Le Gouvernement vient de dire son intention de mettre le turbo pour son plan vélo.
L'objectif est de doter les villes, petites et moyennes, de pistes cyclables dignes de ce nom.
En France, on compte aujourd'hui 50 000 km de ces pistes. D'ici 2030 le Gouvernement veut doubler l'importance de ce réseau. Mais cela ne devra pas se faire n'importe comment.
Les collectivités locales et les maires intéressés, désireux de joindre le réseau des pistes ou bien de les étoffer, pourront être épaulés - à hauteur de 20 à 30% - par l'État pour chaque projet.
Nous ignorons si quelques communes de Corse, où bien sûr il y a d'autres priorités, ambitionnent d'équiper leurs localités de ce type d'infrastructures, mais à voir ces scènes qui se multiplient sur nos routes à l'approche des beaux jours, les y obligent presque.
Le danger est, en effet, permanent. Pour les cyclistes bien sûr, mais également pour les automobilistes qui, bien des fois excédés par ce qu'ils voient, prennent des risques inconsidérés pour doubler tous ceux - et ils sont de plus en plus nombreux - qui ont opté pour se déplacer de la sorte.
Ici ne roule-t-on pas en vélo allongé ?
Un plus loin n'y a-t-il pas la maman à vélo avec un des deux enfants dans une sorte de berceau posé sur un porte-bagages ? Le deuxième enfant qui n'a plus de 7 ans, lui aussi à vélo, ne pédale-t-il pas autant qu'il peut pour ne pas être décroché ? Et derrière le père de famille, toujours à vélo, ne veille-t-il pas, en roulant au milieu de l'axe de circulation, à ce que tout se passe bien pour tout le monde ?
Sympa l'image, mais aux heures de pointe il y a peu d'automobilistes pour apprécier.
Si l'on ajoute à cela le peloton des cyclistes amateurs qui vont se faire les jambes sur les routes sinueuses du Cap Corse ou bien du côté de La Marana, sur ce qui sert de piste cyclable dessinée bien avant que les déplacements verts ne deviennent à la mode, l'évidence de telles infrastructures saute aux yeux de tout le monde.
Mais si de bonnes initiatives ne manqueront pas d'être prises par des élus responsables, soucieux de la sécurité, leurs administrés cyclistes et automobilistes, pas sûr que l'appel du pied gouvernemental ait un véritable écho chez nous même si d'ici 2027 pas moins de 800 000 enfants seront mis en selle
Alors combien aurons-nous des 100 000 km du réseau des pistes cyclables que Paris voudrait atteindre d'ici 2030 ?
Vous savez quoi ?
En Corse, on va encore regarder le train passer !
Et continuer à pédaler dans le vide aux risques et périls de cyclistes et automobilistes.
L'objectif est de doter les villes, petites et moyennes, de pistes cyclables dignes de ce nom.
En France, on compte aujourd'hui 50 000 km de ces pistes. D'ici 2030 le Gouvernement veut doubler l'importance de ce réseau. Mais cela ne devra pas se faire n'importe comment.
Les collectivités locales et les maires intéressés, désireux de joindre le réseau des pistes ou bien de les étoffer, pourront être épaulés - à hauteur de 20 à 30% - par l'État pour chaque projet.
Nous ignorons si quelques communes de Corse, où bien sûr il y a d'autres priorités, ambitionnent d'équiper leurs localités de ce type d'infrastructures, mais à voir ces scènes qui se multiplient sur nos routes à l'approche des beaux jours, les y obligent presque.
Le danger est, en effet, permanent. Pour les cyclistes bien sûr, mais également pour les automobilistes qui, bien des fois excédés par ce qu'ils voient, prennent des risques inconsidérés pour doubler tous ceux - et ils sont de plus en plus nombreux - qui ont opté pour se déplacer de la sorte.
Ici ne roule-t-on pas en vélo allongé ?
Un plus loin n'y a-t-il pas la maman à vélo avec un des deux enfants dans une sorte de berceau posé sur un porte-bagages ? Le deuxième enfant qui n'a plus de 7 ans, lui aussi à vélo, ne pédale-t-il pas autant qu'il peut pour ne pas être décroché ? Et derrière le père de famille, toujours à vélo, ne veille-t-il pas, en roulant au milieu de l'axe de circulation, à ce que tout se passe bien pour tout le monde ?
Sympa l'image, mais aux heures de pointe il y a peu d'automobilistes pour apprécier.
Si l'on ajoute à cela le peloton des cyclistes amateurs qui vont se faire les jambes sur les routes sinueuses du Cap Corse ou bien du côté de La Marana, sur ce qui sert de piste cyclable dessinée bien avant que les déplacements verts ne deviennent à la mode, l'évidence de telles infrastructures saute aux yeux de tout le monde.
Mais si de bonnes initiatives ne manqueront pas d'être prises par des élus responsables, soucieux de la sécurité, leurs administrés cyclistes et automobilistes, pas sûr que l'appel du pied gouvernemental ait un véritable écho chez nous même si d'ici 2027 pas moins de 800 000 enfants seront mis en selle
Alors combien aurons-nous des 100 000 km du réseau des pistes cyclables que Paris voudrait atteindre d'ici 2030 ?
Vous savez quoi ?
En Corse, on va encore regarder le train passer !
Et continuer à pédaler dans le vide aux risques et périls de cyclistes et automobilistes.