
Le Père Jean-Yves Coeroli, Vicaire général du diocèse d’Ajaccio, entend bien mener à terme le projet de nouvelle église pour Porticcio. Photo : Julia Sereni
Le projet était sur les rails depuis 2016. Il aurait dû sortir de terre en 2020. Finalement, la construction de l’église Saint-Jean-Paul II de Porticcio, telle que prévue initialement, ne se fera pas. Faute de moyens financiers suffisants, le diocèse d’Ajaccio a annoncé son abandon, le 1er avril dernier.
Pourtant, tout avait bien commencé. L’architecte, Sébastien Van Cappel de Prémont, avait été choisi, sur concours, en 2016. La commune de Porticcio avait concédé un bail à l’Église de Corse, pour un terrain situé à proximité du centre administratif et de l’école. Le budget de la construction, supérieur à deux millions d’euros, devait, quant à lui, être couvert par les dons. « Mais la récolte n’a pas été aussi abondante que prévu », déplore le Père Jean-Yves Coeroli, Vicaire général du diocèse d’Ajaccio. C’est donc à regret qu’un protocole transactionnel de rupture a finalement été signé le 1er avril dernier entre le diocèse et l’architecte concerné.
Pourtant, tout avait bien commencé. L’architecte, Sébastien Van Cappel de Prémont, avait été choisi, sur concours, en 2016. La commune de Porticcio avait concédé un bail à l’Église de Corse, pour un terrain situé à proximité du centre administratif et de l’école. Le budget de la construction, supérieur à deux millions d’euros, devait, quant à lui, être couvert par les dons. « Mais la récolte n’a pas été aussi abondante que prévu », déplore le Père Jean-Yves Coeroli, Vicaire général du diocèse d’Ajaccio. C’est donc à regret qu’un protocole transactionnel de rupture a finalement été signé le 1er avril dernier entre le diocèse et l’architecte concerné.
Un nouveau projet attendu
Mais le Vicaire général n’entend pas rester sur cet échec. D’autant que le besoin d’une nouvelle église se fait cruellement sentir. « L’église actuelle, Saint-Jean-François Régis, ne peut accueillir que 70 personnes à l’intérieur. Or, nous sommes entre 80 et 100 personnes l’hiver, et plus de 400 l’été ! », relève l’abbé Christophe Boccheciampe, prêtre de la vallée du Prunelli et de la rive-Sud d’Ajaccio. Construit dans les années 1970, l’édifice religieux se révèle particulièrement inadapté aux cérémonies réunissant de nombreux fidèles telles que les mariages, les baptêmes, ou encore les enterrements. « Il nous faut un lieu plus accueillant », résume l’abbé.
« On recommence donc la procédure », annonce le Père Jean-Yves Coeroli. Si les contours du nouveau projet ne sont pas encore connus, le Vicaire général livre toutefois quelques éléments. L'église sera située sur le même terrain. Mais cette fois-ci, pas de concours d’architectes. Un nom serait d’ores et déjà « pressenti », sans que le Vicaire général ne veuille en dévoiler davantage pour le moment. Le montant du nouveau projet devrait avoisiner, au maximum, « 1,5 million d’euros ». Un presbytère et des salles paroissiales accompagneront, à terme, l’église, « mais il y a moins d’urgence ». Sur la construction de l’édifice, le Vicaire général assure vouloir « construire avec des méthodes et des entrepreneurs corses ».
« On recommence donc la procédure », annonce le Père Jean-Yves Coeroli. Si les contours du nouveau projet ne sont pas encore connus, le Vicaire général livre toutefois quelques éléments. L'église sera située sur le même terrain. Mais cette fois-ci, pas de concours d’architectes. Un nom serait d’ores et déjà « pressenti », sans que le Vicaire général ne veuille en dévoiler davantage pour le moment. Le montant du nouveau projet devrait avoisiner, au maximum, « 1,5 million d’euros ». Un presbytère et des salles paroissiales accompagneront, à terme, l’église, « mais il y a moins d’urgence ». Sur la construction de l’édifice, le Vicaire général assure vouloir « construire avec des méthodes et des entrepreneurs corses ».
« Que les donateurs ne perdent pas confiance ! »
Pour l’heure, pas de calendrier précis. « Nous voulons rester prudents », indique le Père Jean-Yves Coeroli. « Mais nous souhaitons informer de façon plus régulière et précise sur le projet », promet-il. Histoire, bien sûr, de rassurer les donateurs passés et à venir. Car l’Église de Corse entend bien faire appel, une nouvelle fois, à leur générosité. « Que les donateurs ne perdent pas confiance ! », demande le Vicaire général. « Toute la communauté attend cette église avec impatience », conclut l’abbé Boccheciampe.