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Porto-Vecchio a le sport chevillé au cœur, Georges Mela en assume la passion !


Jose FANCHI le Mercredi 5 Avril 2017 à 20:25

De tout temps, Porto-Vecchio a été considérée comme la capitale du cyclisme. Il n’est que de se pencher sur l’histoire de la discipline pour s’en rendre compte. Mais le football y a également sa place avec l’enfant chéri du football insulaire, Claude Papi, aujourd’hui disparu. Puis il y a le sport automobile. Celui qui est arrivé par la grande porte pour n’en jamais plus partir, avec notamment Yves Loubet, pilote de haut niveau ou encore José Andreani, président de la Ligue Automobile. Décidément, la cité du sel cultive la passion pour le sport dans tous les sens. A commencer par son maire, Georges Mela, qui contribue grandement à la réputation de cette station balnéaire de l’extrême Sud pas comme les autres



Porto-Vecchio a le sport chevillé au cœur,  Georges Mela en assume la passion !
Porto-Vecchio, son immense golfe, ses fabuleuses plages, Santa Giulia, Palombaggia, Pinarello, Golfo di Sognu mais pas seulement. La capitale du Sud de la Corse est une cité moderne qui avance et se développe dans les meilleures conditions économiques, sociales et économiques, avec, en toile de fond, cette réputation de ville sportive qui lui sied à merveille.

Le sport, notre combat…
Nous avons d’ailleurs rencontré le maire, Georges Mela, dont le souci premier est précisément de favoriser cette émulation de ville sportive qui s’apprête d’ailleurs à accueillir le Tour de Corse Automobile ces jours-ci.
« Porto-Vecchio capitale du cyclisme c’est vrai et j’en suis d’autant plus fier que mon père a été l’un des artisans, avec quelques autres Porto-Vecchiais, qui avaient réussi à obtenir trois étapes du Paris-Nice dans les années soixante, encore ancrées dans les mémoires. Et puis il y a eu la suite, les grandes épreuves jusqu’à celle de l’année dernière, le Critérium International avec le succès que l’on sait. D’autres disciplines sportives se sont développées dans notre ville et, de par mes fonctions, j’essaye, par tous les moyens, d’apporter ma contribution au développement des sports. Nous avons commencé par le Tour de France 2013, le succès que vous connaissez et surtout l’image et les liens qui ont été créés depuis avec l’organisation du Critérium International et son patron, Christian Prudhomme qui disait récemment : « Chaque fin mars nous arrivions dans ce beau pays pour notre épreuve. La Corse ne te remerciera jamais assez pour ce que tu as fait… » Raison pour laquelle la Corse peut s’inscrire dans ce cadre là. »

- Quelle fierté d’avoir eu le départ du Tour de France cycliste ?
- Une immense joie, un bonheur extrême, une image à jamais gravée dans la mémoire collective. Depuis une dizaine d’années, j’ai vite compris avec mon équipe que le sport est le meilleur vecteur social. Nous organisons pléthore de manifestations, qu’il s’agisse de foot, golf, cyclisme, sports nautiques et autres sport automobile ou de plein air, nous voulons continuer à initier ces démarches dès le mois de mars jusqu’à la fin de l’automne. C’est une façon comme une autre d’étendre notre saison. Le sport contribue à la lancer et nos épreuves de fin de saison à la prolonger. Le Tour de Corse automobile se déroulait en novembre et nous nous sommes volontiers prêtés à l’exercice, mais nous l’acceptons tout autant en début de saison, ce qui tend à prouver que nous sommes une terre de sports. Cela nécessite, c’est vrai, un investissement au niveau du personnel municipal, qui est là et qui encadre l’ensemble   de nos manifestations, cela à tous les niveaux. Je vous le répète, c’est un excellent moyen d’allonger la saison touristique et cela représente pour nous une belle marche en avant. 

Le Tour en ouverture de la saison…
- Le Tour de Corse automobile en ouverture de la saison à Porto-Vecchio, c’est l’événement de l’année ?
C’est fabuleux, un grande embellie pour notre ville et notre région. Nous avions manifesté notre intention d’y contribuer et avons sans hésiter renouvelé notre partenariat cette année. C’est une belle aventure qui nous attend. Le fait que l’épreuve mondiale soit sur Ajaccio, Bastia et Porto-Vecchio redonne un lustre à une compétition d’envergure. Nous aurions aimé plus d’épreuves, de spéciales, mais bon, il y a une réglementation, des impératifs, un cahier des charges…Mais quelle fierté d’accueillir une épreuve de tout un peuple dans notre région… 

- Le Critérium International vous a véritablement donné des ailes ?
- Je le pense très sincèrement. Je disais toujours à l’ensemble de mes collègues maires et au conseil municipal, si Porto-Vecchio avait dû se payer cette médiatisation, avec la bagatelle de 190 chaînes internationales de télévision, un millier de journalistes, comment aurions nous financé tout cela. C’est le Critérium et ses retombées bien sûr, l’image de notre région à travers le sport. Il est difficile d’avoir une idée des retombées économique mais l’on sait en revanche que cette projection sur notre région est une embellie exceptionnelle.

- Les trois derniers maires de Porto-Vecchio qui se sont succédé, Jean-Paul, Camille, Georges, ont eu une passion commune pour le sport. Vous êtes d’accord ?
- Tout à fait. Le député Jean-Paul de Rocca Serra a été un précurseur en la matière. J’étais jeune élu et je l’ai toujours vu manifester une forte volonté pour développer le sport à Porto-Vecchio. Il avait profité du plan Bergelin qui nous a valu un bel équipement sportif et qui aujourd’hui porte le nom d’un illustre sportif, à savoir Claude Papi. Camille était sportif lui-même, natation notamment et il a toujours encouragé la pratique et le développement des sports dans notre cité. De mon côté, je n’ai fais que parachever sur une durée un petit peu plus longue, avec autant de passion et de moyens financiers pour avoir un développement plus harmonieux dans le domaine sportif. 

Porto-Vecchio a le sport chevillé au cœur,  Georges Mela en assume la passion !