plus juste, au vu de leur personnalité et de leurs goûts, des familles de métiers qui leur conviendraient le mieux. L’espace professionnel a présenté 80 métiers, tous secteurs confondus, une vingtaine de plus que l’an passé.
- Avez-vous présenté des métiers nouveaux ?
- Oui ! A côte des secteurs traditionnels : santé, commerce, tertiaire, environnement, télécommunications…, nous avons, par exemple, mis en avant des métiers verts et des métiers méconnus comme celui de thanatopracteur. Pour la première fois, nous avons fait un focus particulier sur les métiers d’art : miroitier, maroquinier d’art, tailleur de pierre…
- Pourquoi avez-vous choisi de mettre en avant ces métiers peu habituels ?
- Nous sommes là pour faire découvrir des métiers. Nous sommes obligés de sortir des sentiers battus. Il faut sans cesse se renouveler, innover, et mettre l’accent sur une pluralité de professions. Nous avons, cette année, également, mis en lumière les métiers du sport avec des secouristes et des accompagnateurs de montagne qui nous ont fait l’honneur de répondre à notre appel. Etaient également représentés des métiers émergeants comme ceux liés au multimédia.
- La CCI insiste beaucoup sur l’apprentissage et l’alternance. Est-ce un mode de formation porteur ?
- Oui ! L’apprentissage, qui est une formation en alternance avec une période en entreprise et une période en centre de formation, est très porteur. Nous avons cinq centres de formation des apprentis (CFA) en Haute-Corse qui fonctionnent bien : notre école de commerce, le CFA de Furiani, le CFA universitaire, le CFA agricole, le CFA lié à l’Education nationale avec des formations au lycée Jean Nicoli, et même des BTS Tourisme à Porto-Vecchio.
- Quel est l’enjeu de cette manifestation pour une CCI ?
- L’enjeu est, à la fois, économique et humain. Il faut créer une passerelle entre les acteurs économiques de notre territoire et sa jeunesse. Il faut favoriser la découverte des métiers, redonner aux jeunes le goût de certains métiers et l’envie d’entreprendre, les rapprocher du monde de l’entreprise et créer du lien. Il faut, également, les attirer vers des métiers porteurs pour les former aux compétences dont nous aurons besoin demain.
Propos recueillis par Nicole MARI
Les attentes de jeunes lycéens : Iris, Laetitia, Sophie et Félicien
Iris, Laetitia, en classe de 3ème, Sophie, élève de 5ème, et Félicien, en Terminale L, sont venus, comme près de centaines d’autres jeunes lycéens, assister à la 4ème édition des Nuits de l’orientation. Leurs réactions recueillis par Corse Net Infos.
Rencontre avec quatre professionnels plébiscités par les jeunes
Coaching d’entreprise, métiers du sport et de l’animation, armée de terre, centrale de Lucciani… Les professionnels relatent en vidéo, à Corse Net Infos, les rencontres avec les jeunes et précisent les potentialités d’emploi de leur métier respectif.