Le jeune artiste ajaccien a un parcours atypique, c'est un autodidacte qui s'est tourné vers la scène poussé par l'envie de sortir de l'ennui, de dire les choses, un besoin viscéral de créer, de se créer. Il pratique son métier avec passion, à l'écoute de son instinct, il a refusé beaucoup de rôle parce qu'il ne s'y retrouvait pas. Parce que ce qui le pousse à monter sur scène ça n'est pas l'envie d'être connu mais la variétés des fréquences qu'il explore à chaque rôle qu'il accepte.
Si il est très lucide sur le statut de "marchandise" de l'acteur, Pascal n'en oublie pas moins son statut d'être humain, et n'a jamais perdu de vue son besoin de liberté et d'indépendance, cette volonté de jouer avec justesse la partition de son chemin d'artiste en accord avec ce qu'il est, parce qu'il n'a pas le choix. Parce que pour Pascal être auteur c'est comme respirer, c'est vital... et c'est naturel.
Il vient de finir le tournage de la première partie de son prochain film, "Le fan de base". Une fois de plus Pascal s'inspire du réel pour réaliser une fiction. L'histoire d'un jeune employé de mairie à Alata qui prend ses congés et décide de partir voir un match à Manchester. On suit ce personnage un peu maudit, un peu mélancolique; assez touchant mais assez détestable par sa passivité. Pourtant il décide de prendre ce billet d'avion.
Dans la première partie on découvre sa vie, son entourage, Ajaccio et ses particularités. Vient ensuite le voyage, le départ, c'est la Corse à l'étranger, ce personnage solitaire dans un pays qu'il ne connait absolument pas. Et puis il y a le retour. A Ajaccio.
Ce film fera rire beaucoup de monde, mais fera aussi certainement grincer des dents à beaucoup d'autres. Un miroir déformant ou grossissant selon l'oeil qui regarde. 90% des acteurs ne le sont pas et jouent pour la première fois devant une caméra. Une performance pour le jeune artiste qui se retrouve à la fois acteur et metteur en scène dans cette satyre qu'on attend avec impatience. En dehors de la difficulté du double emploi pour le jeune artiste, il y a le vécu, bien que n'étant pas un documentaire sur sa vie, il s'est replongé dans son propre vécu dans sa ville natale pour créer cette fiction. Pascal dépeint avec un grand talent ces ambiances dans lesquelles évoluent la jeunesse ajaccienne, ce nihilisme, un sujet en apparence creux... A découvrir en septembre 2014.
En attendant de tourner la suite du film, Pascal Tagnati doit tourner encore quelques scènes dans un long métrage, Fidelio; au mois de janvier, à l'étranger. Il mettra en scène "la tour des maudits" un texte de Laure Salma avec cette dernière et Jean Emmanuel Pagni "son frère d'arme" qui avait mis en scène les écrits de Jim Morrisson, dans lequel Pascal jouait.
https://www.facebook.com/bugarach.le.film?fref=ts
https://www.facebook.com/pages/LE-FAN-DE-BASE/564554720268458?fref=ts
Si il est très lucide sur le statut de "marchandise" de l'acteur, Pascal n'en oublie pas moins son statut d'être humain, et n'a jamais perdu de vue son besoin de liberté et d'indépendance, cette volonté de jouer avec justesse la partition de son chemin d'artiste en accord avec ce qu'il est, parce qu'il n'a pas le choix. Parce que pour Pascal être auteur c'est comme respirer, c'est vital... et c'est naturel.
Il vient de finir le tournage de la première partie de son prochain film, "Le fan de base". Une fois de plus Pascal s'inspire du réel pour réaliser une fiction. L'histoire d'un jeune employé de mairie à Alata qui prend ses congés et décide de partir voir un match à Manchester. On suit ce personnage un peu maudit, un peu mélancolique; assez touchant mais assez détestable par sa passivité. Pourtant il décide de prendre ce billet d'avion.
Dans la première partie on découvre sa vie, son entourage, Ajaccio et ses particularités. Vient ensuite le voyage, le départ, c'est la Corse à l'étranger, ce personnage solitaire dans un pays qu'il ne connait absolument pas. Et puis il y a le retour. A Ajaccio.
Ce film fera rire beaucoup de monde, mais fera aussi certainement grincer des dents à beaucoup d'autres. Un miroir déformant ou grossissant selon l'oeil qui regarde. 90% des acteurs ne le sont pas et jouent pour la première fois devant une caméra. Une performance pour le jeune artiste qui se retrouve à la fois acteur et metteur en scène dans cette satyre qu'on attend avec impatience. En dehors de la difficulté du double emploi pour le jeune artiste, il y a le vécu, bien que n'étant pas un documentaire sur sa vie, il s'est replongé dans son propre vécu dans sa ville natale pour créer cette fiction. Pascal dépeint avec un grand talent ces ambiances dans lesquelles évoluent la jeunesse ajaccienne, ce nihilisme, un sujet en apparence creux... A découvrir en septembre 2014.
En attendant de tourner la suite du film, Pascal Tagnati doit tourner encore quelques scènes dans un long métrage, Fidelio; au mois de janvier, à l'étranger. Il mettra en scène "la tour des maudits" un texte de Laure Salma avec cette dernière et Jean Emmanuel Pagni "son frère d'arme" qui avait mis en scène les écrits de Jim Morrisson, dans lequel Pascal jouait.
https://www.facebook.com/bugarach.le.film?fref=ts
https://www.facebook.com/pages/LE-FAN-DE-BASE/564554720268458?fref=ts
Portrait chinois
- Si tu étais... un animal?
- un loup
- ...une ville?
- Ajaccio
- ... une personnalité politique?
- Le Ché!
- ... un acteur?
- Moi-même
- ... un plat?
- Les lasagnes
- ... un bar?
- Le bar "coté canal", a côté de chez moi dans le 19°
- ... un pays?
- l'Angleterre
- ... un personnage historique?
- John Lennon
- ... un rôle?
- Richard III, mais à ma sauce
- ... une boisson alcoolisée?
- La Vodka
- ... une femme?
- Ma copine, Charline Grand
-… une plante?
- Une rose blanche.
-... un film?
- "Une sale histoire", de Jean Eustache.
- ... un tableau?
- Celui de mon pote d'enfance Benoit, "le géant autiste".
- ... une chanson?
- "I follow the sun", des Beatles.
Envoyer à un ami
Version imprimable
