Collage monumental de 12 m du visage de sainte Elisabeth sur l'église de Lozzi, détail issu de la visitation de la Vierge à Elisabeth (tableau de l'église).
Un collage sur une église du Niolu, une installation géante éphémère en pleine montagne, une fresque géante sur un stade de football... dans les villages insulaires cela ne s'était jamais vu.
Pour la seconde année, en mai et juin le festival "Popularte" qui rassemble des artistes urbains du monde entier investira le Niolu et Luri pour offrir de la culture dans ces milieux ruraux. "En fait on avait envie de s’investir dans le domaine de l’art dans le rural profond car ici les activités culturelles sont limitées surtout hors saison. La culture contemporaine, surtout dans le domaine de l’art plastique, est aussi très peu accessible aux enfants'", explique Fabien Flori organisateur du festival.
L'an dernier parmi les réalisations, celle de Julien de Casabianca consistant à faire un collage géant sur une église de Lozzi avait été un réel pari. "On s'inquiétait beaucoup de ce qu'allaient penser les villageois, sur le fait de réaliser un collage éphémère de 12 mètres de hauteur sur leur édifice religieux. En plus, quand on parle d'art urbain on pense tout de suite à quelque chose de très péjoratif comme les graffs mais ce n'est pas forcément cela, il regroupe tous les arts plastiques."
Contre toute attentes, les habitants étaient ravis et très réceptifs au collage qui représentait un détail d'un tableau de l'église au format XXL. "C'est bon signe, cela montre que la société est assez ouverte", poursuit l'organisateur de l'évènement qui est porté par l'association sportive et culturelle du Niolu.
Une belle programmation
Grâce au succès de la première édition, en mai et juin prochains Fabien Flori a réussi à faire venir à Lozzi, Casamaccioli, Corscia mais aussi Luri, des artistes de renommée internationale que le monde entier s’arrache.
Ainsi des artistes très engagés envers la protection de l'environnement, comme l'Espagnol Escif connu pour avoir fait l’une des façades du Palais de Tokyo à Paris, le Portugais Bordalo 2 de l'académie des Beaux arts de Lisbonne ou encore l'Anglais Dan Rawlings qui utilise des matériaux abandonnés dans la nature pour faire de l'art, viendront réaliser des oeuvres d'envergure.
Comme l'an passé, l'artiste Corse basé sur Paris Julien de Casabianca réalisera a nouveau une œuvre. Elea Battini, étudiante en art à l'Université de Corse fera également parti du festival avec un travail sur le patrimoine matériel et immatériel religieux.
Pour la seconde année, en mai et juin le festival "Popularte" qui rassemble des artistes urbains du monde entier investira le Niolu et Luri pour offrir de la culture dans ces milieux ruraux. "En fait on avait envie de s’investir dans le domaine de l’art dans le rural profond car ici les activités culturelles sont limitées surtout hors saison. La culture contemporaine, surtout dans le domaine de l’art plastique, est aussi très peu accessible aux enfants'", explique Fabien Flori organisateur du festival.
L'an dernier parmi les réalisations, celle de Julien de Casabianca consistant à faire un collage géant sur une église de Lozzi avait été un réel pari. "On s'inquiétait beaucoup de ce qu'allaient penser les villageois, sur le fait de réaliser un collage éphémère de 12 mètres de hauteur sur leur édifice religieux. En plus, quand on parle d'art urbain on pense tout de suite à quelque chose de très péjoratif comme les graffs mais ce n'est pas forcément cela, il regroupe tous les arts plastiques."
Contre toute attentes, les habitants étaient ravis et très réceptifs au collage qui représentait un détail d'un tableau de l'église au format XXL. "C'est bon signe, cela montre que la société est assez ouverte", poursuit l'organisateur de l'évènement qui est porté par l'association sportive et culturelle du Niolu.
Une belle programmation
Grâce au succès de la première édition, en mai et juin prochains Fabien Flori a réussi à faire venir à Lozzi, Casamaccioli, Corscia mais aussi Luri, des artistes de renommée internationale que le monde entier s’arrache.
Ainsi des artistes très engagés envers la protection de l'environnement, comme l'Espagnol Escif connu pour avoir fait l’une des façades du Palais de Tokyo à Paris, le Portugais Bordalo 2 de l'académie des Beaux arts de Lisbonne ou encore l'Anglais Dan Rawlings qui utilise des matériaux abandonnés dans la nature pour faire de l'art, viendront réaliser des oeuvres d'envergure.
Comme l'an passé, l'artiste Corse basé sur Paris Julien de Casabianca réalisera a nouveau une œuvre. Elea Battini, étudiante en art à l'Université de Corse fera également parti du festival avec un travail sur le patrimoine matériel et immatériel religieux.