L'événement est, reconnaissons-le, exceptionnel et à une portée universelle. Le représentant de Jésus-Christ sur terre, 265e successeur de Saint-Pierre, en visite en Corse, terre de profonde piété ? Cela ne s'est jamais vu.
L’implication du cardinal Bustillo, qui, dans son sillage, suscite l’enthousiasme permanent de tous ces hommes et ces femmes parmi les plus fidèles de cette région de tradition chrétienne depuis la nuit des temps, a fait accomplir un miracle que l’on croyait impossible.
Oui, François, 266e pape de l'Église catholique, sera à Ajaccio ce 15 décembre 2024, date qui sera à jamais historique, et depuis cette annonce, qui a fait le tour du monde, toute la Corse ne pense qu'à ce rendez-vous exceptionnel.
On va se rendre à Ajaccio en bateau, en train, en bus, en voiture particulière dans l'espoir d'assister à la déambulation de François en Papamobile. On va l'écouter au palais des Congrès. On va se rassembler à la cathédrale pour le voir de plus près encore. On va assister, si on a eu le bonheur d'obtenir le sésame sollicité, à la messe au Casone ou bien se joindre à la foule des fidèles qui aura été conviée place Miot.
Ce dimanche, toute cette Corse de fidèles, d'élus et de généreux donateurs, dont l'Église insulaire sera à jamais reconnaissante, sera catholique
Qu'en sera-t-il après le passage du pape François ?
Pourra-t-on célébrer une messe dans toutes ces paroisses rurales de l'île où le rendez-vous dominical, s'il est respecté, ne ressemble pas plus d'une dizaine de fidèles ?
Et au-delà des grandes dates, témoignant de la foi des Corses, combien seront-ils dans nos églises, soudain moins encombrées, à porter et à perpétuer la bonne parole ?
La Corse sera sans doute tout autant catholique, mais elle ne le manifestera pas, hélas, avec la même ferveur que celle suscitée par la papamania du moment !
Mais réjouissons-nous. François va passer une journée chez nous. Cela va suffire à faire oublier les problèmes que l'on rencontre au quotidien ici. Nous serons toujours à temps pour nous en saisir à bras le corps après son passage.
L’implication du cardinal Bustillo, qui, dans son sillage, suscite l’enthousiasme permanent de tous ces hommes et ces femmes parmi les plus fidèles de cette région de tradition chrétienne depuis la nuit des temps, a fait accomplir un miracle que l’on croyait impossible.
Oui, François, 266e pape de l'Église catholique, sera à Ajaccio ce 15 décembre 2024, date qui sera à jamais historique, et depuis cette annonce, qui a fait le tour du monde, toute la Corse ne pense qu'à ce rendez-vous exceptionnel.
On va se rendre à Ajaccio en bateau, en train, en bus, en voiture particulière dans l'espoir d'assister à la déambulation de François en Papamobile. On va l'écouter au palais des Congrès. On va se rassembler à la cathédrale pour le voir de plus près encore. On va assister, si on a eu le bonheur d'obtenir le sésame sollicité, à la messe au Casone ou bien se joindre à la foule des fidèles qui aura été conviée place Miot.
Ce dimanche, toute cette Corse de fidèles, d'élus et de généreux donateurs, dont l'Église insulaire sera à jamais reconnaissante, sera catholique
Qu'en sera-t-il après le passage du pape François ?
Pourra-t-on célébrer une messe dans toutes ces paroisses rurales de l'île où le rendez-vous dominical, s'il est respecté, ne ressemble pas plus d'une dizaine de fidèles ?
Et au-delà des grandes dates, témoignant de la foi des Corses, combien seront-ils dans nos églises, soudain moins encombrées, à porter et à perpétuer la bonne parole ?
La Corse sera sans doute tout autant catholique, mais elle ne le manifestera pas, hélas, avec la même ferveur que celle suscitée par la papamania du moment !
Mais réjouissons-nous. François va passer une journée chez nous. Cela va suffire à faire oublier les problèmes que l'on rencontre au quotidien ici. Nous serons toujours à temps pour nous en saisir à bras le corps après son passage.