
De gauche à droite : Sophie Hardouin, directrice régionale de la Banque des territoires ; Anthony Barraco, sous-préfet ; Jean-Christophe Angelini, maire de Porto-Vecchio ; Jean-Charles Orsucci, maire de Bonifacio.
Lancé en octobre 2020, le programme Petites villes de Demain soutient les communes de moins de 20 000 habitants dans la revitalisation de leurs centres-villes, la recherche d’une plus grande attractivité locale et et le renforcement des services aux habitants. Piloté par l’État, via l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), il bénéficie à ce jour à douze communes corses, dont Porto-Vecchio et Bonifacio (depuis 2021 pour ces dernières). Jusqu’à maintenant, le programme a fait émerger des études et des projets structurants. La signature de l’ORT, ce jeudi après-midi, en présence notamment des maires respectifs, du sous-préfet et de la directrice régionale de la Banque des territoires, va lui permettre d’entrer dans sa phase opérationnelle.
Environ 40 % des logements mal classés d’un point de vue énergétique
L’enjeu principal est celui de l’amélioration de l’habitat, via la rénovation énergétique du bâti. Selon une étude réalisée par le Cerema (le centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), 92 % des logements du centre-ville bonifacien ont été construits avant 1980, et 75 % pour Porto-Vecchio. Or, respectivement 38 % et 42 % de ces logements représentent un fort enjeu de rénovation énergétique, puisque classés E, F ou G. Le programme permet de mobiliser des aides financières pour les propriétaires, sous condition d’exigence de gain de performance énergétique. Un objectif de 65 logements à rénover a ainsi été fixé pour Bonifacio et de 95 logements pour Porto-Vecchio.
Par ailleurs, l’ORT va permettre de renforcer l’attractivité commerciale en centre-ville grâce à la mise en place d’une dispense d’autorisation d’exploitation commerciale et la possibilité de suspension au cas par cas de projets commerciaux périphériques ; faciliter les projets à travers des dispositifs expérimentaux comme le permis d’innover ou le permis d’aménager multisites ; mieux maîtriser le foncier, notamment par le renforcement du droit de préemption urbain et du droit
de préemption dans les locaux artisanaux.
L’enceinte du port de Porto-Vecchio incluse dans le périmètre
« La réhabilitation de l’ancien dans le bâti, c’est quelque chose de très attendu par les Porto-Vecchiais », a pointé le maire de Porto-Vecchio, Jean-Christophe Angelini, qui s’est par ailleurs réjoui que le dispositif englobe le périmètre du port, lequel est en cours d’extension : « Peu d’ORT incluent une enceinte portuaire avec un chantier comme le nôtre. Cela ne pourra que profiter aux sujets de l’économie bleue, du tourisme durable et de l’entrepreneunariat culturel. » « On commence par les villes anciennes de Porto-Vecchio et Bonifacio, mais demain, je pense qu’il en sera de même pour les villages de notre intercommunalité (*) », a déclaré le maire de Bonifacio, Jean-Charles Orsucci qui, au-delà de la dimension patrimoniale ou sociale de ce programme de réhabilitation du bâti ancien, place « la sécurité » tout en haut des priorités, au regard des potentiels risques de délabrement.
L'Etat jugé "indispensable"' dans ce dossier
Tout en se tournant vers le sous-préfet de Sartène Anthony Barraco, les deux maires n'ont pas manqué de saluer, jeudi, l'étendue du partenariat noué avec l'Etat : "Sur ce dossier, comme sur beaucoup d'autres, l'Etat est aux avant-postes à nos côtés", a estimé Jean-Christophe Angelini. "Avec l'Etat, l'union fait forcément la force, abonde Jean-Charles Orsucci. Compte tenu de la réalité de notre territoire, son soutien est indispensable, qu'on le veuille ou non."
(*) Les périmètres du dispositif PVD à Porto-Vecchio et Bonifacio incluent les deux coeurs de ville, mais aussi les entrées de ville et, à Porto-Vecchio, le village de Murateddu.
Environ 40 % des logements mal classés d’un point de vue énergétique
L’enjeu principal est celui de l’amélioration de l’habitat, via la rénovation énergétique du bâti. Selon une étude réalisée par le Cerema (le centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), 92 % des logements du centre-ville bonifacien ont été construits avant 1980, et 75 % pour Porto-Vecchio. Or, respectivement 38 % et 42 % de ces logements représentent un fort enjeu de rénovation énergétique, puisque classés E, F ou G. Le programme permet de mobiliser des aides financières pour les propriétaires, sous condition d’exigence de gain de performance énergétique. Un objectif de 65 logements à rénover a ainsi été fixé pour Bonifacio et de 95 logements pour Porto-Vecchio.
Par ailleurs, l’ORT va permettre de renforcer l’attractivité commerciale en centre-ville grâce à la mise en place d’une dispense d’autorisation d’exploitation commerciale et la possibilité de suspension au cas par cas de projets commerciaux périphériques ; faciliter les projets à travers des dispositifs expérimentaux comme le permis d’innover ou le permis d’aménager multisites ; mieux maîtriser le foncier, notamment par le renforcement du droit de préemption urbain et du droit
de préemption dans les locaux artisanaux.
L’enceinte du port de Porto-Vecchio incluse dans le périmètre
« La réhabilitation de l’ancien dans le bâti, c’est quelque chose de très attendu par les Porto-Vecchiais », a pointé le maire de Porto-Vecchio, Jean-Christophe Angelini, qui s’est par ailleurs réjoui que le dispositif englobe le périmètre du port, lequel est en cours d’extension : « Peu d’ORT incluent une enceinte portuaire avec un chantier comme le nôtre. Cela ne pourra que profiter aux sujets de l’économie bleue, du tourisme durable et de l’entrepreneunariat culturel. » « On commence par les villes anciennes de Porto-Vecchio et Bonifacio, mais demain, je pense qu’il en sera de même pour les villages de notre intercommunalité (*) », a déclaré le maire de Bonifacio, Jean-Charles Orsucci qui, au-delà de la dimension patrimoniale ou sociale de ce programme de réhabilitation du bâti ancien, place « la sécurité » tout en haut des priorités, au regard des potentiels risques de délabrement.
L'Etat jugé "indispensable"' dans ce dossier
Tout en se tournant vers le sous-préfet de Sartène Anthony Barraco, les deux maires n'ont pas manqué de saluer, jeudi, l'étendue du partenariat noué avec l'Etat : "Sur ce dossier, comme sur beaucoup d'autres, l'Etat est aux avant-postes à nos côtés", a estimé Jean-Christophe Angelini. "Avec l'Etat, l'union fait forcément la force, abonde Jean-Charles Orsucci. Compte tenu de la réalité de notre territoire, son soutien est indispensable, qu'on le veuille ou non."
(*) Les périmètres du dispositif PVD à Porto-Vecchio et Bonifacio incluent les deux coeurs de ville, mais aussi les entrées de ville et, à Porto-Vecchio, le village de Murateddu.