Le délibéré du jugement du procès de Paul-Félix Benedetti, qui a eu lieu le 26 février dernier, a été prononcé ce mardi après-midi par le tribunal de grande instance de Bastia : 6 mois de prison avec sursis pour "violence sur agent", 1 de la même mois pour refus de prélèvement d'ADN et 5000€ d'amendes.
À la sortie du Tribunal de Grande Instance de Bastia, le leader de Core In Fronte a répondu à CNI.
" C’est un verdict politique, une justice exceptionnelle et la volonté de nuire, sans aucune circonspection. Au départ, un rassemblement pour contester le FIJAIT, fichier islamiste appliqué aux patriotes corses, avec ensuite une pseudo-agression sur un représentant des forces de l’ordre. Qui a d’ailleurs retiré lui-même sa plainte, vu la non signification des faits reprochés. Il y a un service politique commandé, et ensuite un appareil judiciaire qui semble aux ordres et qui condamne avec des peines disproportionnées et qui n’auraient jamais dû exister dans le cadre des faits réels. Aujourd’hui notre réponse sera politique : un appel à un sursaut, un appel à une logique de paix, d'harmonie sociale en Corse. Le refus d'une politique de rupture imposée par des petits fonctionnaires. Nous appelons à manifester le 13 avril pour dire Libertà, pour une société plus juste, pour le refus des arbitraires, des jugements à 2 vitesses, avec des condamnations qui ne sont pas dans un contexte politique d'apaisement".
Le jugement ?
"Les faits sont non avérés. J'ai moi-même été victime d'une agression physique très forte, avec un certificat de 15 jours d’interruption de travail. En face, j’ai quelqu’un, qui a opposé une pseudo agression, gazé avec sa propre bombe lacrymogène. Dans le cadre de toutes les altercations qu’il y a aujourd'hui, dans le cadre des gilets au jaune à Paris, il faut poser la question de la circonspection, de la relativité des faits et de l'impartialité des jugements, la Corse a aujourd’hui besoin d’esprit d’ouverture et de personnes qui soient capables de faire la part des choses, y compris dans le monde judiciaire, ne pas se raccrocher à des délits imaginaires, pour prononcer des sentences politiques dans la perspective d'une bonne évolution de carrière. C'est inadmissible. Je vais faire appel".
À la sortie du Tribunal de Grande Instance de Bastia, le leader de Core In Fronte a répondu à CNI.
" C’est un verdict politique, une justice exceptionnelle et la volonté de nuire, sans aucune circonspection. Au départ, un rassemblement pour contester le FIJAIT, fichier islamiste appliqué aux patriotes corses, avec ensuite une pseudo-agression sur un représentant des forces de l’ordre. Qui a d’ailleurs retiré lui-même sa plainte, vu la non signification des faits reprochés. Il y a un service politique commandé, et ensuite un appareil judiciaire qui semble aux ordres et qui condamne avec des peines disproportionnées et qui n’auraient jamais dû exister dans le cadre des faits réels. Aujourd’hui notre réponse sera politique : un appel à un sursaut, un appel à une logique de paix, d'harmonie sociale en Corse. Le refus d'une politique de rupture imposée par des petits fonctionnaires. Nous appelons à manifester le 13 avril pour dire Libertà, pour une société plus juste, pour le refus des arbitraires, des jugements à 2 vitesses, avec des condamnations qui ne sont pas dans un contexte politique d'apaisement".
Le jugement ?
"Les faits sont non avérés. J'ai moi-même été victime d'une agression physique très forte, avec un certificat de 15 jours d’interruption de travail. En face, j’ai quelqu’un, qui a opposé une pseudo agression, gazé avec sa propre bombe lacrymogène. Dans le cadre de toutes les altercations qu’il y a aujourd'hui, dans le cadre des gilets au jaune à Paris, il faut poser la question de la circonspection, de la relativité des faits et de l'impartialité des jugements, la Corse a aujourd’hui besoin d’esprit d’ouverture et de personnes qui soient capables de faire la part des choses, y compris dans le monde judiciaire, ne pas se raccrocher à des délits imaginaires, pour prononcer des sentences politiques dans la perspective d'une bonne évolution de carrière. C'est inadmissible. Je vais faire appel".
Allez-vous appeler à la mobilisation lors de la venue d'Emmanuel Macron ?
"Il y aura un message au pouvoir français. La Corse a besoin d’un dialogue réciproque. Elle n’a pas besoin d’invectives, ni d'aiguillons locaux. Que ce soit par le biais de procureurs ou de justice aux ordres. À la visite présidentielle du 4 avril, nous répondrons de manière politique. Il est toujours temps pour lui d’avoir des propositions concrètes pour la Corse. Qu'il soit dans le fil conducteur de ce qu’il avait promis lorsqu'il n'était qu'un simple candidat à l'élection présidentielle. Aujourd’hui, il semble que l’ivresse du pouvoir lui ait retourné ses neurones, qu'il soit atteint d'amnésie. Mais il est toujours temps de changer. Il n'y a que les gens bêtes qui n'arrivent pas à évoluer. J’espère qu’il viendra avec des propositions politiques et qu’il dépassera le contexte simplement économique."
"Il y aura un message au pouvoir français. La Corse a besoin d’un dialogue réciproque. Elle n’a pas besoin d’invectives, ni d'aiguillons locaux. Que ce soit par le biais de procureurs ou de justice aux ordres. À la visite présidentielle du 4 avril, nous répondrons de manière politique. Il est toujours temps pour lui d’avoir des propositions concrètes pour la Corse. Qu'il soit dans le fil conducteur de ce qu’il avait promis lorsqu'il n'était qu'un simple candidat à l'élection présidentielle. Aujourd’hui, il semble que l’ivresse du pouvoir lui ait retourné ses neurones, qu'il soit atteint d'amnésie. Mais il est toujours temps de changer. Il n'y a que les gens bêtes qui n'arrivent pas à évoluer. J’espère qu’il viendra avec des propositions politiques et qu’il dépassera le contexte simplement économique."