"In duve sò ?"
C'est la question que tout le monde se pose.
Aux ports, la noria des bateaux est permanente. Les halls de nos aérogares sont perpétuellement embouteillés.
Pourtant, à en croire les professionnels de la corporation et tous ces observateurs que l'on dit avisés, il n'y aurait que peu ou très peu de touristes sur l'île.
Vous l'avez, c'est vrai, constaté : les restaurants, les campings et les hôtels sont... vides ! Et les rues de nos villes, sauf lors des escales de ces monstrueux navires de croisière, montrés à dessein du doigt, qui parent en Méditerranée, ne dérogent pas à la règle.
Bref. Tout le monde du tourisme est à la recherche du… touriste qui débarque pourtant en grand nombre sur l'île puis que l'on ne voit plus jusqu'au jour de son départ.
Mais où est-il et que fait-il pendant tout ce temps ?
Chi lo sa ?
Mais au-delà de ce constat, qui demande à être vérifié, peut-être faudrait-il mieux se poser la question de savoir pourquoi on qualifie aujourd'hui ce touriste de… rare ?
La Corse, c'est vrai, est concurrencée désormais par plusieurs autres destinations plus à portée de presque toutes les bourses.
Dans ces conditions, sauf à revoir notre politique touristique et la façon dont nous la pratiquons, pour le candidat aux vacances, la tentation d'aller vers un ailleurs moins onéreux, et moins contraignant, va devenir tous les étés toujours un peu plus grande.
Et l'écart entre notre région et toutes ces contrées qui ne manquent pas d'atouts, va inexorablement se creuser si l'on n'arrête pas d'agiter le sempiternel mouchoir des pleurs pour, enfin, s'attaquer aux vraies raisons de l'absence physique de nos visiteurs dans nos restaurants, campings et hôtels…
C'est la question que tout le monde se pose.
Aux ports, la noria des bateaux est permanente. Les halls de nos aérogares sont perpétuellement embouteillés.
Pourtant, à en croire les professionnels de la corporation et tous ces observateurs que l'on dit avisés, il n'y aurait que peu ou très peu de touristes sur l'île.
Vous l'avez, c'est vrai, constaté : les restaurants, les campings et les hôtels sont... vides ! Et les rues de nos villes, sauf lors des escales de ces monstrueux navires de croisière, montrés à dessein du doigt, qui parent en Méditerranée, ne dérogent pas à la règle.
Bref. Tout le monde du tourisme est à la recherche du… touriste qui débarque pourtant en grand nombre sur l'île puis que l'on ne voit plus jusqu'au jour de son départ.
Mais où est-il et que fait-il pendant tout ce temps ?
Chi lo sa ?
Mais au-delà de ce constat, qui demande à être vérifié, peut-être faudrait-il mieux se poser la question de savoir pourquoi on qualifie aujourd'hui ce touriste de… rare ?
La Corse, c'est vrai, est concurrencée désormais par plusieurs autres destinations plus à portée de presque toutes les bourses.
Dans ces conditions, sauf à revoir notre politique touristique et la façon dont nous la pratiquons, pour le candidat aux vacances, la tentation d'aller vers un ailleurs moins onéreux, et moins contraignant, va devenir tous les étés toujours un peu plus grande.
Et l'écart entre notre région et toutes ces contrées qui ne manquent pas d'atouts, va inexorablement se creuser si l'on n'arrête pas d'agiter le sempiternel mouchoir des pleurs pour, enfin, s'attaquer aux vraies raisons de l'absence physique de nos visiteurs dans nos restaurants, campings et hôtels…