Des études antérieures ont suggéré que les chats pourraient être une espèce sensible au SRAS-CoV-2, avec seulement quatre chats naturellement infectés signalés à ce jour dans le monde.
L’unité mixte de virologie EnvA-Anses-Inrae a ici étudié l’infection présumée du SRAS-CoV-2 chez les chats de propriétaires suspectés d’être infectés par le Covid-19. Pour chaque chat, des prélèvements rectaux et nasopharyngés (nez et pharynx) ont été effectués. Ils ont été soumis à un test qRT-PCR ciblant deux gènes du SRAS-CoV-2. Cette étude s’est faite grâce à la participation des praticiens vétérinaires d’Ile-de-France et des réseaux professionnels.
Un chat a été testé positif par qRT-PCR sur prélèvement rectal, ce qui a été confirmé par le centre collaborateur de l’OIE à l’Institut Pasteur. Les écouvillons nasopharyngés de cet animal ont été testés négatifs. Ce chat présentait des signes cliniques respiratoires et digestifs.
Cette étude rapporte pour la première fois l’infection naturelle d’un chat en France (près de Paris), probablement par ses propriétaires. À ce stade des connaissances scientifiques, il semble que les chats ne sont pas aisément infectés par le virus SRAS-CoV-2 même en contact avec des propriétaires infectés, comme l’a montrée une étude précédente sur les animaux des étudiants vétérinaires de l’EnvA. Toutefois, afin de protéger leur animal familier, il est conseillé aux personnes malades du Covid-19 de limiter les contacts étroits avec leur chat, de porter un masque en sa présence et de se laver les mains avant de le caresser.
Pour rappel, les chats ne sont pas considérés comme des acteurs de l’épidémie.
Interrogée sur la transmission potentielle de la maladie Covid-19 par l’intermédiaire d’animaux domestiques, l’Anses a conclu dans un avis rendu début mars et complété le 20 avril qu’à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, "il n’existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rôle épidémiologique dans la propagation du virus SRAS-CoV-2".
L’unité mixte de virologie EnvA-Anses-Inrae a ici étudié l’infection présumée du SRAS-CoV-2 chez les chats de propriétaires suspectés d’être infectés par le Covid-19. Pour chaque chat, des prélèvements rectaux et nasopharyngés (nez et pharynx) ont été effectués. Ils ont été soumis à un test qRT-PCR ciblant deux gènes du SRAS-CoV-2. Cette étude s’est faite grâce à la participation des praticiens vétérinaires d’Ile-de-France et des réseaux professionnels.
Un chat a été testé positif par qRT-PCR sur prélèvement rectal, ce qui a été confirmé par le centre collaborateur de l’OIE à l’Institut Pasteur. Les écouvillons nasopharyngés de cet animal ont été testés négatifs. Ce chat présentait des signes cliniques respiratoires et digestifs.
Cette étude rapporte pour la première fois l’infection naturelle d’un chat en France (près de Paris), probablement par ses propriétaires. À ce stade des connaissances scientifiques, il semble que les chats ne sont pas aisément infectés par le virus SRAS-CoV-2 même en contact avec des propriétaires infectés, comme l’a montrée une étude précédente sur les animaux des étudiants vétérinaires de l’EnvA. Toutefois, afin de protéger leur animal familier, il est conseillé aux personnes malades du Covid-19 de limiter les contacts étroits avec leur chat, de porter un masque en sa présence et de se laver les mains avant de le caresser.
Pour rappel, les chats ne sont pas considérés comme des acteurs de l’épidémie.
Interrogée sur la transmission potentielle de la maladie Covid-19 par l’intermédiaire d’animaux domestiques, l’Anses a conclu dans un avis rendu début mars et complété le 20 avril qu’à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, "il n’existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rôle épidémiologique dans la propagation du virus SRAS-CoV-2".