La justice a récemment rendu son verdict dans l'affaire de l'agression de deux policiers survenue dans la nuit du 22 juin au sein de l'entreprise Luciani à Ajaccio. L'accusé, qui avait violemment agressé les agents lors de son arrestation, voit sa peine initiale de 2 ans d'emprisonnement, assortie du maintien en détention, être portée à 3 ans à l'issue de l'appel.
Pour rappel, l'incident avait pris une tournure grave lorsque, pris sur le fait, l'individu en cause s'était violemment rebellé, entraînant la chute de deux policiers de plusieurs mètres de hauteur. Les conséquences de cette altercation ont été lourdes : l'un des policiers avait subi une fracture à l'épaule et de graves contusions à la tête. Alors qu'ils étaient au sol, blessés, les deux agents avaient été menacés de mort par l'agresseur, qui avait également tenté de désarmer l'un des policiers.
Condamné en première instance, l'agresseur avait écopé de 2 ans d'emprisonnement. Toutefois, le parquet d'Ajaccio avait fait appel de cette décision, demandant une sanction plus sévère. La chambre des appels correctionnels de Bastia a répondu à cette demande en prononçant un arrêt le 25 octobre 2023, portant la peine à 3 ans de prison. Notons que l'accusé a été relaxé du chef de menace sur personne dépositaire de l’autorité publique, mais la cour a confirmé les chefs d'accusation de rébellion et de violences sur personne dépositaire de l'autorité publique.
Le procureur de la République d'Ajaccio, Nicolas Septe, commente cette décision en soulignant qu'elle "illustre la volonté du parquet d'engager des poursuites systématiques à l‘encontre des individus qui se rendent auteurs de violences à l'encontre de personnes dépositaires de l'autorité publique, policiers ou gendarmes, et rappelle sa politique pénale volontariste pour faire en sorte que de tels faits soient les plus sévèrement réprimés."
Pour rappel, l'incident avait pris une tournure grave lorsque, pris sur le fait, l'individu en cause s'était violemment rebellé, entraînant la chute de deux policiers de plusieurs mètres de hauteur. Les conséquences de cette altercation ont été lourdes : l'un des policiers avait subi une fracture à l'épaule et de graves contusions à la tête. Alors qu'ils étaient au sol, blessés, les deux agents avaient été menacés de mort par l'agresseur, qui avait également tenté de désarmer l'un des policiers.
Condamné en première instance, l'agresseur avait écopé de 2 ans d'emprisonnement. Toutefois, le parquet d'Ajaccio avait fait appel de cette décision, demandant une sanction plus sévère. La chambre des appels correctionnels de Bastia a répondu à cette demande en prononçant un arrêt le 25 octobre 2023, portant la peine à 3 ans de prison. Notons que l'accusé a été relaxé du chef de menace sur personne dépositaire de l’autorité publique, mais la cour a confirmé les chefs d'accusation de rébellion et de violences sur personne dépositaire de l'autorité publique.
Le procureur de la République d'Ajaccio, Nicolas Septe, commente cette décision en soulignant qu'elle "illustre la volonté du parquet d'engager des poursuites systématiques à l‘encontre des individus qui se rendent auteurs de violences à l'encontre de personnes dépositaires de l'autorité publique, policiers ou gendarmes, et rappelle sa politique pénale volontariste pour faire en sorte que de tels faits soient les plus sévèrement réprimés."