Les jeunes militants encadrant leur avocate, Me Rosa Prosperi.
Le mercredi 12 février prochain, à 14 heures s’ouvrira, donc, le procès de 10 militants du syndicat nationaliste étudiant, A Ghjuventu Indipendentista, inculpés pour des faits mineurs s’étalant de décembre 2012 à avril 2013.
A Anto Colombani, Pierre Franceschi et François Santoni est reprochée l’occupation de la sous-préfecture de Corte, le 4 avril 2013 avec dégradations, outrages et invectives en langue corse, rébellion en réunion et refus de prélèvement ADN. Nicolas Battini, détenu à Bois d’Arcy et poursuivi dans une procédure terroriste, a vu son cas disjoint et sera jugé à Versailles à une date ultérieure et, à ce jour, encore indéterminée.
A Julien Muselli, Marc’Anto Franceschi et Pasquale Rossi sont reprochés des rassemblements au camp militaire d’U Borgu en soutien de leurs amis interpellés pour l’occupation de la sous-préfecture. Les deux premiers sont accusés d’avoir dégradé un capteur. Le premier comparaitra, également, pour affichage « a francia fora » et provocation à la haine et à la violence à l’encontre d’une nation. Le second, pour refus de prélèvement ADN. Le troisième, pour port d’arme lors d’un attroupement public, l’arme en question étant un opinel qu’il utilisait, selon son avocate, pour décrocher une banderole.
A Matteu Torre et Dumenicu Antone Garsi sont reprochés des bombages signés « FLNC-UC » à Corte en décembre 2012, une affaire SDAT reprise par le Parquet de Bastia.
Antea Perquis et Ghjuva Gandolfi comparaissent également pour refus de prélèvement ADN lors des gardes à vue de la SDAT de mai 2013.
Enfin, François Santoni est poursuivi es qualités en tant que personne morale comme président d’A Ghjuventu Indipendentista pour des bombages signés « GI » à Corte et en Balagne, bombages dont les auteurs n’ont pas été identifiés.
A Anto Colombani, Pierre Franceschi et François Santoni est reprochée l’occupation de la sous-préfecture de Corte, le 4 avril 2013 avec dégradations, outrages et invectives en langue corse, rébellion en réunion et refus de prélèvement ADN. Nicolas Battini, détenu à Bois d’Arcy et poursuivi dans une procédure terroriste, a vu son cas disjoint et sera jugé à Versailles à une date ultérieure et, à ce jour, encore indéterminée.
A Julien Muselli, Marc’Anto Franceschi et Pasquale Rossi sont reprochés des rassemblements au camp militaire d’U Borgu en soutien de leurs amis interpellés pour l’occupation de la sous-préfecture. Les deux premiers sont accusés d’avoir dégradé un capteur. Le premier comparaitra, également, pour affichage « a francia fora » et provocation à la haine et à la violence à l’encontre d’une nation. Le second, pour refus de prélèvement ADN. Le troisième, pour port d’arme lors d’un attroupement public, l’arme en question étant un opinel qu’il utilisait, selon son avocate, pour décrocher une banderole.
A Matteu Torre et Dumenicu Antone Garsi sont reprochés des bombages signés « FLNC-UC » à Corte en décembre 2012, une affaire SDAT reprise par le Parquet de Bastia.
Antea Perquis et Ghjuva Gandolfi comparaissent également pour refus de prélèvement ADN lors des gardes à vue de la SDAT de mai 2013.
Enfin, François Santoni est poursuivi es qualités en tant que personne morale comme président d’A Ghjuventu Indipendentista pour des bombages signés « GI » à Corte et en Balagne, bombages dont les auteurs n’ont pas été identifiés.