On a beau considérer la pétanque comme une sorte de loisir-détente mais la petite sphère n’en demeure pas moins une discipline sportive à part entière, surtout si on la pratique de façon sérieuse comme cela se fait en Corse. Dans les villes et les campagnes, sur le littoral ou au cœur de l’île, les structures se sont développées avec application si bien que les concours réguliers et les grandes manifestations de masse sont particulièrement courus d’un bout à l’autre de la saison.
On ne change pas une équipe qui gagne…
Le Comité de la Corse-du-Sud a tenu son assemblée générale il y a seulement quelques jours et comme l’on pouvait s’y attendre, le président sortant a été réélu à l’unanimité au terme d’une saison que l’on peut qualifier de très satisfaisante. C’est le point de vue de Patrick Borelli, qui poursuit ainsi son troisième mandat avec un slogan digne des grandes formations sportives : voilà près de 10 années de travail qui portent leurs fruits. La pétanque a certes connu des hauts et des bas, mais depuis quelques années, nous avons tendance à tirer vers le haut, aussi bien dans les clubs que dans le nombre de licenciés comme chacun sait en hausse, avec, en toile de fond, la grande satisfaction au niveau des jeunes.
- La pétanque insulaire semble bien se porter ?
- « Elle se porte bien, c’est vrai, chez nous comme chez nos amis de Haute-Corse. La progression a été constante au cours de ces dernières années et les clubs, après s’être structurés, continue de progresser dans les meilleures conditions. Les concours sont nettement mieux répartis que par le passé, ils sont plus nombreux et les grands rassemblements annuels continuent de susciter beaucoup d’enthousiasme avec, cerise sur le gâteau, la montée en puissance des jeunes qui nous satisfait pleinement. »
- Un bilan de quatre années somme toute positif ?
-Très positif dans la mesure où les missions qui étaient les nôtres ont été couronnées de succès avec le nombre de licenciés régulièrement à la hausse, tout comme les associations créées ces dernières années et bien entendu la qualité de nos concours qui nous a permis d’attirer plus d’amateurs, notamment autour d’Ajaccio avec la création de nouvelles sociétés dans l’intérieur mais aussi et surtout de Bonifacio jusqu’à Propriano qui n’ont plus besoin de se déplacer jusqu’à Ajaccio mais bien au contraire organiser leurs propres concours. Cela constitue une belle avancée pour notre discipline. De la même manière, nous avons réussi à délocaliser des sociétés dans différentes régions autour d’Ajaccio, dans les deux Sevi, deux Sorru, dans la vallée de la Gravona, le Haut-Taravo. La Corse-du-Sud est bien quadrillée dans ce domaine, c’est d’ailleurs l’une de nos principales satisfactions avec un millier de licenciés. »
- Les jeunes ont été l’un de vos grands objectifs au cours du dernier mandat ?
- Notre grand objectif et notre grande satisfaction de voir un travail de longue haleine récompensé par l’arrivée massive de ces jeunes espoirs. Lorsque nous sommes arrivés aux commandes du Comité, il n’y avait que très peu de jeunes intéressés par la pétanque. Une discipline sans jeunes licenciés n’a aucun avenir. C’est à cette tâche que nous nous sommes attelés durant ces dernières années et je crois que nous avons réalisés un bon travail, nous nous sommes totalement investis dans cette mission et aujourd’hui nous sommes particulièrement performants dans ce domaine. Toutes nos équipes participent maintenant aux différents championnats de France. Pour preuve, cette année, nous avons deux cadets qui ont été sélectionnés en équipe de France. Nous avons signé une convention avec le CSJC pour la création d’un pôle espoir pétanque qui est d’ores et déjà en place. Nous avons également un certain nombre de projets avec les écoles où nous intervenons régulièrement avec succès. Notre école de pétanque fonctionne pleinement et c’est rassurant.
- Et ces dames dans cette marche en avant ?
- La pétanque au féminin est un véritable problème, pourquoi le nier. Raison pour laquelle sur cette nouvelle mandature, nous allons nous efforcer de trouver les meilleures solutions possibles. Nous avons d’ores et déjà crée une commission féminine qui aura pour objectif principal de réfléchir au fait de savoir pourquoi les femmes ne s’investissent pas davantage dans la discipline , alors même que nous savons qu’il y a sur place près d’une centaine de femmes qui jouent, qui possèdent une licence mais qui ne viennent pas régulièrement. Nous allons faire en sorte de trouver une solution.
- Pourtant, lors de grandes concentrations, on voit pas mal d’équipes féminines, alors ?
- Effectivement, on les voit lors des championnats, dans certains grands concours, mais la fréquentation est trop peu importante pour en tirer un bilan positif. Nous allons poser le problème, travailler dans ce sens et trouver les motivations nécessaires pour les faire venir plus régulièrement.
- Et les infrastructures dans cette avancée ?
- Elles font cruellement défaut. Nous manquons d’espaces, de boulodromes. Si nous voulons avancer sereinement, il faut créer des structures de jeu, trouver des terrains propices à la pétanque et dans ce domaine, il faut impérativement des aides. La municipalité d’Ajaccio semble préparer un projet dans ce sens et ce sera une excellente chose. Cela nous permettrait de davantage préparer nos jeunes et voire l’avenir avec un peu plus de sérénité.
- Les grands rendez-vous de cette nouvelle année ?
- La saison commence avec le « Pétanqu’inu » qui se déroule actuellement et dont la finale aura lieu ce dimanche, tous les championnats que l’on prépare activement, la saison des classiques avec les challenges Christian Torre, Silvani, le grand concours de la Città d’Aiacciu, les Nationals de Porto-Vecchio, Sotta, l’International d’Ajaccio, voilà les grandes dates de cette année 2017.
Propos recueillis par J.-F .V
On ne change pas une équipe qui gagne…
Le Comité de la Corse-du-Sud a tenu son assemblée générale il y a seulement quelques jours et comme l’on pouvait s’y attendre, le président sortant a été réélu à l’unanimité au terme d’une saison que l’on peut qualifier de très satisfaisante. C’est le point de vue de Patrick Borelli, qui poursuit ainsi son troisième mandat avec un slogan digne des grandes formations sportives : voilà près de 10 années de travail qui portent leurs fruits. La pétanque a certes connu des hauts et des bas, mais depuis quelques années, nous avons tendance à tirer vers le haut, aussi bien dans les clubs que dans le nombre de licenciés comme chacun sait en hausse, avec, en toile de fond, la grande satisfaction au niveau des jeunes.
- La pétanque insulaire semble bien se porter ?
- « Elle se porte bien, c’est vrai, chez nous comme chez nos amis de Haute-Corse. La progression a été constante au cours de ces dernières années et les clubs, après s’être structurés, continue de progresser dans les meilleures conditions. Les concours sont nettement mieux répartis que par le passé, ils sont plus nombreux et les grands rassemblements annuels continuent de susciter beaucoup d’enthousiasme avec, cerise sur le gâteau, la montée en puissance des jeunes qui nous satisfait pleinement. »
- Un bilan de quatre années somme toute positif ?
-Très positif dans la mesure où les missions qui étaient les nôtres ont été couronnées de succès avec le nombre de licenciés régulièrement à la hausse, tout comme les associations créées ces dernières années et bien entendu la qualité de nos concours qui nous a permis d’attirer plus d’amateurs, notamment autour d’Ajaccio avec la création de nouvelles sociétés dans l’intérieur mais aussi et surtout de Bonifacio jusqu’à Propriano qui n’ont plus besoin de se déplacer jusqu’à Ajaccio mais bien au contraire organiser leurs propres concours. Cela constitue une belle avancée pour notre discipline. De la même manière, nous avons réussi à délocaliser des sociétés dans différentes régions autour d’Ajaccio, dans les deux Sevi, deux Sorru, dans la vallée de la Gravona, le Haut-Taravo. La Corse-du-Sud est bien quadrillée dans ce domaine, c’est d’ailleurs l’une de nos principales satisfactions avec un millier de licenciés. »
- Les jeunes ont été l’un de vos grands objectifs au cours du dernier mandat ?
- Notre grand objectif et notre grande satisfaction de voir un travail de longue haleine récompensé par l’arrivée massive de ces jeunes espoirs. Lorsque nous sommes arrivés aux commandes du Comité, il n’y avait que très peu de jeunes intéressés par la pétanque. Une discipline sans jeunes licenciés n’a aucun avenir. C’est à cette tâche que nous nous sommes attelés durant ces dernières années et je crois que nous avons réalisés un bon travail, nous nous sommes totalement investis dans cette mission et aujourd’hui nous sommes particulièrement performants dans ce domaine. Toutes nos équipes participent maintenant aux différents championnats de France. Pour preuve, cette année, nous avons deux cadets qui ont été sélectionnés en équipe de France. Nous avons signé une convention avec le CSJC pour la création d’un pôle espoir pétanque qui est d’ores et déjà en place. Nous avons également un certain nombre de projets avec les écoles où nous intervenons régulièrement avec succès. Notre école de pétanque fonctionne pleinement et c’est rassurant.
- Et ces dames dans cette marche en avant ?
- La pétanque au féminin est un véritable problème, pourquoi le nier. Raison pour laquelle sur cette nouvelle mandature, nous allons nous efforcer de trouver les meilleures solutions possibles. Nous avons d’ores et déjà crée une commission féminine qui aura pour objectif principal de réfléchir au fait de savoir pourquoi les femmes ne s’investissent pas davantage dans la discipline , alors même que nous savons qu’il y a sur place près d’une centaine de femmes qui jouent, qui possèdent une licence mais qui ne viennent pas régulièrement. Nous allons faire en sorte de trouver une solution.
- Pourtant, lors de grandes concentrations, on voit pas mal d’équipes féminines, alors ?
- Effectivement, on les voit lors des championnats, dans certains grands concours, mais la fréquentation est trop peu importante pour en tirer un bilan positif. Nous allons poser le problème, travailler dans ce sens et trouver les motivations nécessaires pour les faire venir plus régulièrement.
- Et les infrastructures dans cette avancée ?
- Elles font cruellement défaut. Nous manquons d’espaces, de boulodromes. Si nous voulons avancer sereinement, il faut créer des structures de jeu, trouver des terrains propices à la pétanque et dans ce domaine, il faut impérativement des aides. La municipalité d’Ajaccio semble préparer un projet dans ce sens et ce sera une excellente chose. Cela nous permettrait de davantage préparer nos jeunes et voire l’avenir avec un peu plus de sérénité.
- Les grands rendez-vous de cette nouvelle année ?
- La saison commence avec le « Pétanqu’inu » qui se déroule actuellement et dont la finale aura lieu ce dimanche, tous les championnats que l’on prépare activement, la saison des classiques avec les challenges Christian Torre, Silvani, le grand concours de la Città d’Aiacciu, les Nationals de Porto-Vecchio, Sotta, l’International d’Ajaccio, voilà les grandes dates de cette année 2017.
Propos recueillis par J.-F .V