Monsieur le maire durant le dernier conseil municipal
Un ordre du jour amputé d’autres sujets ce jeudi à Porto-Vecchio, pour permettre aux élus de débattre sur le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), présenté par le maire Georges Mela avec l’acceptation du conseil municipal.
Tout d’abord, le maire a présenté les obligations relatives à ce projet, en mettant en avant le principe d’équilibre entre le développement urbain et la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers, ainsi que la limitation de la consommation d’espace.
Le principe d’équilibre est également entre l’emploi, l’habitat, les commerces et les services, permettant la diminution des déplacements motorisés et le développement des transports en commun, ainsi que dans le renforcement de la prise en compte des objectifs de développement durable.
Il a aussi rappelé que ce PAAD découle des objectifs définis au titre de la délibération de prescription de l’élaboration du Plan Local D’urbanisme adopté par le Conseil Municipal du 26 Janvier 2015, ces objectifs étant exprimés avec pour horizon de réalisation, l’année 2030.
Une commission extra-municipale créée pour le PAAD
Le PAAD revêt de ce fait, une place capitale dans le dispositif et la démarche du PLU. Pour ce faire, la commune a constitué une commission extra-municipale urbanisme/aménagement, composée de représentants de la société civile. 18 personnes dont des politiques non élus, d’agriculteurs, de professionnels du bâtiment, d’associations de défense de l’environnement, d’hôteliers, et de commerçants. C’est cette pluralité dans la commission qui a permis les réflexions conduisant à présenter le dossier mis en débat ce jour.
Les représentants des cabinets d’Etude « CITADIA » et « AMO » ont ensuite présenté sur écran et commenté les différents chapitres de ce dossier, dont les grands axes sont l'assertion de la croissance démographique en modérant la consommation d’espace en luttant contre l’étalement urbain, la diversification de l’offre de logements, l'affirmation de la place des villages et des hameaux historiques et d'autres nombreuses questions.
Réussir la transition énergétique et numérique
Le point de départ de ce projet est peut-être résumé dans quelques chiffres. Après une période récente où la population s’est accrue au rythme de +2,5%par an, la commune vise à maîtriser cette croissance en la ramenant à hauteur de +2% en moyenne, dans les prochaines années. Cela signifie que Porto-Vecchio devrait atteindre une population de 17.600 habitants en 2030, soit environ 3700 habitants de plus que maintenant, tout en maintenant l’équilibre dans la répartition de la population sur le territoire (ville de Porto-Vecchio et plus de 30 villages et hameaux historiques).
Jean-Baptiste Lucchetti, conseiller municipal, en prenant des exemples concret, a fait part de son mécontentement envers les services de l’Etat, « dont les plans de prévention mettent un frein au développement de certains hameaux, et en classant inondables des zones qui ne le sont pas…. »
Mme Biancarelli, adjointe aux affaires scolaires a fait elle le vœu que, dans ce projet, soit inclus la construction d’une nouvelle école, et dans ce but, faire en sorte de préserver une réserve foncière.
Mr Jean-Christophe Angelini, conseiller territorial et de l’opposition communale, a admit avoir sur ce projet de nombreuses convergences d’idées avec Georges Mela, mais insista sur le fait actuel que la commune compte 57% de résidences secondaires, et que « quand on atteint ces pics, c’est grave. Il y a aussi une forte spéculation foncière et mobilière… »
Marielle Delhom et Nathalie Apostolatos, conseillères de l’opposition ont regretté un certain manque de diagnostics concernant les forces et les faiblesses de la commune, ainsi que la disparition des hameaux sur les cartes du PAAD.
Georges Mela a remercié la commission extra-municipale qui a permis d’élaborer ce projet et a répété à plusieurs reprises : « ne ratons pas ce rendez-vous !!! »
Les autres points inscrits et conservés à l’ordre du jour ont ensuite été votés par le conseil municipal.
Tout d’abord, le maire a présenté les obligations relatives à ce projet, en mettant en avant le principe d’équilibre entre le développement urbain et la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers, ainsi que la limitation de la consommation d’espace.
Le principe d’équilibre est également entre l’emploi, l’habitat, les commerces et les services, permettant la diminution des déplacements motorisés et le développement des transports en commun, ainsi que dans le renforcement de la prise en compte des objectifs de développement durable.
Il a aussi rappelé que ce PAAD découle des objectifs définis au titre de la délibération de prescription de l’élaboration du Plan Local D’urbanisme adopté par le Conseil Municipal du 26 Janvier 2015, ces objectifs étant exprimés avec pour horizon de réalisation, l’année 2030.
Une commission extra-municipale créée pour le PAAD
Le PAAD revêt de ce fait, une place capitale dans le dispositif et la démarche du PLU. Pour ce faire, la commune a constitué une commission extra-municipale urbanisme/aménagement, composée de représentants de la société civile. 18 personnes dont des politiques non élus, d’agriculteurs, de professionnels du bâtiment, d’associations de défense de l’environnement, d’hôteliers, et de commerçants. C’est cette pluralité dans la commission qui a permis les réflexions conduisant à présenter le dossier mis en débat ce jour.
Les représentants des cabinets d’Etude « CITADIA » et « AMO » ont ensuite présenté sur écran et commenté les différents chapitres de ce dossier, dont les grands axes sont l'assertion de la croissance démographique en modérant la consommation d’espace en luttant contre l’étalement urbain, la diversification de l’offre de logements, l'affirmation de la place des villages et des hameaux historiques et d'autres nombreuses questions.
Réussir la transition énergétique et numérique
Le point de départ de ce projet est peut-être résumé dans quelques chiffres. Après une période récente où la population s’est accrue au rythme de +2,5%par an, la commune vise à maîtriser cette croissance en la ramenant à hauteur de +2% en moyenne, dans les prochaines années. Cela signifie que Porto-Vecchio devrait atteindre une population de 17.600 habitants en 2030, soit environ 3700 habitants de plus que maintenant, tout en maintenant l’équilibre dans la répartition de la population sur le territoire (ville de Porto-Vecchio et plus de 30 villages et hameaux historiques).
Jean-Baptiste Lucchetti, conseiller municipal, en prenant des exemples concret, a fait part de son mécontentement envers les services de l’Etat, « dont les plans de prévention mettent un frein au développement de certains hameaux, et en classant inondables des zones qui ne le sont pas…. »
Mme Biancarelli, adjointe aux affaires scolaires a fait elle le vœu que, dans ce projet, soit inclus la construction d’une nouvelle école, et dans ce but, faire en sorte de préserver une réserve foncière.
Mr Jean-Christophe Angelini, conseiller territorial et de l’opposition communale, a admit avoir sur ce projet de nombreuses convergences d’idées avec Georges Mela, mais insista sur le fait actuel que la commune compte 57% de résidences secondaires, et que « quand on atteint ces pics, c’est grave. Il y a aussi une forte spéculation foncière et mobilière… »
Marielle Delhom et Nathalie Apostolatos, conseillères de l’opposition ont regretté un certain manque de diagnostics concernant les forces et les faiblesses de la commune, ainsi que la disparition des hameaux sur les cartes du PAAD.
Georges Mela a remercié la commission extra-municipale qui a permis d’élaborer ce projet et a répété à plusieurs reprises : « ne ratons pas ce rendez-vous !!! »
Les autres points inscrits et conservés à l’ordre du jour ont ensuite été votés par le conseil municipal.