L’école doit être préservée de ces affrontements politisés où, sous couvert de défense de la langue corse et de son enseignement, s’exerceraient des pressions et des intimidations incompatibles avec les missions de formation et d’éducation qui sont celles des établissements scolaires. Le respect des principes et des règles démocratiques, le respect de la responsabilité pédagogique des enseignants, et une atmosphère scolaire sereine sont des éléments indispensables au bon fonctionnement de l’école.
Il est donc parfaitement compréhensible que la communauté éducative du Fium’orbu, à laquelle nous apportons tout notre soutien, ait été choquée par les événements qui se sont déroulés au sein de son établissement ; et que l’émotion se soit propagée dans toute l’institution scolaire corse. Une institution longtemps marquée, naguère, par des pressions et des violences entraînant le départ sur le continent de nombreux enseignants. On se souvient que la riposte, unie et déterminée, du mouvement syndical dans toutes ses composantes, avait permis, à la fin des années quatre vingt, d’imposer l’arrêt des plasticages contre les enseignants et leurs familles.
Cette période est, fort heureusement révolue. Mais chaque incident impliquant la langue corse au sein des établissements risque de faire ressurgir des souvenirs et des craintes incompatibles avec la sérénité nécessaire à tout enseignement. Le déchainement fascisant sur les réseaux sociaux alerte en ce sens.
Il appartient donc à tous ceux qui détiennent une parcelle d’autorité, dans les institutions comme dans la société, de mettre tout en œuvre pour empêcher tout retour en arrière et garantir aux personnels d’éducation un exercice serein de leurs tâches au service des élèves. Les autorités académiques s’y emploient et il faut soutenir leurs efforts en lien avec les organisations syndicales, les parents d’élèves, et les élus. C’est l’intérêt des élèves qui est en jeu, non le contrôle du corps enseignant par des forces extérieures à l’école.
Ce qui est en jeu, c’est l’avenir d’un enseignement, démocratique et généralisé, de la langue corse, un enseignement dispensé par des enseignants qualifiés et garanti par un corps d’inspection de qualité. Ces dernières années, des progrès très importants ont été accomplis dans cette voie ; et l’instauration du concours de l’agrégation est une étape de plus, une étape encore modeste, contrariée par la politique d’austérité, mais qui devra être suivie d’autres progrès plus significatifs encore.
Ce qui est en jeu, en définitive, c’est la convergence des luttes pour un service public d’éducation ouvert à tous, efficace, fondé sur le respect des garanties statutaires des enseignants et des agents, protégé des logiques partisanes attentatoires à la laïcité, et répondant effectivement à ses missions.
La culture et la formation en général, comme la diffusion et la promotion de la langue corse en particulier, ne sont pas compatibles avec l’austérité imposée et la réduction des moyens avec leurs cortèges d’injustices, de colère sociale, de fausses solutions, et de dérives comme l’intolérance, l’exclusion et la violence.
C’est le chemin inverse qu’il faut prendre, celui que proposent les communistes, pour assurer un avenir conforme à l’intérêt des nouvelles générations, au grand service public que doit demeurer l’Education nationale.
Il est donc parfaitement compréhensible que la communauté éducative du Fium’orbu, à laquelle nous apportons tout notre soutien, ait été choquée par les événements qui se sont déroulés au sein de son établissement ; et que l’émotion se soit propagée dans toute l’institution scolaire corse. Une institution longtemps marquée, naguère, par des pressions et des violences entraînant le départ sur le continent de nombreux enseignants. On se souvient que la riposte, unie et déterminée, du mouvement syndical dans toutes ses composantes, avait permis, à la fin des années quatre vingt, d’imposer l’arrêt des plasticages contre les enseignants et leurs familles.
Cette période est, fort heureusement révolue. Mais chaque incident impliquant la langue corse au sein des établissements risque de faire ressurgir des souvenirs et des craintes incompatibles avec la sérénité nécessaire à tout enseignement. Le déchainement fascisant sur les réseaux sociaux alerte en ce sens.
Il appartient donc à tous ceux qui détiennent une parcelle d’autorité, dans les institutions comme dans la société, de mettre tout en œuvre pour empêcher tout retour en arrière et garantir aux personnels d’éducation un exercice serein de leurs tâches au service des élèves. Les autorités académiques s’y emploient et il faut soutenir leurs efforts en lien avec les organisations syndicales, les parents d’élèves, et les élus. C’est l’intérêt des élèves qui est en jeu, non le contrôle du corps enseignant par des forces extérieures à l’école.
Ce qui est en jeu, c’est l’avenir d’un enseignement, démocratique et généralisé, de la langue corse, un enseignement dispensé par des enseignants qualifiés et garanti par un corps d’inspection de qualité. Ces dernières années, des progrès très importants ont été accomplis dans cette voie ; et l’instauration du concours de l’agrégation est une étape de plus, une étape encore modeste, contrariée par la politique d’austérité, mais qui devra être suivie d’autres progrès plus significatifs encore.
Ce qui est en jeu, en définitive, c’est la convergence des luttes pour un service public d’éducation ouvert à tous, efficace, fondé sur le respect des garanties statutaires des enseignants et des agents, protégé des logiques partisanes attentatoires à la laïcité, et répondant effectivement à ses missions.
La culture et la formation en général, comme la diffusion et la promotion de la langue corse en particulier, ne sont pas compatibles avec l’austérité imposée et la réduction des moyens avec leurs cortèges d’injustices, de colère sociale, de fausses solutions, et de dérives comme l’intolérance, l’exclusion et la violence.
C’est le chemin inverse qu’il faut prendre, celui que proposent les communistes, pour assurer un avenir conforme à l’intérêt des nouvelles générations, au grand service public que doit demeurer l’Education nationale.