Insuffisance, éparpillement voire contradiction des informations et données économiques disponibles. La Corse ne possédait aucune structure capable d' analyser tout cet environnement, exception faite des données statistiques de l'INSEE. En clair, la création d'un observatoire régional afin d'éclairer les politiques publiques s'imposait pour, d'une part, connaître avec précision la réalité des faits à traiter et, de l'autre, il devenait primordial que tous les acteurs économiques et sociaux aient accès à une information centralisée, coordonnée et organisée.
En place depuis le 3e trimestre 2012
"Chacun sait que le développement des territoires est le fruit de nombreux facteurs, des facteurs exogènes et endogènes qui dépendent d'une dynamique propre aux ressources locales" s'est exprimé Jean Zucarelli, au cours d'une conférence de presse dans les bureaux de l'ADEC. Et de poursuivre: "Il a fallu pour cela indentifier la structure de portage, organiser l'activité d'observation, pourvoir l'observatoire en ressources humaines, définir un plan d'action et nouer des relations stables et pérennes avec les producteurs de données."
L'observatoire a donc été mis en place au troisième trimestre de l'année dernière et a créé ses propres outils d'analyse, entamé ses travaux à cette date, tant au niveau des carburants, de la formation des biens alimentaires, la vulnérabilité économique et les trajectoires d'emplois des entreprises. La CTC, en concertation avec les acteurs du développement économique territorial, ont défini trois dimensions sur lesquelles l'observatoire devra bâtir ses travaux:
- Les données économiques générales de la Corse
- Les entreprises et filières
- Les prix et les revenus (carburants et prix courants à la consommation).
L'observatoire disposait pour cela d'un certain nombre de données et d'outils transmis par les différents structures (INSEE, Banques de France, observatoires régionaux et autres acteurs institutionnels).
L'observatoire a donc été mis en place au troisième trimestre de l'année dernière et a créé ses propres outils d'analyse, entamé ses travaux à cette date, tant au niveau des carburants, de la formation des biens alimentaires, la vulnérabilité économique et les trajectoires d'emplois des entreprises. La CTC, en concertation avec les acteurs du développement économique territorial, ont défini trois dimensions sur lesquelles l'observatoire devra bâtir ses travaux:
- Les données économiques générales de la Corse
- Les entreprises et filières
- Les prix et les revenus (carburants et prix courants à la consommation).
L'observatoire disposait pour cela d'un certain nombre de données et d'outils transmis par les différents structures (INSEE, Banques de France, observatoires régionaux et autres acteurs institutionnels).
Stratégies et synergies valorisantes
"Parallèlement à la mise en oeuvre de l'observatoire, la CTC via l'ADEC a produit deux éléments qui ont permis de ne pas prendre de retard" a précisé Jean Zucarelli. "L'étude sur la formation du prix des carburants et la réalisation, avec l'Université de Corse, d'un outil qui répond à des objectifs d'anticipation: le modèle d'équilibre général calculable de l'économie corse. Programme qui permet de saisir la dynamique des effets économiques induits par l'octroi d'aides.
"Vous l'avez compris, l'objectif de ces outils est bien que les décideurs politiques et économiques puissent être mieux armés et réactifs face à cet environnement instable et puissent dégager des stratégies et des synergies valorisantes et surtout adaptées à la Corse. Des outils, je le rappelle, à la disposition des médias et des partenaires sociaux. L'information économique et sociale doit être partagée et diffusée largement et surtout actualisée plus rapidement car le contexte économique évolue très vite."
Il faut savoir également que la DIRECCTE est aujourd'hui l'interlocuteur privilégié de l'observatoire régional pour deux raisons:
- Le GIP Corse Compétences est une structure copilotée entre l'Etat et la CTC, plus précisément entre l'ADEC et la DIRECCTE.
- l'action économique de l'Etat relève de la DIRECCTE.
Reste à l'observatoire régional de donner les indicateurs et tableaux de bord réguliers, assurer une mission de suivi et de détection, qu'il soit un outil de pilotage d'informations synthétisées et enfin qu'il anime le réseau des autres observatoires.
Aujourd'hui, l'observatoire est en mesure de fournir un suivi conjocturel trimestriel et mensuel des prix avec un focus notamment sur les prix des carburants.
"Vous l'avez compris, l'objectif de ces outils est bien que les décideurs politiques et économiques puissent être mieux armés et réactifs face à cet environnement instable et puissent dégager des stratégies et des synergies valorisantes et surtout adaptées à la Corse. Des outils, je le rappelle, à la disposition des médias et des partenaires sociaux. L'information économique et sociale doit être partagée et diffusée largement et surtout actualisée plus rapidement car le contexte économique évolue très vite."
Il faut savoir également que la DIRECCTE est aujourd'hui l'interlocuteur privilégié de l'observatoire régional pour deux raisons:
- Le GIP Corse Compétences est une structure copilotée entre l'Etat et la CTC, plus précisément entre l'ADEC et la DIRECCTE.
- l'action économique de l'Etat relève de la DIRECCTE.
Reste à l'observatoire régional de donner les indicateurs et tableaux de bord réguliers, assurer une mission de suivi et de détection, qu'il soit un outil de pilotage d'informations synthétisées et enfin qu'il anime le réseau des autres observatoires.
Aujourd'hui, l'observatoire est en mesure de fournir un suivi conjocturel trimestriel et mensuel des prix avec un focus notamment sur les prix des carburants.
Pour Hervé Belmont, directeur régional de la DIRECCTE, la collaboration permet d'avancer dans les meilleures conditions: "Notre objectif est partagé et cela nous permet de travailler en parfaite synergie. Faute de centre d'observation, la Corse accusait un réel retard dans ce domaine. Il manquait un véritable outil de synthèse. Le retard structurel est à présent comblé. Nous sommes en mesure de présenter des travaux que nous communiquerons à la fin du mois de mars.Tous les éléments de la situation de l'évolution de l'économie corse sont en place."
J. F.
J. F.