Visiblement le courant ne passe plus entre les parents d'élèves de Lumio et l'inspectrice d'Académie, directrice académique de Haute-Corse. A l'origine de cette brouille : l'annonce par cette dernière de la suppression d'une classe et donc d'un poste d'enseignant à la rentrée 2015/2016.
Les parents d'élèves qui ont le soutien du maire de la commune, Etienne Suzzoni, et son conseil municipal, mais aussi des conseillers départmentaux du canton de Calvi, Jean-Toussaint Guglielmacci - Elisabeth Santelli; ont depuis cette annonce multiplié leurs actions pour infléchir cette décision qu'ils jugent injuste, mais rien n'y a fait.
Mardi donc, dès 8h30, parents d'élèves et élus étaient rassemblés devant le groupe scolaire François-Savelli pour manifester et montrer leur détermination face à cette décision qu'ils réfutent avec la plus grande fermeté. Sur des banderoles on pouvait lire: " Non à la suppression d'une classe à Lumio."
Rappelons qu'à cet effet une pétition circule qui depuis plusieurs semaines et que celle-ci a été signée par plus de 800 personnes.
A 8h45, sur le perron de l'école, devant parents et élus, délégués du syndicat STC mais aussi enfants, Frédérique Vuillamier a pris la parole:
" Merci à vous tous d'avoir répondu en aussi grand nombre à notre appel. Notre présence ici est motivée par la décision de l'inspectrice d'académie de supprimer à la rentrée prochaine une classe et donc un poste d'enseignant à l'école de Lumio.
Cette décision est, selon l'inspectrice, motivée par une soi-disant baisse des effectifs qui est à ce jour de 103 enfants scolarisés et qui, selon les prévisions, devraient passer à la rentrée prochaine à 112 enfants , avec bien entendu un nombre différents d'enfants suivant les niveaux.
La fermeture d'une classe c'est suppression d'un poste à l'école de Lumio, ce qui entraînerait des triples niveaux surchargés et des grandes sections mélangées aux CP. On observera que cette décision va à l'encontre CP-maternelles de sa ministre de tutelle qui souhaite à l'avenir que l'on ne mélange pas maternelles et CP, mais de cela, Mme Benamou-Mercier n'en a que faire.
Récemment une délégation a été reçue par l'inspectrice pour évoquer tous ces problèmes mais visiblement sa décision était prise.
Nous tenons aussi à dire ici que l'inspectrice nous a tenu les propos suivants; " De toute façon, on sait très bien que les enfants de 1ere année de maternelle sont toujours malades et qu'en conséquence l'institutrice n'a jamais 28 enfants".
Une phrase qui a déclenché la réprobation des manifestants.
Et de poursuivre: " Ce rassemblement est initié pour montrer notre refus, notre détermination face à cette décision qui dégraderait la qualité d'accueil pour nos enfants et menacerait des emplois."
Et de conclure:
" Nous sommes déterminés à nous faire entendre et ce jusqu'à l'annulation de cette procédure de fermeture d'une classe.".
Barrage sur la RN 197 et visite de l'inspecteur de la circonscription
Etienne Suzzoni, maire de Lumio faisait part aux manifestants d'un entretien téléphonique avec l'académie au cours duquel il lui a clairement été signifié que cette décision serait différée, en attendant d'apporter la preuve par fax de la véracité de ces nouvelles inscriptions et de la réunion des différentes instances. Etienne Suzzoni a insisté sur le fait que Lumio est une commune avec des flux importants.
Un manifestant rejoint par le délégué STC sur place rétorquait aussitôt: " L'inspectrice n'écoute pas plus les parents d'élèves que les élus ou enseignants. Aujourd'hui, faute d'une réponse positive par écrit, nous devons maintenir la pression"
Aussitôt après, les manifestants prenaient la décision de dresser symboliquement un barrage sur la RN 197, ce qui entraînait un embouteillage monstre dans le sens Lumio - Calvi et Lumio-Ile-Rousse.
Tenu informé de cette situation, Patrice Salvatorini, inspecteur de l'Education Nationale, pour la circonscription Corte-Balagne se rendait sur place pour rencontrer élus et parents d'élèves.
Une rencontre qui n'apportait pas plus, si ce n'est que l'inspecteur confirmait que cette décision avait été mise en suspens, en attendant les différentes réunions des instances.
Les parents d'élèves qui ont le soutien du maire de la commune, Etienne Suzzoni, et son conseil municipal, mais aussi des conseillers départmentaux du canton de Calvi, Jean-Toussaint Guglielmacci - Elisabeth Santelli; ont depuis cette annonce multiplié leurs actions pour infléchir cette décision qu'ils jugent injuste, mais rien n'y a fait.
Mardi donc, dès 8h30, parents d'élèves et élus étaient rassemblés devant le groupe scolaire François-Savelli pour manifester et montrer leur détermination face à cette décision qu'ils réfutent avec la plus grande fermeté. Sur des banderoles on pouvait lire: " Non à la suppression d'une classe à Lumio."
Rappelons qu'à cet effet une pétition circule qui depuis plusieurs semaines et que celle-ci a été signée par plus de 800 personnes.
A 8h45, sur le perron de l'école, devant parents et élus, délégués du syndicat STC mais aussi enfants, Frédérique Vuillamier a pris la parole:
" Merci à vous tous d'avoir répondu en aussi grand nombre à notre appel. Notre présence ici est motivée par la décision de l'inspectrice d'académie de supprimer à la rentrée prochaine une classe et donc un poste d'enseignant à l'école de Lumio.
Cette décision est, selon l'inspectrice, motivée par une soi-disant baisse des effectifs qui est à ce jour de 103 enfants scolarisés et qui, selon les prévisions, devraient passer à la rentrée prochaine à 112 enfants , avec bien entendu un nombre différents d'enfants suivant les niveaux.
La fermeture d'une classe c'est suppression d'un poste à l'école de Lumio, ce qui entraînerait des triples niveaux surchargés et des grandes sections mélangées aux CP. On observera que cette décision va à l'encontre CP-maternelles de sa ministre de tutelle qui souhaite à l'avenir que l'on ne mélange pas maternelles et CP, mais de cela, Mme Benamou-Mercier n'en a que faire.
Récemment une délégation a été reçue par l'inspectrice pour évoquer tous ces problèmes mais visiblement sa décision était prise.
Nous tenons aussi à dire ici que l'inspectrice nous a tenu les propos suivants; " De toute façon, on sait très bien que les enfants de 1ere année de maternelle sont toujours malades et qu'en conséquence l'institutrice n'a jamais 28 enfants".
Une phrase qui a déclenché la réprobation des manifestants.
Et de poursuivre: " Ce rassemblement est initié pour montrer notre refus, notre détermination face à cette décision qui dégraderait la qualité d'accueil pour nos enfants et menacerait des emplois."
Et de conclure:
" Nous sommes déterminés à nous faire entendre et ce jusqu'à l'annulation de cette procédure de fermeture d'une classe.".
Barrage sur la RN 197 et visite de l'inspecteur de la circonscription
Etienne Suzzoni, maire de Lumio faisait part aux manifestants d'un entretien téléphonique avec l'académie au cours duquel il lui a clairement été signifié que cette décision serait différée, en attendant d'apporter la preuve par fax de la véracité de ces nouvelles inscriptions et de la réunion des différentes instances. Etienne Suzzoni a insisté sur le fait que Lumio est une commune avec des flux importants.
Un manifestant rejoint par le délégué STC sur place rétorquait aussitôt: " L'inspectrice n'écoute pas plus les parents d'élèves que les élus ou enseignants. Aujourd'hui, faute d'une réponse positive par écrit, nous devons maintenir la pression"
Aussitôt après, les manifestants prenaient la décision de dresser symboliquement un barrage sur la RN 197, ce qui entraînait un embouteillage monstre dans le sens Lumio - Calvi et Lumio-Ile-Rousse.
Tenu informé de cette situation, Patrice Salvatorini, inspecteur de l'Education Nationale, pour la circonscription Corte-Balagne se rendait sur place pour rencontrer élus et parents d'élèves.
Une rencontre qui n'apportait pas plus, si ce n'est que l'inspecteur confirmait que cette décision avait été mise en suspens, en attendant les différentes réunions des instances.