(DR)
Reçus en Préfecture, les représentants des organisations ont pu rappeler leur opposition à une guerre qui ne veut pas dire son nom, quand les autorités gouvernementales évoquent des « frappes punitives ».
« Une guerre de plus, après l’Irak, l’Afghanistan, la Libye… Avec aujourd’hui, le constat partagé par chacun des participants que, dans l’ensemble de ces pays, il existe des situations terribles pour les populations concernées, sans aucune issue politique à la clef.
Une guerre de plus sans but clairement affiché, et le discours du Premier Ministre, le jour même devant le parlement n’a pas permis de mieux comprendre.
Une guerre de plus menée en dehors du cadre de légalité internationale et qui discréditera davantage encore l’ONU quand elle devrait, plus que jamais, s’imposer comme l’instance susceptible d’éviter les conflits. Comment interdire demain, à d’autres pays, de s’écarter de la voie légale ?
Une guerre de plus pour destituer les amis d’hier devenus les indésirables d’aujourd’hui et abandonner les populations aux mains des rebelles d’aujourd’hui qui deviendront les terroristes de demain et dont les actes justifieront de nouvelles interventions militaires. A ce sujet, l’association des tunisiens de Corse a indiqué que plus de 5.000 tunisiens étaient partis de Tunisie et d’autres pays comme la Lybie, l’Egypte afin de mener le Djihad en Syrie contre le régime en place. Ils posent la question : à qui nous associerons-nous en cas d’attaque ?"
Il s’agit pour eux de sortir d’une dialectique mortifère qui voudrait faire croire que le choix se limite à un immobilisme coupable ou à des frappes salvatrices. D’autres solutions diplomatiques existent qui permettent également de combattre le régime dictatorial de Bacha El Assad.
La Corse, au cœur de la Méditerranée et des mouvements qui la traversent, est un territoire qui se trouvera particulièrement exposé dans ce conflit à venir (base de l’OTAN à Solenzara).
Le collectif appelle "à rester vigilant et à d’autres manifestations, afin de parvenir a minima à un vote du Parlement sur la question. A ce sujet, Per a Pace a d’ores et déjà saisi les six parlementaires de Corse afin qu’ils se prononcent. Le parti communiste a quant à lui lancé une pétition sur le sujet."
« Une guerre de plus, après l’Irak, l’Afghanistan, la Libye… Avec aujourd’hui, le constat partagé par chacun des participants que, dans l’ensemble de ces pays, il existe des situations terribles pour les populations concernées, sans aucune issue politique à la clef.
Une guerre de plus sans but clairement affiché, et le discours du Premier Ministre, le jour même devant le parlement n’a pas permis de mieux comprendre.
Une guerre de plus menée en dehors du cadre de légalité internationale et qui discréditera davantage encore l’ONU quand elle devrait, plus que jamais, s’imposer comme l’instance susceptible d’éviter les conflits. Comment interdire demain, à d’autres pays, de s’écarter de la voie légale ?
Une guerre de plus pour destituer les amis d’hier devenus les indésirables d’aujourd’hui et abandonner les populations aux mains des rebelles d’aujourd’hui qui deviendront les terroristes de demain et dont les actes justifieront de nouvelles interventions militaires. A ce sujet, l’association des tunisiens de Corse a indiqué que plus de 5.000 tunisiens étaient partis de Tunisie et d’autres pays comme la Lybie, l’Egypte afin de mener le Djihad en Syrie contre le régime en place. Ils posent la question : à qui nous associerons-nous en cas d’attaque ?"
Il s’agit pour eux de sortir d’une dialectique mortifère qui voudrait faire croire que le choix se limite à un immobilisme coupable ou à des frappes salvatrices. D’autres solutions diplomatiques existent qui permettent également de combattre le régime dictatorial de Bacha El Assad.
La Corse, au cœur de la Méditerranée et des mouvements qui la traversent, est un territoire qui se trouvera particulièrement exposé dans ce conflit à venir (base de l’OTAN à Solenzara).
Le collectif appelle "à rester vigilant et à d’autres manifestations, afin de parvenir a minima à un vote du Parlement sur la question. A ce sujet, Per a Pace a d’ores et déjà saisi les six parlementaires de Corse afin qu’ils se prononcent. Le parti communiste a quant à lui lancé une pétition sur le sujet."