@Tavignanu Vivu
Tavignanu Vivu en colère proteste et accuse.
" La société privée Oriente Environnement a mandaté l’INERIS et l’a payé pour rendre crédible son dossier. C’est en tant que bureau d’étude privé que l’INERIS a travaillé, son analyse ne reposant que sur les données fournies par le pétitionnaire" écrit-il notamment dans un communiqué où il ne manque pas de souligner et de dénoncer des anomalies.
"L’INERIS ne s’est curieusement prononcé que sur certains points du dossier, sans jamais souligner que ce projet est situé dans un méandre du fleuve, alimenté par une nappe aquifère, ni mentionné l’instabilité géologique de toute la zone, sans jamais engager leur responsabilité."
Pour Tavignanu Vivu, c'est clair, ce dossier est donc faussé depuis le départ avec la complicité de l’Etat qui cherche à tout prix un exutoire pour les déchets faisant allègrement abstraction des dangers connus et reconnus par de nombreux scientifiques et experts du site choisi, dangers évidents connus par tous."
Mais malgré la décision du Conseil d'Etat qui a rejeté les pourvois contre le projet de CET, le collectif n'abdique pas.
"Même si un verdict défavorable est tombé, les procédures sont loin d’être finies, nous sommes entrés en soutien volontaire dans la procédure au Tribunal administratif de Bastia engagé par Oriente Environnement demandant l’annulation de l’arrêté du Préfet de Haute-Corse fixant les prescriptions d’exploitation. Les porteurs de projet les jugent trop contraignantes faisant fi de la sécurité et de la santé de la population. Nous serons là pour avoir un regard et nous défendre si l’Etat ne se défend pas comme il le doit" prévient Tavignanu Vivu qui dans le même temps formule des exigences. Notamment celle de voir la préfecture de Haute-Corse.
"Nous exigeons cette fois-ci, que la préfecture défende fermement ses positions, contrairement à ce qui s’était passé en septembre 2019 au TA de Bastia où le refus du Préfet Alain Thirion n’a pas été défendu par ses successeurs."
En tout cas Tavignanu Vivu ne compte pas en rester là et indique que "même si les recours nationaux nous serons défavorables, notre verdict sera toujours non et nous avons déjà déposé un dossier à l’Europe".
"Non seulement, nous exigeons l’abandon de ce projet, mais aussi que ce terrain situé en zone ESA (espaces stratégiques agricoles) soit rendu à sa vocation première, l’agriculture et l’élevage !
Que ce site au lieu de devenir mortifère et destructeur, soit nourricier et bénéfique pour toute notre région."
Mais Tavignanu Vivu va plus loin encore : "La région est une poudrière, nous faisons tout pour stopper ce projet, mais à force de ne pas être entendue, la population est excédée, nous demandons aux décisionnaires d’ouvrir les yeux et de ne plus être aveuglés pour des fausses raisons."
" La société privée Oriente Environnement a mandaté l’INERIS et l’a payé pour rendre crédible son dossier. C’est en tant que bureau d’étude privé que l’INERIS a travaillé, son analyse ne reposant que sur les données fournies par le pétitionnaire" écrit-il notamment dans un communiqué où il ne manque pas de souligner et de dénoncer des anomalies.
"L’INERIS ne s’est curieusement prononcé que sur certains points du dossier, sans jamais souligner que ce projet est situé dans un méandre du fleuve, alimenté par une nappe aquifère, ni mentionné l’instabilité géologique de toute la zone, sans jamais engager leur responsabilité."
Pour Tavignanu Vivu, c'est clair, ce dossier est donc faussé depuis le départ avec la complicité de l’Etat qui cherche à tout prix un exutoire pour les déchets faisant allègrement abstraction des dangers connus et reconnus par de nombreux scientifiques et experts du site choisi, dangers évidents connus par tous."
Mais malgré la décision du Conseil d'Etat qui a rejeté les pourvois contre le projet de CET, le collectif n'abdique pas.
"Même si un verdict défavorable est tombé, les procédures sont loin d’être finies, nous sommes entrés en soutien volontaire dans la procédure au Tribunal administratif de Bastia engagé par Oriente Environnement demandant l’annulation de l’arrêté du Préfet de Haute-Corse fixant les prescriptions d’exploitation. Les porteurs de projet les jugent trop contraignantes faisant fi de la sécurité et de la santé de la population. Nous serons là pour avoir un regard et nous défendre si l’Etat ne se défend pas comme il le doit" prévient Tavignanu Vivu qui dans le même temps formule des exigences. Notamment celle de voir la préfecture de Haute-Corse.
"Nous exigeons cette fois-ci, que la préfecture défende fermement ses positions, contrairement à ce qui s’était passé en septembre 2019 au TA de Bastia où le refus du Préfet Alain Thirion n’a pas été défendu par ses successeurs."
En tout cas Tavignanu Vivu ne compte pas en rester là et indique que "même si les recours nationaux nous serons défavorables, notre verdict sera toujours non et nous avons déjà déposé un dossier à l’Europe".
"Non seulement, nous exigeons l’abandon de ce projet, mais aussi que ce terrain situé en zone ESA (espaces stratégiques agricoles) soit rendu à sa vocation première, l’agriculture et l’élevage !
Que ce site au lieu de devenir mortifère et destructeur, soit nourricier et bénéfique pour toute notre région."
Mais Tavignanu Vivu va plus loin encore : "La région est une poudrière, nous faisons tout pour stopper ce projet, mais à force de ne pas être entendue, la population est excédée, nous demandons aux décisionnaires d’ouvrir les yeux et de ne plus être aveuglés pour des fausses raisons."