Paul Giacobbi avait été reconnu responsable du détournement de 480.000 euros de subventions, censées être accordées à des propriétaires de gîtes ruraux pour promouvoir le développement du tourisme insulaire.
L’accusation avait soutenu que Paul Giacobbi était « à la tête de tout » et le « commanditaire » d’un système clientéliste mis en place au conseil général de Haute-Corse.
L'ancien député de Haute-Corse avait formé un pourvoi en cassation, estimant que la cour d’appel n’avait pas démontré son implication. Il a toujours réfuté ces accusations et a dénoncé après sa condamnation en première instance en janvier 2017 un « assassinat politique ».
En juin 2017, il ne s’était pas représenté aux élections législatives, après avoir été l’un des premiers à soutenir Emmanuel Macron dans l’île.
L’accusation avait soutenu que Paul Giacobbi était « à la tête de tout » et le « commanditaire » d’un système clientéliste mis en place au conseil général de Haute-Corse.
L'ancien député de Haute-Corse avait formé un pourvoi en cassation, estimant que la cour d’appel n’avait pas démontré son implication. Il a toujours réfuté ces accusations et a dénoncé après sa condamnation en première instance en janvier 2017 un « assassinat politique ».
En juin 2017, il ne s’était pas représenté aux élections législatives, après avoir été l’un des premiers à soutenir Emmanuel Macron dans l’île.
Paul Giacobbi est par ailleurs mis en examen depuis juin 2017 dans un autre dossier de détournement de fonds, qui concerne cette fois le conseil exécutif corse qu’il a présidé entre mars 2010 et décembre 2015.
Cette affaire, dans laquelle dix personnes sont poursuivies, est toujours à l’instruction.
Elle porte sur des emplois présumés fictifs qu’il est soupçonné d’avoir validés, ainsi que des «dépenses somptuaires injustifiées», avait indiqué le parquet de Bastia au moment de la mise en examen.