Confiants, suite à la mobilisation des sympathisants venus à leur réunion la veille, dans les locaux du centre culturel de Sainte Lucie, les organisateurs du mouvement des Gilets Jaunes de Porto-Vecchio, ont décidé de se diriger vers le port de commerce pour bloquer le débarquement des camions, donc l’approvisionnement des grandes surfaces, estimant que les prix élevés des produits alimentaires dans la cité du sel battent des records.
Des actions avortées
Lors de leur réunion, organisée avec le soutien et en présence des représentants des Gilets jaunes de Bastia, Propriano et Ajaccio, les applaudissements, les acquiescements, et les prises de parole avaient laissé penser que le lendemain matin ,ils auraient été nombreux pour des actions sur le terrain.
Ce ne fut pas le cas, et devant des forces de l’ordre en bon nombre, le groupe pourtant bien déterminé n’a pas résisté aux poussées énergiques des gendarmes pour libérer le passage et laisser passer les camions.
Les organisateurs, ont alors décidé de se rendre directement à l’accès des livraisons du centre commercial Leclerc, où là aussi, les forces de l’ordre les attendaient. Vers midi les gilets jaunes ont décidés de lever le siège.
Ils se sont retrouvés de nouveau vers 16h30, direction le port de commerce, pour cette fois-ci bloquer l’embarquement. Une action symbolique, puisqu’ils étaient moins nombreux que le matin, et que l’entrée était bloquée par les gendarmes qui filtraient tous les accès au port jusqu’à la plus petite des rues. Les gilets jaunes se sont donc rendus à pieds jusqu’au bateau, puis se sont dispersés au bout d’une heure.
Pas assez de monde pour des demandes qui concernent toute la population
Les organisateurs et les personnes présentes très amères, soulignaient que « les gens qui ne viennent pas grossir les rangs et « faire le nombre » dans nos manifestations seront très contents et profiterons des résultats que nous pourrions obtenir, car nous défendons le pouvoir d’achat pour tous. Depuis le 25 Octobre, date de création du groupe, nous avons multiplié les actions : opérations escargots et radars invisibles, distributions de flyers, signatures de la pétition, blocage de rond-point avec motards et musique, réception à la mairie de Porto-Vecchio, et de Bonifacio et à la CDC par les 2 présidents. Ces derniers se sont engagés à organiser une conférence sociale pour la Corse, qui, appelée « conférence sociale pour les droits fondamentaux des citoyens de Corse dans le domaine économique et social » aura lieu à Bastia le 18 Décembre. Une motion de censure a été votée à l’UNANIMITE par l’Assemblée de Corse sur le gel des tarifs de carburants. »
Et de rajouter : « Nous restons toujours déterminés, il faudra juste que nous frappions parfois un cran plus haut et plus ciblé. Nous appelons les gens à venir nous rejoindre, nous ne faisons pas de politique, tous les gens sont les bienvenus quelle que soit leurs origines, et leurs opinions politiques. Tout le monde a pu voir jusqu’à présent ,que nous ne cherchons pas les affrontements violents, ils n’ont rien à craindre ,mais peut-être tout à gagner pour leurs fins de mois... ».
Des actions avortées
Lors de leur réunion, organisée avec le soutien et en présence des représentants des Gilets jaunes de Bastia, Propriano et Ajaccio, les applaudissements, les acquiescements, et les prises de parole avaient laissé penser que le lendemain matin ,ils auraient été nombreux pour des actions sur le terrain.
Ce ne fut pas le cas, et devant des forces de l’ordre en bon nombre, le groupe pourtant bien déterminé n’a pas résisté aux poussées énergiques des gendarmes pour libérer le passage et laisser passer les camions.
Les organisateurs, ont alors décidé de se rendre directement à l’accès des livraisons du centre commercial Leclerc, où là aussi, les forces de l’ordre les attendaient. Vers midi les gilets jaunes ont décidés de lever le siège.
Ils se sont retrouvés de nouveau vers 16h30, direction le port de commerce, pour cette fois-ci bloquer l’embarquement. Une action symbolique, puisqu’ils étaient moins nombreux que le matin, et que l’entrée était bloquée par les gendarmes qui filtraient tous les accès au port jusqu’à la plus petite des rues. Les gilets jaunes se sont donc rendus à pieds jusqu’au bateau, puis se sont dispersés au bout d’une heure.
Pas assez de monde pour des demandes qui concernent toute la population
Les organisateurs et les personnes présentes très amères, soulignaient que « les gens qui ne viennent pas grossir les rangs et « faire le nombre » dans nos manifestations seront très contents et profiterons des résultats que nous pourrions obtenir, car nous défendons le pouvoir d’achat pour tous. Depuis le 25 Octobre, date de création du groupe, nous avons multiplié les actions : opérations escargots et radars invisibles, distributions de flyers, signatures de la pétition, blocage de rond-point avec motards et musique, réception à la mairie de Porto-Vecchio, et de Bonifacio et à la CDC par les 2 présidents. Ces derniers se sont engagés à organiser une conférence sociale pour la Corse, qui, appelée « conférence sociale pour les droits fondamentaux des citoyens de Corse dans le domaine économique et social » aura lieu à Bastia le 18 Décembre. Une motion de censure a été votée à l’UNANIMITE par l’Assemblée de Corse sur le gel des tarifs de carburants. »
Et de rajouter : « Nous restons toujours déterminés, il faudra juste que nous frappions parfois un cran plus haut et plus ciblé. Nous appelons les gens à venir nous rejoindre, nous ne faisons pas de politique, tous les gens sont les bienvenus quelle que soit leurs origines, et leurs opinions politiques. Tout le monde a pu voir jusqu’à présent ,que nous ne cherchons pas les affrontements violents, ils n’ont rien à craindre ,mais peut-être tout à gagner pour leurs fins de mois... ».