Avant de partir en procession dans les ruelles du village avec les confrères de Sainte Croix, l'abbé Frédéric Constant invita la foule à prier pour les personnes décédées lors du crash de l'avion mais aussi pour les Chrétiens d'Orient persécutés.
Arrivé devant le Bastion, comme le fit le Christ avec son entrée solennelle à Jérusalem, un ânon monté par un enfant représentant Jésus, attendait la procession.
C'est là que la bénédiction des Rameaux, agités par la foule, s'est déroulée puis la procession regagna l'église Saint Jean-Baptiste. Avant d’entrée dans l'édifice pour une fervente messe chantée où les enfants étaient nombreux devant l'autel, le prêtre entouré des confrères a frappé rituellement à trois reprise avec la grande Croix sur la porte de l'église avant qu'elle ne s'ouvre. Une belle cérémonie qui annonce la semaine Sainte et qui s’achèvera le Lundi de Pâques.
De nombreuses familles de Porto-Vecchio sont reparties ensuite avec les palmes bénies dont certaines étaient très artistiquement tressées .
Ce dimanche s'est achevé en soirée par un concert des chœurs d'hommes de Sartène et des chorales de Porto-Vecchio, Sartène et Ajaccio pour une interprétation de la Passion du Christ selon Saint Mathieu.
La semaine Sainte se poursuit jusqu'au Lundi de Pâques avec chaque jour des cérémonies et notamment mardi à 18 heures avec le chemin de Croix animé par les enfants et les jeunes dans les rues de la ville. Jeudi Saint à 18 heures messe en mémoire de la Cène du Seigneur (Lavement des pieds) et un diner communautaire sur le parvis de l'église. A 21 heures procession circulaire dans les rues de la ville et veillée eucharistique au reposoir. Vendredi Saint : 21 heures grande procession à travers les rues de la haute ville avec les reposoirs et animée par la confrérie Santa Cruci.
Renseignements complémentaires sur les cérémonies sur : http://www.paroisse-porto-
A noter que la cérémonie des Rameaux a été filmé par l'équipe de Patrice Roubaud, correspondant de TF1 pour une diffusion ce lundi lors du journal de 13 heures de Jean-Pierre Pernaud.
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