Le Groupement Interministériel de Recherches (GIR) d’Ajaccio tenait son comité de pilotage annuel ce mercredi
C’est une entité qui réunit l’ensemble des services qui luttent contre l’économie souterraine et toutes les formes de délinquance qui en découlent. Le Groupement Interministériel de Recherches (GIR) d’Ajaccio tenait son comité de pilotage annuel ce mercredi dans les locaux de la préfecture, sous la co-présidence du préfet de Corse, Amaury de Saint Quentin, et du Procureur Général près la Cour d’appel de Bastia, Jean-Jacques Fagni.
Créés il y a une vingtaine d’années, les 36 GIR de France ont pour objet l’identification et la saisie de tout ce qui touche à la délinquance économique et financière. Pour ce faire, ils regroupent et coordonnent l’action d’acteurs nombreux parmi lesquels la police nationale, la gendarmerie, les douanes, les impôts, l’URSSAF, ou encore l’inspection du travail. « C’est ce qui fait la force et la spécificité de cette structure », souligne le préfet de Corse. « Le GIR a pour fonction d’intervenir en appui des services d’enquête traditionnels. Par sa pluridisciplinarité, il va apporter sa technicité particulière aux services qui vont enquêter sur des affaires de fraude, d’escroquerie ou d’abus de confiance, mais aussi dans des affaires de criminalité organisée comme le trafic de stupéfiants », ajoute pour sa part le Procureur Général en précisant encore : « La finalité de l’intervention du GIR va être de permettre de déterminer un volume d’avoirs frauduleux issus d’une action criminelle, d’en faciliter la saisie et en dernier lieu d’en faciliter aussi la confiscation lorsque l’affaire arrive devant les juridictions ».
Ce point de situation annuel a ainsi permis de faire un bilan des 40 opérations judiciaires et sept contrôles CODAF menés par le GIR en 2022. « Ces opérations ont principalement visé les secteurs de l’hôtellerie-restauration et du BTP », dévoilent les services de l’État. En outre, le GIR a aussi participé en co-saisine avec les services de sécurité à la lutte contre le travail dissimulé, le traitement des délits financiers et des escroqueries sur l’aspect du blanchiment, la lutte contre le grand banditisme et contre les trafics de stupéfiants, et a également mené des investigations avec les services judiciaires sur la fraude aux organismes sociaux.
En tout, ces opérations ont amené les juridictions insulaires à prononcer la confiscation d’un peu moins de 2 millions d’euros d’avoirs frauduleux sur l’année passée. Par ailleurs, plus de 3 millions d’euros ont également été saisis à travers 69 dossiers. « C’est une somme un peu moins importante que les années précédentes », concède le préfet de Corse en expliquant : « Ce n’est pas lié à l’action du GIR, mais à la nature des biens qui ont été saisis avec moins d’avoirs immobiliers ».
Enfin, à l’occasion de ce comité de pilotage, ont également été dressées les perspectives du GIR pour l’année 2023, notamment à partir des orientations fixées par la nouvelle circulaire pénale territoriale, en date du 13 mars dernier. « Sont maintenant inclus dans les champs d’investigation prioritaires sur le ressort de la cour d’appel de Bastia les domaines des trafics de stupéfiants, des trafics d’armes et tout ce qui relève des atteintes à l’environnement », détaille le Procureur Général.
Créés il y a une vingtaine d’années, les 36 GIR de France ont pour objet l’identification et la saisie de tout ce qui touche à la délinquance économique et financière. Pour ce faire, ils regroupent et coordonnent l’action d’acteurs nombreux parmi lesquels la police nationale, la gendarmerie, les douanes, les impôts, l’URSSAF, ou encore l’inspection du travail. « C’est ce qui fait la force et la spécificité de cette structure », souligne le préfet de Corse. « Le GIR a pour fonction d’intervenir en appui des services d’enquête traditionnels. Par sa pluridisciplinarité, il va apporter sa technicité particulière aux services qui vont enquêter sur des affaires de fraude, d’escroquerie ou d’abus de confiance, mais aussi dans des affaires de criminalité organisée comme le trafic de stupéfiants », ajoute pour sa part le Procureur Général en précisant encore : « La finalité de l’intervention du GIR va être de permettre de déterminer un volume d’avoirs frauduleux issus d’une action criminelle, d’en faciliter la saisie et en dernier lieu d’en faciliter aussi la confiscation lorsque l’affaire arrive devant les juridictions ».
Ce point de situation annuel a ainsi permis de faire un bilan des 40 opérations judiciaires et sept contrôles CODAF menés par le GIR en 2022. « Ces opérations ont principalement visé les secteurs de l’hôtellerie-restauration et du BTP », dévoilent les services de l’État. En outre, le GIR a aussi participé en co-saisine avec les services de sécurité à la lutte contre le travail dissimulé, le traitement des délits financiers et des escroqueries sur l’aspect du blanchiment, la lutte contre le grand banditisme et contre les trafics de stupéfiants, et a également mené des investigations avec les services judiciaires sur la fraude aux organismes sociaux.
En tout, ces opérations ont amené les juridictions insulaires à prononcer la confiscation d’un peu moins de 2 millions d’euros d’avoirs frauduleux sur l’année passée. Par ailleurs, plus de 3 millions d’euros ont également été saisis à travers 69 dossiers. « C’est une somme un peu moins importante que les années précédentes », concède le préfet de Corse en expliquant : « Ce n’est pas lié à l’action du GIR, mais à la nature des biens qui ont été saisis avec moins d’avoirs immobiliers ».
Enfin, à l’occasion de ce comité de pilotage, ont également été dressées les perspectives du GIR pour l’année 2023, notamment à partir des orientations fixées par la nouvelle circulaire pénale territoriale, en date du 13 mars dernier. « Sont maintenant inclus dans les champs d’investigation prioritaires sur le ressort de la cour d’appel de Bastia les domaines des trafics de stupéfiants, des trafics d’armes et tout ce qui relève des atteintes à l’environnement », détaille le Procureur Général.